L'Indice des prix à la consommation est l'une des mesures de l'inflation les plus couramment utilisées. L'IPC global et ses sous-produits peuvent servir à calculer la variation de prix entre deux périodes, quelles qu'elles soient, le calcul le plus fréquemment utilisé étant la variation sur 12 mois en %.
On distingue l'inflation par les coûts, l'inflation par la demande et l'inflation par la monnaie. Dans la pratique, ces causes peuvent se superposer et se renforcer.
Le plus souvent, l'inflation est mesurée par l'indice des prix à la consommation qui mesure l'évolution d'ensemble des prix des biens et services figurant dans la consommation des ménages.
Eurostat, le site des statistiques européennes, propose une sélection des principaux indicateurs économiques européens (inflation, PIB, investissement, balance commerciale, emploi, chômage, taux d'intérêt, etc.), pour l'Union européenne, la zone euro et chacun des pays membres.
On peut distinguer quatre types d'indicateurs : les indicateurs d'activité, d'efficacité, d'efficience et de performance. Leur construction doit obéir à quelques règles : le nombre d'indicateurs doit être ni trop faible, ni trop important.
Dans une économie de marché, les prix des biens et des services varient. Certains augmentent, d'autres diminuent. On parle d'inflation lorsque les prix augmentent globalement, et non uniquement les prix de quelques biens et services. Quand tel est le cas, avec le temps, chaque euro permet d'acheter moins de produits.
Le taux d'inflation est la variation en pourcentage de cet indice sur une période donnée : si le prix moyen du « panier » passe de 100 à 102, l'inflation est de (102-100)/100 = 2/100 = 2 %.
En France, l'inflation est mesurée mensuellement par l'INSEE à travers l'Indice des Prix à la Consommation (IPC) et l'Indice des Prix à la Consommation Harmonisé (IPCH).
Pour contrôler l'inflation, la banque centrale peut agir sur deux leviers : son taux directeur, ou la quantité de monnaie qu'elle émet. Ces deux instruments ne peuvent cependant pas être utilisés en même temps, toute variation des taux entraînant une variation de la quantité de monnaie, et réciproquement.
L' inflation est d'abord perçue comme un phénomène monétaire. Pour les uns, elle est due à une création excessive de monnaie. Pour d'autres, c'est le résultat d'un conflit de répartition de la valeur ajoutée . Désormais, il semble que la concurrence mondialisée en soit le principal déterminant.
L'inflation se caractérise par une augmentation persistante de la moyenne des prix des biens et des services, indépendamment des variations sectorielles, sur l'ensemble du spectre économique et sur plusieurs trimestres consécutifs. Elle se traduit donc par une diminution du pouvoir d'achat de la monnaie.
L'inflation produit des effets sur le pouvoir d'achat des ménages. Si les prix augmentent plus vite que les salaires, cela entraîne une baisse de la quantité de biens et services qu'un ménage peut acheter.
Sur un an, selon l'estimation provisoire réalisée en fin de mois, les prix à la consommation augmenteraient de 6,2 % en octobre 2022, après +5,6 % le mois précédent. Cette hausse de l'inflation serait due à l'accélération des prix de l'énergie, de l'alimentation et des produits manufacturés.
➢ Les effets négatifs :
- diminue les ressources des titulaires de revenus fixes (épargnants, créanciers…), car les taux d'intérêt qui les rémunèrent sont inférieurs à l'inflation. - déséquilibre les échanges avec l'étranger. - peut provoquer une crise sociale si les salaires ne suivent pas.
Lorsque les prix augmentent trop rapidement dans notre économie (autrement dit, lorsque l'inflation est trop élevée), une hausse des taux d'intérêt nous aide à ramener l'inflation à notre objectif de 2 % à moyen terme. L'inflation est source de tensions pour les consommateurs.
Le Produit intérieur brut (PIB) est un indicateur économique qui permet de mesurer les richesses créées dans un pays au cours d'une période donnée. Le PIB est utilisé pour mesurer la « croissance économique » d'un pays.
« L'inflation permet en effet de réduire plus facilement, mais temporairement, la dette publique. Plus l'inflation est forte, plus le PIB en valeur augmente, ce qui tend à faire baisser le ratio dette/PIB.
Quand il y a de l'inflation, mettons par exemple en zone euro, le pouvoir d'achat de chaque euro baisse, puisque les prix de ce qu'on achète avec augmentent. Ce qui signifie aussi que chaque euro emprunté coûte, en termes réels (c'est-à-dire en baguettes de pain, en kg de carottes, etc.), moins cher à rembourser.
L'indicateur doit être défini en termes précis et sans ambigüité décrivant clairement et exactement ce qui est mesuré. Lorsqu'il est possible, il doit donner une relativement bonne idée des données nécessaires et de la population au sein de la quelle la mesure est effectuée.
La présentation d'un indicateur, que ce soient le type de graphique, le mode d'affichage ou les couleurs choisies, sera en toute priorité dépendante de la nature des informations proposées et du sens porté par celles-ci. Une courbe n'est pas interchangeable avec un barre-graphe.
Pétrole, véhicules propres ou encore transition énergétique, voilà les secteurs qui pourraient bien profiter des relèvements des taux directeurs des banques centrales.