La stratégie RSE d'une entreprise vise à considérer sa performance globale sous les trois angles économique, sociétal et environnemental.
Le label RSE - responsabilité sociétale des entreprises - est une certification obtenue par certaines organisations ayant placé au cœur de leur stratégie des actions en faveur du développement durable. Ce concept, apparu en 1960, permet à des entreprises d'agir sur des enjeux sociaux et environnementaux.
Apple a réduit son empreinte carbone de 4,3 millions de tonnes en 2019 en modifiant la conception de ses produits et en utilisant des techniques de recyclage innovantes. Au cours des 11 dernières années, Apple a réduit la consommation moyenne d'énergie nécessaire pour l'utilisation de ses produits de 73 %.
Concept très lié à la RSE, ce sigle international désigne les critères Environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) qui permettent une analyse extra-financière d'une entreprise.
La norme ISO 26000 est le premier standard international en matière de RSE. Elle propose des lignes directrices pour mener une démarche RSE. ISO 26000 est un document normatif qui a été publié en 2010 et sur lequel 99 pays ont travaillé pendant 5 ans.
La notion de triple bottom line (aussi appelée en français triple performance, triple bilan ou encore triple P pour People, Planet et Profit) désigne l'évaluation de la performance de l'entreprise à l'aune des 3 piliers de la RSE, économique, social et environnemental.
La Caisse d'Epargne Loire-Centre a obtenu le label LUCIE (ISO 26000).
N'ayez pas plein d'étoiles dans les yeux dès que vous entendez le mot « label », le meilleur moyen de vérifier le sérieux d'un label est de se renseigner sur sa réputation sur internet. Vérifiez ce qu'il a déjà fait, son prestige, la qualité de ses titres, son actualité…
Pour obtenir le label, la collectivité doit : Faire auditer sa démarche de responsabilité sociétale par un expert évaluateur sur place ; Construire un plan d'action RSO sur 3 ans ; Faire valider ce plan d'action par le comité de labellisation LUCIE, composé d'experts RSE indépendants.
« Responsabilité d'une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur la société et sur l'environnement, se traduisant par un comportement transparent et éthique qui : contribue au développement durable y compris à la santé et au bien-être de la société
Environnement, Social et Economique : les 3 piliers du Développement Durable. Le développement durable est un développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs.
Le premier objectif de la RSE est de rendre systématique la prise en compte des enjeux du développement durable, dans la stratégie des entreprises. C'est donc en cela qu'elle est indispensable : c'est une fonction transverse qui a pour vocation d'outiller les autres équipes.
La RSE est une obligation légale pour certaines organisations, mais elle est aussi l'occasion, pour l'ensemble d'entre elles, de devenir plus responsables, engagées et respectueuses de l'environnement et de la société.
ISO 26000, ce sont des lignes directrices pour tous ceux qui ont conscience qu'un comportement socialement responsable et respectueux de l'environnement est un facteur clé de la réussite.
Pour permettre aux entreprises de mettre le pied à l'étrier d'une manière plus durable, la norme ISO 26000 pose les jalons d'une piste de réflexion afin d'inscrire tous les types d'organisations dans une démarche de responsabilité sociale.
Le site internet de l'ISO offre gratuitement l'accès à un PDF d'une vingtaine de pages sur la Norme ISO 26000. Ce document permet de comprendre les principes de l'ISO 26000, et décrit les méthodes que peuvent employer les organisations pour agir en faveur du développement durable.
La gouvernance est une question centrale dans la mise en œuvre d'une démarche RSE. Elle permet de prendre les décisions en vue de réaliser les objectifs définis en matière de développement durable.
L'exercice permettant d'identifier vos enjeux RSE consiste à conduire une analyse de matérialité. Autrement dit, il s'agit de faire ressortir les enjeux « matériels » (pertinents) pour l'entreprise. Dans un second temps, ces enjeux sont croisés avec les attentes des parties prenantes internes et externes.
les fonds socialement responsables ou de développement durable : ils intègrent des critères sociaux et environnementaux d'évaluation d'une entreprise cotée qui sont croisés avec des critères financiers pour sélectionner dans un portefeuille les entreprises les plus performantes d'un point de vue développement durable.
Les critères dits “ESG” sont un ensemble de critères non financiers permettant d'analyser la dimension socialement responsable d'une entreprise. Ils forment l'approche la plus couramment utilisée par les sociétés de gestion d'actifs lorsqu'il s'agit de mettre en place une gestion socialement responsable (ISR).