Il dispose de nombreux pouvoirs : il commande, il protège, il juge, il administre. Les paysans dépendent du seigneur, ils construisent des villages et mettent en valeur les terres au pied du château qui symbolise le pouvoir seigneurial.
Le seigneur exerce les pouvoirs politiques sur sa seigneurie : il a le droit de ban qui est le symbole de la justice du seigneur, et détient aussi le pouvoir de haute justice selon lequel il peut condamner à mort (dans des cas graves).
Au Moyen Âge, le seigneur domine les campagnes. Dans sa seigneurie, il commande les hommes, assure la sécurité et la justice, loue des terres aux paysans et leur fournit pressoir, moulin et four. En contrepartie, les paysans doivent effectuer des corvées et payer des redevances en nature et en argent.
Les seigneurs sont des personnages puissants du royaume. Ils sont au service du roi tout en dominant la paysannerie en échange de leur protection. Et face aux invasions des IXème et Xème siècles, l'autorité des souverains carolingiens s'est émiettée entre les mains des seigneurs.
La seigneurie banale donne à son possesseur, par ailleurs seigneur foncier, des pouvoirs de commandement sur les hommes de sa seigneurie foncière, mais aussi sur ceux d'autres seigneurs fonciers et sur les alleutiers (petits propriétaires libres).
Le possesseur d'une seigneurie porte le titre de « Seigneur » ; il peut être une personne, dans la très grande majorité des cas un ressortissant de la noblesse ou de la haute bourgeoisie, mais aussi une personne morale le plus souvent une institution ecclésiastique telle une abbaye, un chapitre canonial (cathédral ou ...
Les seigneurs vivent dans des châteaux. Ils en possèdent souvent plusieurs et changent souvent de lieu de résidence. Ils veillent à maintenir leur domaine en bon état et font réaliser des constructions, par exemple des ponts et des moulins.
Concrètement, le seigneur en temps de paix n'a pas beaucoup d'occupations et cherche souvent à se divertir. Ses journées se partagent entre la chasse et la messe, ainsi que les tournois, banquets et fêtes, lorsque l'occasion se présente (suivant un calendrier religieux).
Définitions de « seigneuresse »
Le Seigneur, est le nom que les chrétiens donnent à Dieu, en parlant soit du Père (première personne de la Trinité), soit de Jésus-Christ ou de l'Esprit Saint. Il remplace l'Adonaï des Hébreux.
Les paysans de la seigneurie doivent aussi y travailler périodiquement : ces obligations constituent les corvées. Les tenures sont les terres de la seigneurie louées à vie à des paysans, appelés tenanciers. Ceux-ci payent au seigneur le cens (qui représente le loyer de la terre).
Plus communément appelée la gabelle, cette taxe imposait l'achat d'une certaine quantité de sel, marchandise indispensable à la conservation des aliments. Cet impôt fut aboli quelques siècles plus tard.
Le roi y détient le bannum (« ban » - un mot issu du francique qui dérive de l'indo-européen bha, « parler »), à savoir le pouvoir de commander, interdire, contraindre dans les domaines civil et militaire.
Le pouvoir royal est vu comme spécifique en ce qu'il s'exerce sur un territoire à des fins d'utilité publique, sans considération pour les liens féodo-vassaliques. Il se traduit principalement par l'exercice de la justice et par sa capacité à lever des troupes sur l'ensemble du territoire sur lequel il s'exerce.
Le seigneur est un titre pour désigner Dieu dans la liturgie chrétienne. Bien qu'il désigne Dieu le Père dans l'Ancien Testament, il sert aussi à nommer son fils, le Christ à partir du Nouveau Testament.
La transmission du pouvoir royal était généralement assurée par l'héritage du plus proche parent de la génération suivante : en ce cas, le régime est celui de la « monarchie héréditaire ». En théorie, cependant, le roi était « élu » — au sens premier, c'est-à-dire choisi — par ses pairs, les grands du royaume.
D'ailleurs, pendant un certain temps, au Moyen Âge, l'Église contrôle la prostitution qui est chose légale. Cependant, il est interdit aux femmes mariées, aux religieuses et aux enfants de s'y livrer. De plus, les femmes doivent être de l'extérieur de la ville afin d'éviter l'inceste.
Dans la pensée médiévale, toutes les femmes sont des « filles d'Ève ». Elles sont donc réputées faibles – dans le droit, on utilise les concepts de « sexe faible » (fragilitas sexus ou infirmitas sexus) –, versatiles, excessives – en particulier, elles parlent trop –, lascives et portées à la luxure.
Au Moyen Âge, si l'on remonte la pyramide du vassal en suzerain, le roi est au sommet : suzerain des suzerains, il est le « seigneur suprême ».
Étymologie. (1050) De l'ancien français seignor, cas régime de sire (déjà dans les Serments de Strasbourg), et qui remonte au latin seniorem , accusatif de senior « aîné, plus âgé ».
Doc 5- Qui est chargé d'amuser le seigneur Les houbadours sont charges d'amuser les seigneurs.
Une meurtrière (de l'adjectif « meurtrier ») est un terme générique qui désigne une ouverture pratiquée dans une muraille pour permettre l'observation et l'envoi de projectiles, cette embrasure typique de l'architecture militaire médiévale contribuait au développement de la défense active.
Issu du latin castellum (lieu fortifié), un château fort était au Moyen-Age une grande demeure fortifiée accueillant un seigneur, sa famille, les paysans et les soldats travaillant à son service.
L'enceinte castrale est, avec la motte castrale, le premier château fort de l'histoire. Il semble même, d'après les recherches archéologiques récentes en Normandie, qu'elle serait antérieure à la motte (avant 1066).