Au cours de la première vague, les migrants viennent directement des pays voisins de la France et s'installent avant tout dans les régions frontalières : les Belges dans le Nord, les Espagnols dans le Sud-Ouest et les Italiens dans le Sud-Est.
Les pays de naissance les plus fréquents des immigrés sont l'Algérie (12,5 %), le Maroc (11,9 %), le Portugal (8,2 %), la Tunisie (4,7 %), l'Italie (4,0 %), l'Espagne (3,5 %) et la Turquie (3,3 %). Près de la moitié des immigrés sont originaires d'un de ces sept pays (48 %).
Homo Sapiens ou "Homo Mobilis"
Nos ancêtres, les Homo sapiens sont à l'origine de la première grande vague migratoire de l'histoire humaine, qui a commencé en Afrique entre - 200 000 et - 50 000 ans, pour atteindre l'Europe autour de - 40 000 ans et l'Amérique entre - 20 000 et - 15 000 ans.
Années 1850 à 1900 : révolution industrielle
C'est le début de la première vague d'immigration en France. Suivant les régions françaises, les premiers immigrants sont les Belges et les Piémontais (nom habituellement donné aux personnes venant des États qui constitueront ensuite l'Italie) ainsi que les Suisses.
Dès la seconde moitié du XIXe siècle une immigration de masse est venue combler les pénuries de main-d'œuvre. D'abord frontalière (allemande, belge), elle s'est diversifiée à la fin du XIXe siècle, et plus encore après la Première Guerre mondiale, pour répondre aux besoins de reconstruction du pays.
Cette population se concentre principalement dans les grandes villes. Ainsi, près de 29 % de la population immigrée est regroupée dans six communes : Lille, Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d'Ascq, Amiens et Creil.
Au total, au sein de la population résidant en France, 61,6 millions de personnes ont la nationalité française et 4,2 millions ont une nationalité étrangère (6,4 % de la population). Parmi ces dernières, 0,6 million sont nées en France et 3,6 millions sont nées à l'étranger (figure 2).
Ils sont principalement originaires de l'Union européenne (34 %) et du Maghreb (29 %), puis d'Asie (14 %, dont près d'un tiers de la Turquie) et d'Afrique subsaharienne (13 %). En 2020, 6,8 millions d'immigrés vivent en France selon l'Insee, soit 10,2 % de la population totale.
C'est la Première guerre mondiale qui amorce véritablement le mouvement migratoire vers la France. Près de 500 000 soldats et travailleurs d'Algérie, du Maroc et de Tunisie sont recrutés par le Service de l'Organisation des Travailleurs Coloniaux, créé en 1916 au sein du Ministère de la Guerre.
Les trois principaux motifs d'immigration sont le motif familial, l'asile politique et le motif du travail.
Avant la Seconde Guerre mondiale, vue de Bulgarie la France est un des lieux privilégiés de la formation des jeunes élites. Elle sert également de terre d'asile politique pour les progressistes persécutés ou évincés du pouvoir.
La première migration notable remonte à l'aube des temps. Elle concerne un très lointain aïeul, Homo erectus, qui aurait migré il y a 2 millions d'années d'Afrique vers l'Eurasie. Ce fut la première « sortie d'Afrique ». En Afrique même, l'Homo erectus évolua il y a 300 000 ans vers notre propre espèce, l'Homo sapiens.
L'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine constituent les grandes zones de départ (émigration), c'est le cas, notamment, des Mexicains qui migrent vers les États-Unis, des Turcs vers l'Allemagne, des Maghrébins vers la France ou des populations du Sud-Est asiatique vers l'Australie.
Les villes qui comptent le moins d'immigrés sont principalement des villes de l'Ouest, mais aussi les villes les moins peuplées de la catégorie (celles de moins de 200 000 habitants) : on y trouve ainsi Brest, Caen, Le Mans ou encore Le Havre.
la CIA World Factbook définit les groupes ethniques de la France comme étant « celtique et latin avec des minorités germaniques, slaves, d'Afrique du Nord, d'Afrique subsaharienne, indochinoise et des minorités basques. Et pour les départements d'outre-mer : noirs, blancs, mulâtres, indien, chinois et amérindien ».
Rappel : en 2020 on comptait en France 6,8 millions d'immigrés, soit 10,2% de la population totale. 90% des immigrés résident dans l'espace des grandes aires urbaines, dont 79 % dans les grands pôles urbains. La concentration plus importante se situe dans l'aire urbaine de Paris.
Il s'agit d'une immigration de travail . Ce phénomène s'explique par plusieurs facteurs socio-économiques. Tout d'abord, la pauvreté causée par la présence coloniale de la population pousse de nombreux algériens à émigrer vers la France métropolitaine.
Ainsi, les immigrés venant d'Espagne et d'Italie sont passés de 882.000 en 2011 à 543.000 en 2021, tandis que les Maghrébins représentent 2 millions de personnes (1,63 million en 2011). Au total, près de la moitié des immigrés en 2021 sont originaires d'Afrique (3,31 millions sur 6,96).
Les nouveaux bi-nationaux franco-algériens, « Même si le chiffre de 4 millions de Franco-Algériens doit être manié avec prudence, il signale l'ampleur du phénomène ». En 2020, le président algérien Abdelmadjid Tebboune « rappelle que plus de 6 millions d'Algériens vivent en France » sans préciser de source.
887.000 immigrés nés en Algérie vivaient en France en 2021, suivis de 1.151.000 immigrés originaires du Maroc.
L'Allemagne est le pays où les étrangers sont les plus nombreux (10,6 millions). Parmi eux, 42 % sont ressortissants d'un autre pays de l'UE27. L'Espagne, la France et l'Italie accueillent un nombre similaire d'étrangers (environ 5 millions), mais ces derniers sont moins souvent ressortissants de l'UE27 (environ 30 %).
La même année, 384 000 personnes ont obtenu une protection en Europe. La grande majorité de ces premières demandes d'asile ont été faites en Allemagne (41 %), en France (13 %), en Italie (10 %) et en Espagne (9 %).
Citoyenneté qatarie
Si vous résidez légalement au Qatar depuis 25 ans sans avoir quitté le pays pendant plus de deux mois consécutifs (entre autres exigences), vous pouvez demander la citoyenneté.
Carlos Ghosn, qui a fui le Japon en présentant un passeport français pour rejoindre le Liban, possède une triple nationalité libano-brésilo-française.
C'est une première en cinq ans : le passeport japonais, habituellement en tête de classement, a été détrôné par Singapour. Les ressortissants de la cité-État peuvent voyager dans 192 pays sans visa. L'Allemagne, l'Italie et l'Espagne se hissent à la deuxième place, avec 190 pays sans visa.