La RSE comporte un volet social important qui se traduit par des objectifs en matière de conditions de travail, de bien-être et de motivation des collaborateurs. Les actions mises en place visent à favoriser la qualité de vie au travail, à encourager le dialogue dans un cadre de travail serein.
Au vu de la définition ci-dessus, nous pouvons voir que la RSE se caractérise par trois piliers : le pilier économique, le pilier environnemental et le pilier social. Ces trois piliers sont interconnectés, ils s'articulent entre eux et ne peuvent fonctionner l'un sans l'autre.
Le premier objectif de la RSE est de rendre systématique la prise en compte des enjeux du développement durable, dans la stratégie des entreprises. C'est donc en cela qu'elle est indispensable : c'est une fonction transverse qui a pour vocation d'outiller les autres équipes.
Limiter le gaspillage, faire des économies
Réaliser des économies d'énergie, trier ses déchets, utiliser moins de papier : ces gestes du quotidien permettent de réaliser des économies pour l'entreprise d'un côté, et de préserver les ressources de la planète de l'autre.
La RSE peut se définir comme tout ce l'entreprise met en place pour limiter les impacts négatifs de son activité et améliorer son environnement, qu'il soit humain, social ou naturel. Cette responsabilité se pratique sur une base volontaire.
La RSE est une obligation légale pour certaines organisations, mais elle est aussi l'occasion, pour l'ensemble d'entre elles, de devenir plus responsables, engagées et respectueuses de l'environnement et de la société.
Réduire les coûts et les risques grâce à la RSE
La liste d'actions à mettre en place est longue. Cela induit par exemple une meilleure gestion des déchets, une réduction de la consommation d'énergie, une amélioration de la qualité de vie au travail.
La gouvernance est une question centrale dans la mise en œuvre d'une démarche RSE. Elle permet de prendre les décisions en vue de réaliser les objectifs définis en matière de développement durable.
Pour pouvoir mesurer votre RSE, vous devez l'auditer.
Le diagnostic de performance globale : un outil gratuit d'évaluation en ligne développé en 2008 par le CJD (Centre des jeunes dirigeants). Il permet de s'auto-évaluer, de piloter sa démarche et de se comparer aux autres entreprises.
Le reporting RSE est une démarche qui donne l'opportunité à l'entreprise de quantifier son impact sur l'ensemble des dimensions du développement durable et qui permet par la suite de l'améliorer. L'entreprise aura ainsi les informations nécessaires pour optimiser ses efforts.
Aux côtés des risques sociaux, industriels, environnementaux ou économiques, la RSE est alors perçue comme un risque règlementaire, une menace pesant sur l'entreprise, non pour elle-même mais en cas de non-observance de ses principes.
L'économiste Howard R. Bowen est souvent désigné comme le père fondateur de ce champ d'études (Carroll, 1979, 1999 ; Wood, 1991). Il a su décrire et structurer les approches théoriques en matière de RSE dans son livre Social Responsibilities of the Businessman (SRB).
Depuis la fin des années 1990, le concept de responsabilité sociétale des entreprises a fait son entrée dans le débat international. Plusieurs organisations internationales ont apporté leur contribution au développement de la RSE dans le monde.
En effet, la stratégie traditionnelle appliquée à la communication sur la RSE présente plusieurs inconvénients : le faible contrôle de la conformité de la communication avec la réalité des pratiques, la communication trompeuse ou la communication ambiguë.
La RSE vient nourrir la mission, tandis que la mission vient orienter la RSE. La mission est donc plus engageante, stratégique et globale que la RSE.
Le caractère clé d'une politique RSE vient d'abord du fait que c'est une demande des consommateurs. Selon une étude publiée par le Natural Marketing Institute, 65 % des Français choisissent d'acheter ou au contraire de boycotter les marques, en fonction de leur perception des valeurs qu'elles défendent.
Dans le cadre des grandes entreprises, il y a la plupart du temps un responsable RSE ou bien un directeur du développement durable et de la responsabilité sociale chargé de la coordination des actions RSE menées par l'entreprise. Cela prend place le plus souvent dans un département dédié entièrement à ces questions là.