Si Anna Freud distingue dix mécanismes de défense, son père, Sigmund, en avait évoqué d'autres : le clivage, la dénégation, la mise à l'écart, l'humour, le déni, la rationalisation.
Les mécanismes de défense les plus courants sont : la régression, la négation, la dissociation, la formation réactionnelle, la déplacement, la rationalisation, l'isolement, l'identification, la sublimation, l'annulation, la compensation...
Freud, (et ceci constitue la nouveauté de son approche) voit dans l'inconscient un système psychique formé par ce qui ne peut accéder à la conscience, en tant qu'il est le produit du refoulement, c'est-à-dire d'un processus psychologique de défense du moi rejetant pulsions et désirs.
Le refoulement est le premier mécanisme décrit par Sigmund Freud, en 1895.
Le clivage consiste en la coexistence au sein de la psyché, au sein du Moi, de deux attitudes à l'égard de la réalité extérieure. L'une tient compte de cette réalité alors que l'autre la déni et la remplace par une réalité produite par son désir.
Reconnaître l'amélioration des comportements et valider avec la personne. Établir des limites claires et les suivre. Si vous sentez un danger pour la personne, parlez-en immédiatement aux professionnels des Services adaptés. Éviter de prendre personnel les propos de l'étudiant.
La pulsion est une force biologique inconsciente qui, agissant de façon permanente, suscite une certaine conduite. La source des pulsions est corporelle. C'est un état d'excitation (comme la faim, la soif, le besoin sexuel...) qui oriente l'organisme vers un objet, grâce auquel la tension sera réduite.
Au cours du premier dualisme, les pulsions d'auto-conservation ou du Moi s'opposent aux pulsions sexuelles. La dernière théorie des pulsions oppose les pulsions de vie (Éros) et les pulsions de mort (Thanatos).
Dès lors, le moi ne serait pas maître dans sa propre maison : non pas qu'il habite une maison qui n'est pas la sienne, mais plutôt qu'il n'est pas en permanence en train de contrôler ce qu'il se passe chez lui.
Après les frileux de l'amour et ceux qui donnent trop, voici les clivés de l'amour, un autre profil amoureux, les clivés sont ceux qui ne peuvent pas allier le cœur et le sexe en même temps, ils donneront soit leur cœur, soit leur sexe. Ils séparent, coupent, catégorisent, hiérarchisent.
Sortir du déni est une affaire délicate. Elle exige de la volonté et de l'ouverture d'esprit mais surtout de faire preuve d'humilité, de beaucoup d'humilité. La capacité de voir et d'accepter une vérité sur soi peut être si bouleversante lorsque l'Ego, toutes griffes dehors se tient prêt.
En psychanalyse, la personne clivée est décrite comme une personne focalisée sur l'image qu'elle donne à l'extérieur. Ainsi, la réussite sociale fait exister ce type d'individu et le valorise. Cette quête de réussite masque paradoxalement une faible estime de soi.
Chez Freud, le moi correspond à la partie défensive de notre personnalité, il est considéré comme la plus consciente. Il tente grâce à un rôle de médiateur de répondre aux intérêts respectifs du ça, du surmoi et du monde extérieur afin de trouver un certain équilibre.
Les mécanismes sont généralement utilisés pour transformer un mouvement en un autre. Par extension, on appelle aussi mécanisme tout processus déterministe, évènements en cascade déterminés par des liens de cause à effet, comportement prévisible (par exemple, mécanisme de défense).
Un mécanisme de défense est un processus de défense élaboré par le Moi sous la pression du Surmoi et de la réalité extérieure, et permettant de lutter contre l'angoisse. Il en existe plusieurs. Ces mécanismes psychiques préservent le Moi et le protègent aussi des exigences pulsionnelles du ça.
La pulsion de mort se réfère à une tendance dominante amenant à la dissociation tandis que les pulsions de vie désignent les pulsions sexuelles et les pulsions d'auto-conservation. Ces deux types sont aux antipodes l'une de l'autre, mais restent interdépendantes par un système de liaison.
La pulsion, systémiquement installée par le consumérisme, repose sur la possession d'un objet voué à être consommé, c'est à dire consumé, c'est à dire détruit. A l'inverse le désir, aussi bien dans son sujet que dans son objet, est toujours le désir d'une singularité infinie ou inachevée (non-finie).
Quand Freud parle d'instinct, c'est dans le sens d'un comportement animal fixé par l'hérédité et caractéristique de l'espèce. Quand il parle de pulsion, c'est dans le sens d'une « poussée » énergétique et motrice qui fait tendre l'organisme vers un but.
Les manifestations de la pulsion de mort comportent le sadisme et les pulsions destructives lorsqu'elle se tourne vers l'extérieur ; le masochisme primaire lorsqu'elle se tourne vers l'intérieur, caractérisé par la contrainte de répétition qui serait à son tour à l'origine des névroses de transfert, de destin et ...
La pulsion de mort est « pulsion du surmoi » (Miller, 2002, 30-31) et se manifeste par la répétition incontrôlée, non modérée par le principe du plaisir. La raison pour laquelle cette répétition ne peut relever de la biologie est qu'elle fonctionne à l'opposé de l'adaptation.
Dans un schéma ultime, Freud nuancera la distinction entre pulsion de mort et pulsion de vie, pulsion de vie qui subsume les pulsions sexuelles (pulsions d'auto-conservation et du moi) : Thanatos et Éros s'opposent et s'intriquent tout à la fois ; la pulsion de mort se voit attribuer des caractéristiques des pulsions ...
Les spécialistes proposent différents principes directeurs pour guider l'intervention auprès des parents présentant un TPL : (1) Établir et respecter un cadre d'intervention clair, prévisible et stable; (2) Poursuivre des objectifs réalistes, concrets et à court terme; (3) Favoriser la responsabilisation des parents; ( ...
Le clivage du Moi
Il organise ainsi la vie psychique de sorte qu'elle tienne compte de la réalité en "effaçant" temporairement les réactions spontanées. Le clivage du Moi peut néanmoins présenter un caractère déstructurant et dangereux, qui peut par exemple déshumaniser, mécaniser la vie psychique.