Le principal inconvénient de la retraite progressive est d'obliger le salarié à travailler à temps partiel. Bien que stables, les sources de revenus restent modérées. Le niveau de vie est susceptible de diminuer, s'il s'agit d'une évolution de carrière et non d'une constante professionnelle.
Le principal avantage de la retraite progressive est de permettre de continuer à cotiser et à accumuler des droits à la retraite et des trimestres. Ces derniers seront pris en compte au moment de la liquidation définitive de la retraite.
Calcul de la retraite progressive
Elle percevra 75 % de son salaire et 25 % de sa pension de retraite : son salaire mensuel sera de 3 500 x 75 % = 2 625 € ; sa pension mensuelle sera de 1 613,42 € (voir calculs ci-dessous) x 25 % ≈ 403,36 €.
Le calcul de votre retraite progressive
Les 35 heures représentant 100 % de l'activité, vous effectuez 25/35ièmes de cette activité, soit 71 %. 100 % moins 71 % = 29 % : nous vous paierons mensuellement une retraite égale à 29 % du montant entier calculé. Ce montant est payé tant que dure votre contrat à temps partiel.
Le montant de votre retraite progressive reste inchangé pendant un an à partir de votre date de départ en retraite progressive, même en cas de modification de votre durée de travail pendant cette période. La modification du montant de votre retraite débute le 1er jour du mois suivant la fin de la période d'un an.
Un fonctionnaire touche à peu près 75 % de ses derniers traitements ; un non-cadre entre 50 et 75% de sa moyenne des 25 dernières années ; le cadre c'est 25 à 40%. Puis les indépendants, qui ont une moyenne à 40 mais avec des disparités telles que ça peut être très bas comme un peu plus élevé.
Depuis le 1er janvier 2021, la valeur d'un point Agri-Accro est de 1,2841 €. En estimant que notre salarié part à la retraite en 2022 et qu'il a accumulé 2500 points tout au long de sa carrière, il profitera d'une retraite complémentaire de 3210,25 € bruts par an, soit 267,52 bruts par mois.
La retraite progressive nécessite l'accord des deux parties. L'employeur ne peut en aucun cas imposer une retraite progressive à ses salariés mais n'a pas, non plus, l'obligation de l'accepter. Le salarié a, de son côté, besoin de l'accord de l'employeur pour bénéficier de ce dispositif.
Il est préférable de déposer la demande de retraite de préférence entre 4 et 6 mois avant la date choisie de départ en retraite. Vous devez l'adresser de préférence à la caisse de retraite du régime de votre dernière activité professionnelle.
Dans ce cas, et selon ce qui sera réellement prévu, les premiers concernés par la réforme pourraient être les personnes nées en 1961, ou en 1963, et suivantes. Une clause de rendez-vous (clause de revoyure) pourrait être prévue en 2027/2028 concernant le recul de l'âge légal de départ à la retraite.
Vous aurez donc une pension Agirc-Arrco plus faible. Ainsi, si vous travaillez à temps partiel pendant 15 ans, en supposant un salaire et des taux de cotisations constants, vous obtiendrez deux fois moins de points pendant 15 ans, ce qui conduit au global à un impact de 17 % sur votre pension complémentaire totale.
La retraite progressive est possible dès 60 ans, si vous réunissez 150 trimestres. Elle vous permet de travailler à temps partiel tout en percevant une partie de votre retraite. La part de retraite payée dépend de la durée de travail à temps partiel.
Permet à l'employeur de déclarer l'activité à temps partiel d'un salarié qui demande une retraite progressive auprès de l'Assurance retraite du régime général de la Sécurité sociale. Formulaire à remettre au salarié concerné.
Si l'employeur est à l'initiative du départ en retraite d'un salarié, les indemnités de fin de carrière sont obligatoires et soumises aux conditions suivantes : Le salarié est en CDI. Le salarié compte au moins 1 an d'ancienneté sans interruption dans l'entreprise.
Vous pouvez choisir d'aménager votre fin de carrière grâce à la retraite progressive. Ce dispositif vous permet, 2 ans avant votre âge légal, de percevoir une partie de votre retraite tout en exerçant une activité à temps partiel.
Vous devez l'adresser de préférence à la caisse de retraite du régime de votre dernière activité professionnelle. Nous vous recommandons de transmettre votre dossier complet 6 mois avant la date de départ à la retraite progressive que vous avez choisie.
Il faut atteindre 62 ans pour partir en retraite pour les personnes nées en 1963, ou 67 pour l'âge de taux plein automatique. Il faut avoir cotisé 168 trimestres pour partir en retraite anticipée (176 en ayant commencé avant 16 ans) ou bénéficier du taux plein avant 67 ans.
Pour faire partie de cette partie de la population qui part à la retraite avant 58 ans, vous devez avoir validé 5 trimestres de travail avant la fin de l'année civile de vos 16 ans. Petite exception pour ceux qui sont nés à la fin de l'année (d'octobre à décembre), il ne vous sera demandé que 4 trimestres.
Si vous souhaitez prendre votre retraite dès que vous atteignez 62 ans, vous pouvez partir à la date suivante : Soit le 1er jour du mois qui suit le mois au cours duquel vous avez 62 ans. Soit dès le jour de votre anniversaire si vous êtes né le 1er jour d'un mois.
Vous pouvez partir en retraite anticipée, à 60 ans ou avant 60 ans, que vous soyez français ou étranger, si vous avez commencé à travailler avant 20 ans ou avant 16 ans et si vous remplissez certaines conditions de durée d'assurance retraite.
Le salarié peut demander sa retraite complémentaire à partir de 57 ans avec une minoration définitive de sa pension plus ou moins forte selon le nombre de trimestres manquants. Un nouveau dispositif de bonus/malus temporaire s'applique pour certaines catégories de retraités à compter de 2019.
Puis-je partir ? Oui, vous pouvez partir à la retraite dès que vous atteignez 62 ans. Cependant, votre retraite n'est pas calculée au taux maximum si vous ne réunissez pas le nombre de trimestres nécessaire. Cette réduction (ou "décote") est définitive.
Il a commencé à travailler jeune et remplit de ce fait la condition de trimestres validés avant 20 ans. De plus, il validera 168 trimestres au 01/01/2021 et pense donc pouvoir liquider ses retraites à 60 ans.
Elle subit une décote maximale de 37,50 %. Son taux est de 12,5 % (50 % - 37,50 %). Elle touchera une retraite de base de 57,39 € par mois (23 000 € x 12,5 % x (40/167) / 12 = 57,39 €. Elle pourra bénéficier de certaines aides comme l'Aspa pour compléter ses revenus.
Optimiser la fiscalité
Quitte à attendre le 1er janvier, mieux vaut patienter un mois de plus. Et demander votre retraite le 1er février. Dans cette hypothèse, vous percevrez votre dernière feuille de paie comportant votre solde de tout compte et votre prime de départ en retraite en janvier au lieu de décembre.