Le monétarisme repose sur la théorie quantitative de la monnaie, qui est une identité comptable — c'est-à-dire qu'elle doit être vraie : la masse monétaire multipliée par la vitesse de circulation de la monnaie (la vitesse à laquelle l'argent change de mains) est égale aux dépenses nominales dans l'économie (le nombre ...
Émergence. Durant les années 1950 et 1960, Milton Friedman et Anna Schwartz rédigent des travaux d'économie sur l'origine et les causes des crises économiques. Ils identifient les manipulations de la masse monétaire par la banque centrale comme le facteur majeur des récessions, dont notamment de la Grande Dépression.
La définition première de la politique monétaire est « l'ensemble des moyens mis en œuvre par un État ou une autorité monétaire pour agir sur l'activité économique par la régulation de sa monnaie ».
En 1953, Friedman a fait repartir le débat en présentant une thèse audacieuse selon laquelle les critiques de la théorie économique qui se fondent sur la contestation du réalisme de ses hypothèses de départ passent complètement à côté des problèmes véritables de l'appréciation empirique des théories.
Concernant la consommation, Milton Friedman a formulé l' « hypothèse du revenu permanent » qui postule que les agents économiques agissent, non pas seulement en fonction de leur revenu disponible, mais en fonction du revenu futur qu'ils anticipent.
L'inflation est la perte du pouvoir d'achat de la monnaie qui se traduit par une augmentation générale et durable des prix. Elle doit être distinguée de l'augmentation du coût de la vie. La perte de valeur de la monnaie est un phénomène qui frappe l'économie nationale dans son ensemble (ménages, entreprises, etc.).
On dit d'une monnaie qu'elle est neutre si elle n'a que des effets en termes nominal, monétaires (une hausse des prix, par exemple) et pas d'effets réels (redistribution des richesses, impact sur la production, etc.).
La théorie quantitative de la monnaie postule un lien direct entre la quantité de monnaie en circulation et le niveau des prix. Selon cette approche, une stimulation monétaire n'a pas d'effets bénéfiques durables sur l'économie, elle ne génèrera que de l'inflation.
Jean-Baptiste Say est considéré comme le principal économiste classique français. Né en 1767, Il est connu pour avoir élaboré la « loi de Say » (ou « loi des débouchés »). Cette loi est essentielle pour les économistes libéraux et peut se résumer ainsi : toute offre crée sa propre demande.
Milton Friedman, né le 31 juillet 1912 à Brooklyn (New York) et mort le 16 novembre 2006 à San Francisco, est un économiste américain, considéré comme l'un des plus influents du XX e siècle.
Celle-ci exerce des effets sur l'activité et le comportement des agents économiques à travers quatre canaux de transmission : le taux d'intérêt, le crédit, l'effet de richesse et le taux de change.
La création monétaire provient essentiellement des prêts accordés par les banques commerciales. Mais les banques centrales créent aussi de la monnaie, par exemple les billets et les pièces.
Les banques créent la monnaie en accordant des crédits à leurs clients. Lorsqu'un client emprunte à la banque, celle-ci inscrit simplement les sommes prêtées sur le compte en banque du client. Cette monnaie qui n'existait pas auparavant a été créée par le mécanisme du crédit.
Le monétarisme repose sur la théorie quantitative de la monnaie, qui est une identité comptable — c'est-à-dire qu'elle doit être vraie : la masse monétaire multipliée par la vitesse de circulation de la monnaie (la vitesse à laquelle l'argent change de mains) est égale aux dépenses nominales dans l'économie (le nombre ...
Pour les keynésiens, l'intervention de l'État par des politiques qui visent à atteindre le plein emploi et la stabilité des prix est justifiée. Keynes soutient qu'une demande globale insuffisante risque d'aboutir à de longues périodes de chômage élevé.
L'idée peut s'exprimer de manière assez simple : si la quantité de monnaie en circulation croît plus vite que la production, alors ce sont les prix qui augmentent. Par exemple, si la croissance de l'économie réelle est de 2% et que la masse monétaire augmente de 8%, l'inflation sera de 6%.
Keynes rejette donc la théorie «classique» selon laquelle le taux d'intérêt est déterminé sur le marché du capital, à l'intersection de l'offre d'épargne et de la demande d'investissement.
La main invisible
Autrement dit, "la recherche des intérêts particuliers aboutit à l'intérêt général". C'est ce que la postérité a retenu sous le nom de "mécanisme de la main invisible", expression célèbre qu'Adam Smith n'utilise pourtant qu'une fois dans son œuvre.
John Maynard Keynes critique la loi de Say, notamment dans sa Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie. Il renverse la proposition et soutient que c'est au contraire la demande qui crée l'offre. Keynes considère que l'économie a trop souvent négligé l'effet de la demande des consommateurs.
Pour Keynes, la monnaie n'est pas neutre, c'est-à-dire qu'elle n'est pas sans influence sur le fonctionnement de l'économie. Keynes explique que la monnaie peut être thésaurisée, c'est-à-dire conservée pour elle-même (par précaution ou par spéculation).
Une théorie keynésienne
Ses analyses économiques envisagent l'inflation modérée d'une manière positive. Pour Keynes, l'accroissement de la quantité de monnaie en circulation ne produira de l'inflation que si les capacités de production sont employées pleinement.
Adam Smith (1723-1790), distingue la valeur d'usage et la valeur d'échange. La valeur d'usage d'un produit ou d'un service est lié à son utilité. La valeur d'échange renvoie à la quantité de biens qu'il faut échanger pour obtenir le produit. Ces deux concepts n'ont pas de lien entre eux.
C'est un moyen d'échange, à savoir un moyen de paiement ayant une valeur, fiable aux yeux de tous. La monnaie est également une unité de compte permettant d'établir le prix des biens et des services. Et elle constitue aussi une réserve de valeur.
moyen d'échange, la monnaie permet de régler des transactions commerciales ou entre particuliers. Elle peut être échangée contre des biens ou des services. Elle possède un pouvoir libératoire immédiat ; unité de compte, elle permet d'établir les prix grâce à une unité reconnaissable et acceptée par tous.
La force d'une monnaie est déterminée par l'interaction de divers facteurs locaux et internationaux tels que la demande et l'offre sur les marchés des changes; les taux d'intérêt de la banque centrale; l'inflation et la croissance de l'économie nationale; et la balance commerciale du pays.