Lors du décès, l'assurance vie est transmise au conjoint, qui est listé au premier rang des bénéficiaires. Si celui-ci n'accepte pas le bénéfice du contrat, le capital revient au bénéficiaire du deuxième rang, à savoir les enfants.
Les bénéficiaires d'une assurance vie ne sont pas obligatoirement les héritiers légaux de l'assuré (conjoint, enfants, etc.). Il peut s'agir d'une personne ayant un lien de parenté avec le souscripteur ou non, et même d'une personne morale.
Afin de réclamer une assurance-vie au décès, il faut vous munir des documents suivants : un certificat de décès qui prouve que le souscripteur du contrat est bien décédé (à demander à la mairie du lieu du défunt). Un RIB pour que l'assureur vous verse l'argent.
Lorsque le bénéficiaire d'une assurance vie reçoit le capital ou la rente prévue au contrat, cette transmission se fait « hors succession ». Ce principe signifie que ces montants ne sont pas comptabilisés dans l'actif successoral qui sera partagé entre les héritiers du défunt.
La déclaration au notaire des contrats d'assurance vie n'est pas obligatoire en cas de succession. Selon le Code des assurances (article L132-12), le capital ou la rente versé lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire désigné ne fait pas partie de la succession de l'assuré.
Dans la majorité des cas, nul besoin d'informer le notaire que vous êtes bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie. En effet, comme la loi le stipule, « Le capital ou la rente stipulés payables lors du décès de l'assuré à un bénéficiaire déterminé ou à ses héritiers ne font pas partie de la succession de l'assuré.
Les intérêts d'une assurance-vie sont exonérés d'impôt sur le revenu si le rachat résulte de la liquidation judiciaire. La liquidation peut concerner l'une des personnes suivantes : Celui qui a souscrit le contrat. Époux ou partenaire de Pacs : Pacs : Pacte civil de solidarité du souscripteur.
Les parents : C'est celui qui est indiqué comme tel dans l'acte de naissance de l'enfant, quelque soit son sexe, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers. Les ascendants : Personne dont on est issu : parent, grand-parent, arrière-grand-parent,... autres que les parents.
Si vous pensez être le bénéficiaire d'une assurance vie, vous pouvez facilement le vérifier auprès de l'Agira (Association pour la Gestion des Informations sur le Risque en Assurance), qui est notamment en charge de retrouver les bénéficiaires des contrats d'assurance vie non réclamés.
D'après la loi, l'assureur dispose d'un mois pour verser le capital aux bénéficiaires, à partir de la réception du dossier complet. Il est donc conseillé d'envoyer l'ensemble des pièces justificatives par courrier recommandé avec accusé de réception pour connaitre la date de départ de ce délai.
Sachez que le Code des assurances impose très explicitement à l'assureur de vous verser le capital de l'assurance-vie dans un délai d'un mois maximum, à compter de la réception de l'ensemble des pièces justificatives demandées (article L. 132-23-1 al 2 du Code des assurances).
Lorsque vous renoncez à votre contrat, l'assureur doit vous restituer l'intégralité des sommes versées sur le contrat dans un délai maximum de 30 jours calendaires à compter de la réception de votre lettre recommandée.
Le code civil désigne par le terme « héritier » uniquement les héritiers légitimes ou naturels au sens de la filiation et du sang, les légataires étant considérés comme des « ayants droit ».
-Elle peut également être "nominative". Dans ce cas, elle précise les nom, prénom et date de naissance, voire l'adresse du (ou des) bénéficiaire(s) et la répartition souhaitée par l'assuré. Ces informations permettront d'identifier et de localiser rapidement les bénéficiaires.
L'assurance vie est un produit d'épargne. C'est un contrat par lequel vous payez des primes à un assureur pour qu'il verse, à une date prévue dans le contrat, une somme à vous-même ou à vos bénéficiaires. L'assurance décès est un contrat d'assurance.
Que signifie la clause bénéficiaire « Mon conjoint, à défaut mes enfants, nés ou à naître, vivants ou représentés, par parts égales ; à défaut mes héritiers » ? Cela signifie qu'au décès de l'assuré, l'intégralité du capital sera transmise au conjoint survivant.
Ces personnes sont, par exemple : quelqu'un qui a attenté à votre vie; quelqu'un qui, de mauvaise foi, a caché, abîmé ou détruit votre testament.
En l'absence de testament, on parle de dévolution successorale légale, ou de succession légale. C'est grâce à l'établissement d'un acte de notoriété que le notaire va répertorier les héritiers légaux de la succession. Le cas échéant, il peut s'aider d'un généalogiste.
Lorsque le patrimoine a été hérité par plusieurs héritiers, ces derniers peuvent rester un temps dans l'indivision successorale.
À partir de la huitième année de votre contrat vous pouvez retirer de l'argent en bénéficiant d'un abattement fiscal jusqu' à 4600 euros par an et 9200 euros pour un couple. En pratique cela signifie que vous pouvez retirez plus d'argent sans payer d'impôt (les prélèvements sociaux CSG, CRDS restent dûs) .
Les primes versées après 70 ans bénéficient d'un abattement fiscal de 30 500€, commun à l'ensemble des bénéficiaires. Passé ce montant, les sommes transmises sont soumises aux droits de succession. Effectuer des versements sur une assurance vie après 70 ans peut donc paraître moins avantageux.
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.
Il est recommandé aux héritiers de contacter un notaire dans les 15 jours suivant le décès afin de fixer un premier rendez-vous à l'office.
Si vous choisissez un contrat à versement unique, il y a un montant minimum à verser pour investir votre capital. En général, ce minimum variera selon l'organisme souscripteur entre 1 000 et 1 500 euros.