1 % des plus riches disposent d'un revenu cumulé égal à la somme de celui de 57 % des humains les plus pauvres ; 20 % des plus riches reçoivent 83 % du revenu mondial et les 20 % des plus pauvres seulement 1,5 %. Ces inégalités économiques se conjuguent avec des inégalités sociales et démographiques.
Au plan réel, la mondialisation joue dans deux sens opposés : la globalisation financière accroît les inégalités entre les profits et les salaires tandis que la globalisation des marchés, elle, accroît les inéga- lités de salaire (et d'emploi) entre les personnes qualifées et non qualifiées.
La croissance économique mondiale et la productivité industrielle qui sont à la fois le moteur et les conséquences principales de la mondialisation ont aussi des conséquences environnementales majeures : déplétion des ressources naturelles, déforestation, destruction des écosystèmes.
Les principaux inconvénients de la mondialisation pour les pays sont la concurrence déloyale due au dumping dans le monde et les inégalités de développement.
Dans les pays du Nord, certains territoires restent également en marge de la mondialisation du fait des inégalités. Par exemple, les banlieues des métropoles européennes ou les quartiers péricentraux (ghettos) des métropoles étatsuniennes concentrent les exclus du fait de la pauvreté ou de leur inaccessibilité.
Dans les pays émergents, les effets bénéfiques du développement et de l'ouverture internationale se sont conjugués pour entraîner une restructuration profonde des appareils productifs, ce qui a favorisé l'enrichissement d'une partie de la population et une concentration accrue des revenus.
Des richesses insuffisantes. Malgré l'émergence de quelques métropoles, les PMA sont pauvres. Ils ne bénéficient pas d'une croissance économique suffisante, leur agriculture n'est pas modernisée et leurs activités industrielles ne sont guère dynamiques. Leurs richesses sont donc très insuffisantes.
La mondialisation favorise un développement à deux vitesses au bénéfice des pays les plus compétitifs et, en raison de ses effets négatifs sur les dépenses publiques, de santé et d'éducation notamment, elle affecte surtout les femmes qui, plus que les hommes, ont besoin des programmes sociaux.
Quatre principaux types d'acteurs à la fois sont transformés par la mondialisation et se servent d'elle pour leurs buts propres : les individus, les entreprises, les États et les mouvements transnationaux.
Elle a donc un effet ambigu sur la paix. En affaiblissant les dépen- dances économiques locales entre les pays proches, c'est-à-dire entre les pays les plus susceptibles de connaître des disputes (contestation territoriale, minorités ethniques, etc.)
En fait, la multiplication des sous-traitants et des localisations tout au long de la chaîne de production fragilise l'ensemble : si l'un des maillons, pour cause de catastrophe naturelle, d'accident industriel, de conflit social, de guerre, de sanction, d'embargo…
Les étapes de la mondialisation : internationalisation, transnationalisation, globalisation. douane -dans le cadre du GATT puis de l'OMC- et la formation d'associations économiques régionales (UE, ALENA,..) Tous droits de l'auteur des œuvres réservés.
En fait, la mondialisation facilite le processus et le rend moins coûteux pour l'économie dans son ensemble grâce aux flux de capitaux, aux innovations technologiques et à la baisse des prix des importations.
Elle a renforcé le rôle des organisations non gouvernementales, de la société civile et des sociétés multinationales. Les organisations internationales sont maintenant appelées plus que jamais à développer une action collective dans notre monde de plus en plus interdépendant.
Un des moyens les plus efficaces pour restaurer la cohérence dans l'action globale consiste à mieux intégrer les normes internationales du travail dans les programmes d'action des organisations internationales, et ainsi contribuer à réduire les inégalités sociales dans chaque pays comme entre pays et régions du monde.
mondiales dirigent la mondialisation. Elles impulsent, produisent et innovent en articulant les réseaux mondiaux. New York, Tokyo, Londres, Paris, Hong Kong ou Shanghai dominent et organisent le processus de mondialisation. Les métropoles émergentes s'affirment dans les Suds.
David Ricardo, économiste anglais du 18e siècle, est considéré comme le “père du libéralisme”, comme celui qui a théorisé la mondialisation. L'économiste anglais, connu surtout pour sa théorie des avantages comparatifs, a posé avec Adam Smith les bases de la science économique moderne.
Pour un état des techniques donné, l'augmentation de la production s'accompagne d'un accroissement des émissions de polluants et des prélèvements sur le milieu naturel, ce qui est défavorable à l'environnement.
La mondialisation influence l'éducation et pousse les acteurs du milieu éducatif et les gouvernements à projeter l'éducation au-delà des frontières. Outre la libéralisation accrue des marchés et des biens, les technologies favorisent la «nouvelle éducation».
Actrices de la mondialisation, elles en subissent néanmoins les impacts : augmentation du prix du foncier, montée des inégalités, uniformisation des comportements et multiplication de « non-lieux » urbains (centres commerciaux, aérotropolis) qui se déploient à l'identique sur l'ensemble de la planète.
Attirer des touristes étrangers, comme le fait l'Éthiopie par exemple. Exploiter des ressources prisées, tendre vers la stabilisation politique ou lutter contre la corruption sont autant de facteurs qui permettent aux pays de s'intégrer dans les échanges mondiaux et d'attirer les firmes transnationales.
Les pays les moins avancés (PMA), des pays en marge de la mondialisation. Selon l'ONU, on compte dans le monde 47 PMA qui se situent majoritairement en Afrique subsaharienne (33 pays dont le Tchad, le Mali, le Burundi, l'Ouganda…) mais aussi en Asie (14 pays dont l'Afghanistan, le Laos…) et en Amérique (1 pays, Haïti).
Une métropole est une grande ville dont l'activité et le pouvoir de décision s'étendent sur un très large territoire. Elle s'affirme en raison de son dynamisme économique, politique, financier et culturel, et de sa capacité à s'insérer dans de multiples réseaux.