Pour limiter les ravageurs, rien de tel que de disposer de leurs prédateurs autour du potager. On peut attirer ceux-ci, en installant des plantes hôtes, des abris ou encore en aménageant des milieux adéquats.
On distingue trois stratégies de lutte biologique : la lutte classique (acclimatation d'agents auxiliaires introduits), augmentative (traitements répétitifs par des agents auxiliaires) et de conservation (promotion des agents auxiliaires existants).
On peut aussi classer les méthodes physiques selon le mode d'utilisation de l'énergie, soit la lutte mécanique, lutte thermique, lutte électromagnétique et lutte pneumatique.
Méthodes de lutte chimique
La lutte chimique repose sur l'emploi de pesticides synthétiques, inorganiques, botaniques et biologiques. Ces produits tuent les ennemis ciblés, en limitent les populations et sont d'importants outils de protection des cultures quand ils font partie d'un programme de LI.
On distingue trois familles de nuisibles : Les insectes rampants : cafards ou blattes, fourmis, puces, punaises de lits. Les insectes volants : guêpes, frelons, moustiques, mouches, abeilles, mites alimentaires, mites de vêtement. Les insectes xylophages : termites, capricornes, fourmi charpentière, vrillette.
Pour limiter leur utilisation, plusieurs alternatives existent, comme le choix des semences, le recours à des produits de biocontrôle ou encore le développement de l'agriculture digitale, qui permet d'agir avec précision sur l'ensemble des paramètres des cultures, dont leur traitement.
Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreuses solutions naturelles pour lutter contre ces parasites issus de la nature. Depuis plus de trente ans, Biobest, pionnier mondial de la production de bourdons, est l'une des principales entreprises dans le domaine de la protection naturelle et intégrée des cultures.
Quelques moyens de lutte contre les moustiques : - utilisation de moustiquaires imprégnées ; - suppression des gîtes larvaires ; - épandage de couche de pétrole ou d'huile de vidange { la surface des eaux stagnantes ; - lutte chimique ; - lutte biologique.
Méthode de lutte visant à soigner une plante déjà malade ou attaquée par un ravageur.
La protection des plantes peut être assurée par une lutte chimique aveugle qui consiste à répandre des pesticides (insecticides, acaricides, fongicides, herbicides, etc.) souvent à forte dose et sans se soucier du niveau des populations des organismes nuisibles (ravageurs, pathogènes et les mauvaises herbes).
La lutte biologique met en jeu l'élevage en masse et le lâcher d'ennemis naturels tels que des parasitoïdes ou des prédateurs afin de lutter contre les insectes nuisibles d'une manière respectueuse de l'environnement.
Ce sont actuellement les insecticides les plus utilisés contre les acridiens; il s'agit par exemple du fénitrothion, du malathion, du chlorpyrifos et de bendiocarb. Ces insecticides ont une action relativement rapide (2 à 8 heures), sont relativement peu rémanents mais sont des composés à spectre très large.
Favoriser les ennemis naturels par exemple grâce à la climatisation, aux plantes refuges, aux endroits de nidification ou aux abris. 2/3.1. Disposer de l'information relative aux principales maladies, mauvaises herbes et organismes nuisibles et utiles pour ses cultures.
Elle consiste en l'élevage de masse d'insectes – modifiés génétiquement ou non −, dont les mâles sont ensuite relâchés afin, soit qu'ils stéri- lisent les femelles, soit qu'ils leur transfèrent des mutations létales ou qui altéreront leur capacité à transmettre une maladie.
En effet, il a toujours été nécessaire de maintenir les cultures exemptes de parasites. Pour maximiser la production alimentaire, il est avantageux de protéger les cultures contre les espèces concurrentes des plantes, et contre les herbivores et phytophages en concurrence avec les humains.
Une autre exigence de la lutte chimique contre Coelaenomenodera est d'obtenir une mortalité très élevée, cela en raison surtout de sa fécondité généralement très forte. Pour de nombreuses espèces d'insectes phyllophages, notamment parmi les lépidoptères, une mortalité après traitement située entre 80 et 90 p.
Le paillage : en recouvrant le sol autour des plantations de paille, de feuilles mortes, d'écorces de conifère… ou de plastique, on limite l'évaporation pendant l'été et l'on protège certaines plantes du gel pendant l'hiver. Le binage : il a pour but de ralentir l'évaporation.
Type d'activité
Les herbicides, les fongicides et les insecticides peuvent être désignés selon leur façon d'agir sur les organismes indésirables.
Les insecticides de synthèse regroupent les organochlorés (dichloro-diphényl-trichloréthane, ou D.D.T.), les organophosphorés (malathion), les carbamates. Les insecticides d'origine végétale sont représentés surtout par la nicotine, les pyréthrinoïdes (dérivés du chrysanthème), la roténone.
Il suffit de placer des graines de romarin, basilic, thym, menthe et lavande aux fenêtres de la maison pour tuer les mouches. Les fleurs de lavande feront fuir les mites, les mouches, les puces et les moustiques tandis que le laurier contient une substance appelée cinéole, qui tue les insectes et les cafards.
Les insectes parasites ou Insectes entomophages ont pour hôtes d'autres insectes. La plupart des insectes sont attaqués par un ou plusieurs autres insectes parasites. Ce parasitisme est le plus souvent exercé sur les larves tandis que les adultes, le plus souvent, mènent une vie libre.