Etablir, avec les membres du logement, les mesures de protection et d'évacuation, un lieu de rassemblement et un abri ; Couper le gaz, l'électricité et l'eau ; Fixer les meubles et les appareils lourds au plancher ou au mur ; Eviter de poser des objets en hauteur.
La population sera donc amenée à jouer un rôle actif pour se protéger des effets du tsunami : selon l'ampleur de ce dernier, elle devra quitter les plages, voire évacuer certaines zones pour se réfugier soit sur les hauteurs, soit dans un bâtiment suffisamment haut et robuste pour assurer la sécurité de cette dernière.
La France compte également plus de 12.000 km de côtes Outre-mer, dans tous les océans du globe. Le risque de tsunami existe particulièrement à La Réunion, dans le Pacifique et aux Antilles.
Un tsunami peut survenir après un séisme, lors d'un mouvement du plancher océanique le long d'une faille. La plupart des tsunamis sont produits par des mouvements de plaques à l'endroit où une plaque océanique et une plaque continentale sont en contact, dans une région qu'on appelle « la frontière de plaques ».
Le tsunami de Lituya
En 1958, un méga tsunami d'une hauteur de 523 mètres de haut (plus que deux fois l'empire state building), le record mondial, est survenu dans la baie de Lituya en Alaska.
Un des moyens essentiels de prévention est l'adoption par les citoyens de comportements adaptés face aux risques naturels. La loi du 22 juillet 1987 impose d'informer préventivement les populations des risques auxquels ils sont exposés et des mesures de sauvegarde qui les concernent.
La réduction des risques de catastrophes est réalisée grâce à des efforts qui visent: à réduire le niveau d'exposition aux aléas; à réduire le degré de vulnérabilité des personnes, collectivités, infrastructures, actifs, processus, services, etc .; à augmenter le niveau de préparation des communautés.
Les députés suggèrent de restreindre la monoculture et d'encourager le reboisement pour lutter contre les inondations et la désertification. Les zones du réseau Natura 2000 touchées par des incendies ou des inondations de- vraient aussi être réhabilitées par les fonds communautaires.
Grimpez sur le toit d'une habitation ou la cime d'un arbre solide ; en dernier recours, accrochez-vous à un objet flottant que le tsunami charrie. Ne prenez la mer sous aucun prétexte. Ne téléphonez qu'en cas d'urgence vitale, pour laisser les secours disposer au mieux des réseaux téléphoniques.
Des mesures préventives. Constructions de maisons, d'immeubles, de ponts aux normes parasismiques (ils peuvent résister jusqu'à une magnitude 8). Éducation des populations : au Japon ou au Mexique, on pratique des exercices d'alerte. Évacuation des populations en cas d'alerte : c'est le moyen le plus efficace.
La construction parasismique est un des meilleurs moyens de réduire les dégâts que pourrait produire un fort séisme. C'est une mesure de long terme qui nécessite une bonne évaluation de l'aléa sismique pour que les normes soient adaptées.
La notion de prévention décrit l'ensemble des actions, des attitudes et comportements qui tendent à éviter la survenue de maladies ou de traumatismes ou à maintenir et à améliorer la santé.
Plusieurs documents sont consultables en mairie : le Dossier Départemental des Risques Majeurs, le Dossier d'Information Communal sur les RIsques Majeurs (DICRIM), les dossiers et les cartes du ou des Plans de Prévention des Risques Naturels (PPRN), Technologiques (PPRT) ou Miniers (PPRM) concernant la commune.
Mais l'action de l'homme est de plus en plus liée aux catastrophes : marées noires, explosion chimique ou industrielle (catastrophe de Bhopal en Inde, Tchernobyl), famine due à la sécheresse mais aussi au processus de désertification engendré par l'homme (au Sahel et en Éthiopie)…
C'est celle du RISQUE : R(risque) = A(aléa) * E(enjeux) * V(Vulnérabilité). Nous parlons de RISQUE lorsque tous les éléments de cette équation sont réunis. Le Risque est la perception d'un danger possible, qui peut être prévisible ou non. Si l'une de ces composantes est nulle, le RISQUE s'annule automatiquement.
Remplacer ce qui est dangereux par ce qui l'est moins ; Planifier la prévention en y intégrant technique, organisation et conditions de travail ; Prendre des mesures de protection collective ; Donner les instructions appropriées aux travailleurs.
Pour réduire notre vulnérabilité, il est important de développer une culture du risque : prendre conscience des risques, les connaître et les garder en mémoire ; apprendre à les prévenir et éviter de s'exposer ; savoir réagir en cas d'alerte et se mettre en sécurité.
Les trois sphères ainsi définies vont être celles de l'amour, du droit, et de la solidarité.
Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
Une alerte enclenchée en avril 2021
La dernière alerte tsunami en France remonte en avril 2021.
Les pays les plus touchés par les catastrophes naturelles sont l'Asie, l'Afrique,et l'Australie même si l'Amérique du Sud est touchée aussi.. eu au Japon s'est produit le 11 mars 2011,sur la Côte du Tōhoku.
Ce phénomène est observé le plus souvent dans l'océan Pacifique. Un tsunami n'est pas constitué d'une seule vague mais de plusieurs, qui peuvent traverser l'océan à une vitesse de plus de 800 km/h. Au large, plusieurs centaines de kilomètres peuvent séparer deux vagues géantes.
Sont classiquement distinguées la prévention primaire qui agit en amont de la maladie (ex : vaccination et action sur les facteurs de risque), la prévention secondaire qui agit à un stade précoce de son évolution (dépistages), et la prévention tertiaire qui agit sur les complications et les risques de récidive.