La plupart des personnalités de l'Éducation nouvelle participent à ces congrès, notamment Maria Montessori, Roger Cousinet, ou encore A.S. Neill. Ils publient d'autre part leurs travaux dans la revue de la ligue Pour l'ère nouvelle, qui paraît dès 1922.
Ses membres proviennent d'horizons divers, professionnels de l'éducation (éducateurs, instituteurs, directeurs), scientifiques (biologistes, médecins, psychologues), intellectuels (philosophes, écrivains, penseurs), mais tous sont convaincus que seule une réforme profonde de l'éducation pourra pacifier le monde et ...
L'expression « éducation nouvelle » désigne un mouvement et des essais pédagogiques qui se sont développés depuis la fin du 19ème siècle et se réclament de l'héritage d'illustres théoriciens (Rousseau) et de précurseurs glorieux (Pestalozzi, Froebel, Tolstoï).
L'Éducation Nouvelle a été pensée, en premier lieu par des théoriciens, philosophes comme Dewey, psychologues comme Claparède, sociologues comme Ferrière, inspecteurs de l'enseignement comme Kerschensteiner. Il a été mis en œuvre par des praticiens comme Pestalozzi ou Freinet.
Les auteurs présentés: Rousseau (Genevois, 1712-1778), Pestalozzi (Suisse, 1746-1827), Fröbel (Allemand, 1782-1852), Robin (Français, 1837-1912), Ferrer (Espagnol, 1859-1909), Steiner (Autrichien, 1861-1925), Dewey (Américain, 1859-1952), Decroly (Belge, 1871-1932), Montessori (Italienne, 1870-1952), Makarenko (Russe, ...
« Comenius (en tchèque Jan Komensky) passe pour être le fondateur, le père de la pédagogie de la modernité. » Il composa sa Didactica Magna (Grande Didactique) entre 1628-1632, avec une édition complète en 1657. Il promet « un art universel de tout enseigner à tous ».
Trois grands principes fédèrent les écoles nouvelles : la centration sur l'enfant, l'éducation morale (conduisant à l'autonomie mais aussi à l'entraide et à la coopération) et la pratique des méthodes actives.
Johan Heinrich Pestalozzi (1746 - 1827) est un pédagogue suisse, il fut un homme de réflexion et, avant tout, un passionné d'action. Il est le père de la pédagogie moderne.
4Comenius, Condorcet et Dewey peuvent être rapprochés en ce que leur influence fut considérable au-delà de leur temps et présida à de profondes réformes éducatives. 5Comenius, tout comme Montaigne, part de la critique de la tradition éducative médiévale.
la direction départementale de la cohésion sociale, les autres services de l'État concernés (Culture, Ville, Famille…), la caisse d'allocations familiales, les associations de jeunesse et d'éducation populaire, sportives, ainsi que les associations de parents.
L'éducation nouvelle est un courant pédagogique qui défend le principe d'une participation active des individus à leur propre formation. Elle déclare que l'apprentissage, avant d'être une accumulation de connaissances, doit être un facteur de progrès global de la personne.
Elle prône une éducation globale, accordant une importance égale aux différents domaines éducatifs : intellectuels et artistiques, mais également physiques, manuels et sociaux. L'apprentissage de la vie sociale est considéré comme essentiel.
L'idée de l'école est née il y a un peu plus de 2300 ans, dans la tête d'un homme : Aristote, un philosophe grec. Vers 789, Charlemagne, le roi des Francs, décide d'ouvrir des écoles dans tout le royaume. Avant, seuls les religieux étaient éduqués.
La notion “andragogie” c'est l'éducateur Alexander Kapp qui l'a inventé en 1833. Ce concept a été développé aux États-Unis dans les années 1950 par Knowles (professeur d'université) en se focalisant sur l'éducation et la formation des adultes.
Pédagogie de la transmission, behaviorisme, constructivisme, socioconstructivisme, et le tout nouveau connectivisme correspondent à des grands courants de la pédagogique, mais aussi à des grilles de lecture des processus entrant en jeu dans l'acte d'apprendre, et celui de transmettre.
Au total, il semble bien que l'Éducation nouvelle ait mis en valeur des « notions » – l'activité, la motivation, le projet, le respect de l'enfant, la coopération, la formation à la liberté – sans stabiliser des « concepts » : toutes ces notions renvoient, en effet, à des visions différentes de l'éducation et de la ...
La pédagogie Montessori s'appuie sur 2 étapes. L'observation de l'enfant, pour ensuite pouvoir lui présenter des activités et un matériel adaptés à ses besoins personnels et à son rythme. L'idée est de lui proposer un environnement préparé spécialement pour lui, pour l'aider à acquérir confiance en soi et autonomie.
Une méthode visant à développer ses propres compétences et acquérir de nouvelles connaissances de manière plus efficace. Cela correspond bien au fonctionnement du cerveau humain : celui-ci ne stocke pas simplement les informations dans des tiroirs, mais les organise aussi en réseaux complexes.
Dans l'optique de Rousseau, la situation doit changer du tout au tout. Selon lui, il ne faut pas traiter l'enfant comme un moyen, mais plutôt comme une fin absolue. Pour lui l'éducation ne doit pas chercher à former un type d'homme ou de femme en particulier, mais bien l'homme et la femme dans leur essence même.
Célestin Freinet, instituteur, est certainement l'un des plus grands pédagogues français du xxe siècle. Son nom, qui est aussi celui de son mouvement, le « mouvement Freinet », est connu dans des dizaines de pays, en Europe bien sûr, mais aussi en Amérique centrale, en Amérique latine, en Afrique,...
En accord avec sa pensée politique et sociale, Rousseau apporte une grande contribution à la pédagogie avec sa pensée philosophique sur l'éducation. Ainsi, dans Emile, ou de l'Education, il propose une évolution naturelle de l'enfant et de l'homme. En effet, Rousseau pense que ces derniers sont nobles par nature.