La spondylarthrite ankylosante se manifeste au début par des poussées de douleurs dorsales ou lombaires (lombalgies) qui peuvent paraître banales. Ces crises durent quelques jours à quelques semaines et finissent par se calmer.
Certains facteurs, notamment la présence du gène HLA B27, semblent provoquer une mauvaise réponse immunitaire. Ainsi, dans la spondylarthrite ankylosante, le corps fabrique parfois des anticorps dirigés contre lui-même, comme dans certaines maladies auto-immunes.
La spondylarthrite ankylosante concerne essentiellement la colonne vertébrale, le bassin et/ou la cage thoracique. Elle peut se déclencher également dans les articulations des membres inférieurs, le talon, un doigt ou un orteil.
Au sein des spondylarthrites (SAI) on regroupe plusieurs maladies : spondylarthrite ankylosante, rhumatisme psoriasique, arthrites réactionnelles, rectocolite ulcérohémorragique et maladie de Crohn, rhumatisme de la pustulose palmo-plantaire et du SAPHO, ...
Lorsqu'il suspecte une SA, le médecin prescrit une prise de sang pour réaliser un bilan biologique qui peut mettre (rarement) en évidence des signes d'inflammation articulaire - augmentation de la vitesse de sédimentation (VS) et de la Protéine C Réactive (CRP) - mais ceux-ci ne sont pas toujours présents en début de ...
La spondylarthrite ankylosante se manifeste au début par des poussées de douleurs dorsales ou lombaires (lombalgies) qui peuvent paraître banales. Ces crises durent quelques jours à quelques semaines et finissent par se calmer.
En effet, la radiographie ne permet de visualiser la sacro-iliite qu'à un stade tardif, quand les lésions dites structurelles (érosions, hyperostose et ankylose) sont déjà en place. L'IRM, en revanche, permet le diagnostic de la maladie à un stade débutant, quand seules les lésions inflammatoires sont visibles.
Il pratique un examen clinique et demande des radiographies standard de la colonne vertébrale et des hanches, ainsi que des échographies des enthèses (les attaches des ligaments et des tendons sur les os).
Symptômes de la spondylarthrite ankylosante
La douleur dorsale varie en intensité d'un épisode à l'autre et d'une personne à l'autre. La douleur est souvent maximale pendant la nuit et le matin. Une raideur matinale soulagée par l'activité physique est également très fréquente.
La fatigue est un symptôme connu de la spondylarthrite ankylosante.
La spondylarthrite concerne plutôt la colonne vertébrale et le bassin ; quant à la polyarthrite rhumatoïde, elle s'attaque principalement aux articulations des membres.
Il s'agit d'une maladie inflammatoire qui n'a rien à voir avec l'arthrose ou les rhumatismes dégénératifs (dus à l'usure du cartilage) des personnes âgées : la douleur survient la nuit et réveille au petit matin.
Le traitement de la spondylarthrite ankylosante. Pour lutter contre la douleur de la spondylarthrite ankylosante, le médecin prescrit des anti-inflammatoires non stéroïdiens et des antalgiques. Si ces médicaments sont insuffisants, un traitement de fond est administré sous stricte surveillance médicale.
30 % pour les invalides de 1ère catégorie (capables d'exercer une activité réduite) ; 50 % pour les invalides de 2ème catégorie (incapables d'exercer une activité) ; 50 % + majoration pour les invalides de 3ème catégorie (obligés d'avoir recours à une tierce personne pour effectuer les actes ordinaires de la vie).
Si vous êtes sujet à la spondylarthrite ankylosante, il est préférable de dormir sur un matelas ferme, avec un oreiller assez fin, voire sans oreiller. Évitez de vous coucher sur le côté et alternez entre dormir sur le ventre ou sur le dos.
En général, les premiers symptômes de la spondylarthrite ankylosante apparaissent vers la fin de l'adolescence ou au début de l'âge adulte (entre 15 et 30 ans). Le plus souvent, l'inflammation naît à la base de la colonne vertébrale, là où celle-ci s'articule avec le bassin (les articulations sacro-iliaques).
Il n'existe pas de traitement permettant de guérir la maladie. Cependant, de nombreux médicaments permettent de contrôler les symptômes, en diminuant l'inflammation et les douleurs.
La cause exacte de la spondylarthrite ankylosante n'est pas connue. Il s'agit d'une maladie inflammatoire, c'est-à-dire qu'elle induit une inflammation chronique des articulations. La maladie est probablement liée à un ensemble de facteurs génétiques et environnementaux.
La sacro-iliite active était définie par la présence des lésions inflammatoires selon les critères ASAS (Assessment of SpondyloArthritis international Society). La CRP était considéré comme élevé s'il était supérieur ou égal à 6 mg/L.
Les personnes souffrant de spondylarthrite ankylosante peuvent également être reconnues « travailleur handicapé » (RQTH). Cette reconnaissance permet à la personne en situation de handicap de bénéficier d'un certain nombre de mesures destinées à favoriser leur insertion dans le milieu professionnel.
Quels sont les médecins et les cliniques spécialisés dans les spondyloarthrites? Les rhumatologues sont les personnes à contacter en cas de spondyloarthrite. Ils connaissent bien les maladies inflammatoires des articulations.
La douleur sacro-iliaque commence habituellement dans le bas du dos et la fesse, et peut irradier vers le bas de la hanche, l'aine ou le haut de la cuisse. Bien que la douleur soit généralement unilatérale, elle peut survenir des deux côtés.
Le syndrome sacro-iliaque
Il se manifeste par des douleurs souvent d'un seul côté dans le bas du dos, dans la fesse, dans l'aine et même dans la cuisse, des difficultés à s'assoir. Il est donc souvent confondu avec un problème lombaire ou une sciatique.