Les poèmes contenant « des passages ou expressions obscènes et immorales » étaient : Les Bijoux, Le Léthé, A celle qui est trop gaie, Femmes damnées, Lesbos et Les Métamorphoses du vampire . Ces six poèmes devaient être retranchés du recueil.
Ces poèmes condamnés pour « un réalisme grossier et offensant pour la pudeur » et des « passages ou expressions obscènes et immorales » resteront interdits de publication en France jusqu'à ce que la Cour de cassation rende, le 31 mai 1949 , un arrêt annulant la condamnation de 1857.
En effet, le livre est condamné pour «délit d'outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs», à cause de «passages ou expressions obscènes et immorales ». Baudelaire et son éditeur doivent payer une amende et retirer six poèmes du livre.
Il est censuré en 1857 pour avoir publié son recueil Les Fleurs du mal , qui présente, selon Napoléon III, le Ministre de l ' Intérieur de la France et le Tribunal Correctionnel, « une offense à la morale publique et aux bonnes mœurs ».
Publié en 1857, il voulait intituler « Les fleurs du mal » d'un tout autre nom : « les lesbiennes ». Il cherchait à choquer les bourgeois. Il songea également à « Les Limbes ». « Les Fleurs du mal » est un mélange détonant : cadeau empoisonné.
Si l'être est envahi par l'angoisse, c'est parce qu'il aspire au bonheur mais que rien ici-bas ne peut le contenter. Le poète est donc partagé entre un sentiment de spleen, d'ennui, de mélancolie, et son aspiration à l'idéal.
Les amours avec Jeanne durèrent plusieurs années, ce qui ne l'a pas empêché de rencontrer parallèlement Marie Daubrun et Apollonie Sabatier qui l'ont également beaucoup inspiré. Mais sa principale source d'inspiration reste très certainement sa mère.
Parmi les poèmes les plus connus : - l'« Albatros », qui dévoile l'analogie entre « le[s] vaste[s] oiseau[x] des mers » persécuté par les marins sur le pont du navire et le poète, « Prince des nuées » que « ses ailes de géant [l] empêchent de marcher ».
Le spleen baudelairien désigne une profonde mélancolie née du mal de vivre, que Charles Baudelaire exprime dans plusieurs poèmes de son recueil Les Fleurs du mal. Quoiqu'il l'associe, discrètement, pour qui veut le lire, non pas à un véritable mal mais plutôt à une rage de vivre.
« La mort » est la dernière section des Fleurs du mal de Baudelaire. Elle est la dernière force permettant au poète d'échapper au spleen. Dans « La mort des amants », il évoque l'idée d'un bonheur futur pour les amants dans une réalité autre que celle dans laquelle ils ont vécu.
Des difficultés à utiliser ces médias ? Les Bijoux est un poème écrit par Charles Baudelaire et publié pour la première fois dans Les Fleurs du mal en 1857, puis censuré dans l'édition de 1861 à cause d'une condamnation de Baudelaire pour « outrage à la morale publique et aux bonnes mœurs ».
Littéraire. Transformation de la réalité banale en une fiction poétique, miraculeuse : L'alchimie du verbe, de la douleur.
Parce que le Beau est toujours étonnant, il serait absurde de supposer que ce qui est étonnant est toujours beau (II, 616). » Baudelaire s'élève contre le public moderne qui demande à être épaté par des bizarreries artificielles et des « stratagèmes indignes ».
Finalement furent incriminés treize poèmes : quatre pour outrage à la morale religieuse, Le Reniement de saint Pierre, Abel et Caïn, Les Litanies de Satan, Le Vin de l'assassin ; et neuf pour outrage à la morale publique et aux bonnes moeurs, Les Bijoux, Sed non satiata, Le Léthé, A celle qui est trop gaie, Le Beau ...
La structure de l'édition de 1861 comprend six sections : Spleen et idéal (85 poèmes) ; Tableaux parisiens (18 poèmes) ; Le Vin (5 poèmes) ; Fleurs du Mal (9 poèmes) ; Révolte (3 poèmes) ; La Mort (6 poèmes).
Le recueil des "Fleurs du Mal" est censuré lors de sa parution en juin 1857. L'œuvre choque par son inspiration maléfique, le caractère morbide, sensuel ou charnel des poèmes ou encore par son ignorance de la morale religieuse. Rien n'est vulgaire ni obscène pour Baudelaire, à la recherche du Beau.
L'Homme et la Mer.
Dessin de Charles Baudelaire représentant Jeanne Duval, la « Vénus noire ». Maîtresse de Charles Baudelaire. Jeanne Prosper Caroline Lemer dite Jeanne Duval, née vers 1827 vraisemblablement à Jacmel (Haïti) et morte dans les années 1870 sans doute à Paris, est une actrice et danseuse française.
Idéal baudelairien. L'idéal, chez Baudelaire, peut se résumer par la volonté de voir Dieu, ou à tout le moins la beauté par laquelle celui-ci se manifeste : cette ascension morale procure une joie et une ardeur qui s'oppose à la réalité spleenétique de sa vie habituelle.
1. "Demain, dès l'aube", Victor Hugo.
Baudelaire se considère comme un alchimiste qui transforme la laideur du réel en beauté : « J'ai pétri de la boue et j'en ai fait de l'or », écrit-il dans son poème « Orgueil ». Le poète se doit de transformer le réel par le verbe, en en extrayant la quintessence.
Les femmes sont omniprésentes dans Les Fleurs du mal de Charles Baudelaire. Dans la section Spleen et Idéal, on distingue généralement quatre cycles de poèmes consacrées à des femmes connues de l'auteur, dont Jeanne Duval, Apollonie Sabatier et Marie Daubrun.
L'homme et la mer.
Pendant cette période de désœuvrement, il vit avec une Abyssine chrétienne, prénommée Mariam. C'est la seule liaison connue entre Rimbaud et une femme.
Ce poème est un sonnet en alexandrins, ce qui nous montre d'ores et déjà que le sujet traité est un sujet sérieux. Les quatrains sont formés de vers en rimes croisés où l'alternance des rimes masculines et féminines est respecté et où celles-ci se répètent sur les deux quatrains. C'est donc un sonnet dit régulier.