La luxure (luxuria en latin) : plaisir sexuel recherché pour lui-même. L'envie (invidia en latin) : la tristesse ressentie face à la possession par autrui d'un bien, et la volonté de se l'approprier par tout moyen et à tout prix (à ne pas confondre avec la jalousie).
La luxure, c'est la recherche déréglée des plaisirs sexuels et plus généralement la prédominance accordée aux plaisirs de la chair. C'est la part animale dans tout ce que cette part a d'incontrôlable mais aussi de fondamentalement dérangeant.
Six siècles plus tard, Thomas d'Aquin arrête la nomenclature définitive des sept péchés capitaux qui représentent aussi bien désormais sept vices fondamentaux : l'orgueil, l'avarice, la luxure, l'envie, la gourmandise, la colère, la paresse.
La liste que nous connaissons aujourd'hui a été fixée par Thomas d'Aquin. Elle pointe l'orgueil et l'envie comme vices irrécupérables et place gourmandise et luxure en bas de l'échelle. Au centre, la colère, l'avarice et la paresse.
Thomas les péchés les plus grave sont les péchés qui sont directement contre Dieu : L'infidélité, le désespoir et la haine de Dieu. La passion peut indirectement mouvoir la volonté, et cela de deux façons: – En épuisant l'énergie de la volonté.
Jacobus Arminius a défini le péché impardonnable comme le rejet et le refus de Jésus-Christ par une méchanceté et une haine déterminées contre le Christ.
L'Église catholique romaine indique sept péchés capitaux, desquels découlent tous les autres : l'acédie (la paresse), l'orgueil, la gourmandise, la luxure, l'avarice, la colère, et l'envie.
Un moment important dans l'histoire du blasphème est celui où fut inventé le huitième péché capital, le « péché de langue » (peccatum linguae), au milieu du xiii e siècle.
Ce sont l'orgueil, la gourmandise (ou addiction), la paresse (ou acédie, la négligence spirituelle), la luxure, l'avarice, la colère et l'envie. Ils sont « capitaux » au sens où ils sont la cause, donc à la tête, d'autres péchés ; ce sont des mobiles pour commettre tous les crimes.
La gourmandise dans les 7 péchés capitaux
La gourmandise est un péché car les gourmands sont suspectés de manger trop et sans savourer mais aussi de faire preuve de faiblesse ou de dépendance vis-à-vis de certains aliments. Elle est donc souvent confondue avec la voracité.
Péché de chair : désigne le péché de luxure. Doux péché : désigne un péché qui ne semble pas provoquer de conséquences néfastes immédiates ou futures car il est lié au plaisir et au bien être. Cette expression est une manière de s'excuser, mais surtout de relativiser son acte.
- Le péché véniel est une désobéissance légère à la loi divine par laquelle on ne manque que légèrement à quelque devoir envers Dieu, envers le prochain, et envers soi-même.
[JOHANNA LEGUERRE - AFP] Au XVe siècle, lorsque Gutenberg imprime la Bible, les autorités religieuses affirment que c'est Dieu lui-même qui a dicté les textes à des prophètes, à commencer par Moïse pour le Pentateuque, soit les cinq premiers rouleaux de l'Ancien Testament qui correspond à la Torah juive.
Contre toi, et toi seul, j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Détourne ta face de mes fautes, enlève tous mes péchés. Crée en moi un cœur pur, ô mon Dieu, renouvelle et raffermis au fond de moi mon esprit. Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne.
Pour les théologiens du Moyen Âge, comme le rapportent Carla Casagrande et Silvana Vecchio dans leur ouvrage Histoire des péchés capitaux au Moyen Âge, l'avarice est l'amour excessif de la possession de richesses, le plaisir particulier de l'âme, la possession, et de l'esprit, la jouissance de la possession.
Suivant le catéchisme de l'Église catholique, un péché est mortel s'il a pour objet une « matière grave » et s'il est commis en pleine conscience et avec un entier consentement, à la différence du péché véniel qui affaiblit la grâce divine sans la supprimer.
Par exemple, un moyen mnémotechnique de se rappeler des sept péchés capitaux : il faut retenir le groupe nominal « Ce galop », pour « Colère, Envie, Gourmandise, Avarice, Luxure, Orgueil, Paresse ».
Le péché originel est une doctrine de la théologie chrétienne qui décrit l'état dégradé de l'humanité depuis la Chute, c'est-à-dire la désobéissance d'Adam et Ève, premiers êtres humains créés par Dieu : dans le Livre de la Genèse, ils mangent le fruit défendu de l'arbre de la connaissance du bien et du mal.
« Le péché est une faute contre la raison, la vérité, la conscience droite; il est un manquement à l'amour véritable, envers Dieu et envers le prochain, à cause d'un attachement pervers à certains biens. Il blesse la nature de l'homme et porte atteinte à la solidarité humaine.
C'est le pape Grégoire le Grand mort en 604, dans un passage de ses Morales sur Job , qui fit de l'orgueil la « racine de tous les maux ». En dériveraient les sept vices principaux : vaine gloire, envie, colère, tristesse, avarice, gourmandise et luxure.
Celui qui ne croit pas en la présence vraie, réelle, et substantielle du Christ en l'eucharistie ne peut pas communier. En outre, il faut être un membre vivant du Corps du Christ qui est l'Eglise.
Une prohibition analogue écarte de l'autel, dans les oblations, le pain levé et même le miel, tenu pour matière fermentée (Lév., 2, 11). D'autre part, le vin et la bière sont interdits aux prêtres qui vont sacrifier (Lév., 10, 9 ; Éz., 44, 21), et le trente et unième proverbe fait la même recommandation aux rois.
Dans l'enseignement de l'Église, le péché par omission est un manquement à faire ce que l'on peut faire et/ou que l'on devrait faire. Considérée comme étant une erreur, elle devient un péché si elle est commise avec une intention consciente, et a fortiori lorsqu'elle est commise de manière délibérée.