Au total, de 1948 à 1951, les États-Unis ont versé plus de 10 milliards de dollars, dont les trois quarts en dons sans contrepartie. Le reste est composé de dons conditionnels ou de crédits remboursables. Le Royaume-Uni a reçu plus de 26% du financement, la France 20%, l'Allemagne de l'Ouest plus de 11%, l'Italie 10%.
D'après cette déclaration du président américain Harry Truman, les Etats-Unis veulent aider économiquement les pays européens pour améliorer les conditions de vie des populations dans ces Etats, contribuer à leur reconstruction après la seconde guerre mondiale et préserver la paix.
Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Finalement, seize pays s'empressent d'accepter le plan Marshall : Autriche, Belgique, Danemark (avec les îles Féroé et le Groenland), France, Grèce, Irlande, Islande, Italie (et San Marin), Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal (avec Madère et les Açores), Royaume-Uni, Suède, Suisse (avec le Liechtenstein) et Turquie ...
Marshall veut aider l'Europe (y compris l'URSS) à se remettre sur pied au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Le facteur déclenchant de son plan est la Grèce, victime d'une violente guerre civile entre communistes et libéraux et menacée de tomber sous la coupe des premiers.
Finalement, ils ne se contentent pas de cette solution et le 5 juin 1947, le secrétaire d'État George C. Marshall annonce la création d'un plan d'aide financière destiné à tous les pays qui le souhaitent. Appelé à l'origine Programme de rétablissement européen, il est rapidement rebaptisé plan Marshall.
Les principaux bénéficiaires du plan Marshall ont été la Grande-Bretagne et la France, qui ont reçu 49 % des aides américaines (26 % pour les Britanniques et 23 % pour les Français).
Le plan Marshall lancé par les Américains, permet en partie à l'Etat de financer la reconstruction du pays. Les travaux sont confiés à de grands architectes, par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme.
La guerre froide prend fin avec la disparition de l'un des principaux protagonistes, et laisse la place à une unique super-puissance : les Etats-Unis, pour un nouvel ordre mondial.
Marshal est un mot anglais qui peut avoir plusieurs significations liées à l'armée ou au maintien de l'ordre. Le terme viendrait du vieux haut-allemand marah, « cheval », et schalh, « serviteur », qui a donné le mot français maréchal et son dérivé maréchaussée (marshalcy en anglais).
Longue période qui va de la fin de la Seconde Guerre mondiale jusqu'à la chute du mur de Berlin (1989). Conflit larvé, marqué par une rivalité et un affrontement sans pour autant mener à une guerre générale. Deux camps, chacun dirigé par une superpuissance, s'affrontaient: L'Ouest, dirigé par les États-Unis.
Le refus soviétique de l'aide américaine
Molotov refuse de s'associer à un plan d'ensemble sous prétexte de préserver la souveraineté nationale. L'aide ne fut donc acceptée que par les pays de l'Europe de l'Ouest, l'U.R.S.S.
95 1/ La guerre froide a duré 44 ans. 2/ Elle oppose les Etats-Unis et leurs alliés (bloc de l'Ouest) à l'URSS et ses alliés (bloc de l'Est). 3/ On dit que le monde de la guerre froide est bipolaire car une grande partie des pays du monde appartient à l'un ou l'autre des deux camps.
À ce titre, la France reçoit 2815,3 millions de dollars. En contrepartie de l'aide Marshall, les États-Unis attendent de l'Europe qu'elle accomplisse un effort de coopération. L'OECE, qui survit au plan Marshall, favorise la création de nombreuses institutions européennes.
Il y a soixante-dix ans, le Plan Marshall était proposé par les États-Unis à une Europe encore exsangue de la guerre et divisée avec la partie orientale contrôlée par l'URSS. Il avait une double ambition : économique et politique, et a atteint ses objectifs contribuant à initier un début de construction européenne.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
La faute aux Wikileaks — la fuite de documents confidentiels diplomatiques américains à grande échelle — qui, au moment des émeutes de Clichy-sous-Bois en 2005, révélaient que les USA reprochaient à la France de « ne pas considérer ses compatriotes à la peau sombre et musulmans comme des citoyens à part entière ».
Marshall, présente les principaux éléments de ce qui va devenir le plan Marshall. Celui-ci a pour objectif de stimuler le redressement économique de l'Europe après la Deuxième Guerre mondiale et de contribuer à freiner la menace posée par l'expansionnisme communiste.
Manque de coordination des politiques économiques, pays membres qui ne se prêtent plus d'argent entre eux, échanges commerciaux trop faibles : l'hétérogénéité de la zone euro ne cesse de grandir. Au point de menacer à terme son existence, estime le chef économiste de Natixis.
Le 12 mars 1947, le président présente devant le Congrès américain sa doctrine du containment, qui vise à fournir une aide financière et militaire aux pays menacés par l'expansion soviétique.
Molotov refuse le plan Marshall car l'Union soviétique ne veut rien devoir aux États-Unis. Elle oblige d'ailleurs les pays du bloc de l'Est à faire de même.
Du rôle des États-Unis pendant la seconde guerre mondiale on retient souvent le débarquement allié de Normandie, qui permet de consacrer le pays comme « libérateur de l'Europe ». On oublie ainsi qu'entre 1939 et 1941 Washington préférait la neutralité et l'isolationnisme au « combat pour la liberté ».
Les indemnités versées aux particuliers, entreprises, collectivités locales et associations pour la réparation des dommages de guerre qu'ils ont subis, sont souvent nécessaires. Mais, elles sont plus facilement financées lorsque l'Etat a été victorieux et reçoit le versement d'une indemnité.