Typologie chez Gérard Genette Genette propose pour cela deux oppositions : Niveau narratif:
Les niveaux narratifs. La question de la personne concerne la relation du narrateur et du personnage. Il s'agit seulement de savoir si un narrateur est ou n'est pas un personnage de l'histoire qu'il raconte.
Exemples de textes à dominantes narratives : • récit; • roman; • récit d'aventures; • légende ou • récit ou roman mythe; fantastique; • nouvelle; • récit autochtone • mémoires; traditionnel; • récit de vie; • discours; • récit de voyage; • conte; • récit historique; • fable; • etc.
Ces procédés relèvent de la narration (la façon de raconter l'histoire), c'est-à-dire la manière dont les informations sont communiquées au public : choix du point de vue et de la structure, utilisation ou non de l'insert, l'ironie dramatique, la surprise, le mystère, le time lock, les flash-backs…
Un texte narratif décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Il est caractérisé par des verbes d'action et de mouvement qui indiquent la progression de l'histoire, à laquelle participent un ou des personnages. Le narrateur peut, aussi, être un personnage de l'histoire qu'il raconte.
La structure narrative a plusieurs catégories secondaires qui permettent de classer l'information et de comprendre le texte: la situation initiale, l'élément déclencheur, les péripéties et la situation finale.
Comme son nom l'indique, le style narratif consiste à narrer des histoires, des évènements en impliquant des personnages. Il est question pour l'auteur de partager des récits plus ou moins long dans le temps et l'espace. Ces récits peuvent être tirés de faits réels ou de fiction en fonction des aptitudes de l'auteur.
Un texte narratif est une histoire réelle ou fictive racontée à l'aide d'un narrateur. L'histoire racontée peut être vraisemblable ou invraisemblable. Il s'agit d'un texte qui décrit une succession de faits qui s'enchaînent. Il présente un ou des personnages qui évolue(nt) dans un temps donné et un lieu donné.
— Je cherche Curley, dit-elle. » NARRATEUR OMNISCIENT : Aussi appelé « narrateur Dieu », ce type de narrateur a une vue d'ensemble de la situation : il connaît le passé et l'avenir, ainsi que ce que les personnages pensent et ressentent. C'est un narrateur absent de l'histoire, externe, qui sait tout et qui voit tout.
L'ordre du récit Lorsqu'un narrateur raconte des évènements dans l'ordre où ils ont eu lieu, on dit que le récit est chronologique. Mais le narrateur peut aussi faire des retours en arrière (appelés flashbacks au cinéma), pour évoquer par exemple le passé d'un personnage.
Point de vue omniscient
Le narrateur omniscient connaît tout des personnages et peut voir tous leurs faits et gestes. C'est le point de vue d'un dieu, d'un narrateur démiurge, qui sait tout sur les personnages. C'est donc une focalisation totale, subjective et exhaustive.
Le schéma narratif : exemple du chaperon rouge
Dans la situation initiale, tout va bien, le petit chaperon rouge vit avec sa maman et va rendre visite à sa grand-mère. Puis arrive l'élément perturbateur et c'est bien sûr, la rencontre avec le loup. Les péripéties, c'est tout ce qui se passe dans la forêt après.
Le schéma narratif fait apparaître la trame de la fiction car il organise tout le déroulement des actions. Traditionnellement, et sur le modèle du conte, la narration s'organise en plusieurs étapes. – La situation initiale : elle constitue le début de la fiction. Elle est un état d'équilibre.
Le texte narratif sert à raconter une histoire, généralement fictive. L'auteur fait le récit d'une chaîne de péripéties vécues par les personnages. Il cherche aussi à divertir son public. Quelques textes serviront également à enseigner une morale ou à favoriser l'ouverture d'esprit, à faire réfléchir…
Le temps de narration est le temps principal d'un récit en français : passé simple, passé composé ou présent. Il est employé pour les évènements considérés comme principaux, qui constituent la trame de l'histoire et y apparaissent dans l'ordre selon lequel ils se sont réellement produits.
Le nom incipit (du verbe latin incipere : « commencer », et prononcé /ɛ̃.
Dénouement ou élément de résolution : il met un terme aux actions et conduit à la situation finale. Situation finale ou explicit : c'est le résultat, la fin du récit qui redevient stable.