Les échanges par voie maritime concernent tous les secteurs : transport de marchandises (porte-conteneurs) mais aussi de matières premières agricoles (vraquiers) ou énergétiques (pétroliers, gaziers). Mais les flux ne sont pas que visibles, ainsi il existe des flux invisibles : flux financiers ou flux numériques.
Pour les ports, l'enjeu principal est d'adapter l'outil portuaire et, face à l'augmentation des flux en provenance de la mer, d'assurer les pré et post-acheminements, notamment pour les flux de conteneurs, à l'intérieur des terres.
Les transports maritimes sont essentiels pour l'acheminement d'une production stratégique majeure dont la planète ne sait pas encore se passer : le pétrole. Par exemple, l'océan permet d'acheminer 50% des besoins des États-Unis en hydrocarbures, 70% de ceux de l'Europe et 100% de ceux du Japon.
Aujourd'hui, 90 % des échanges mondiaux sont des échanges de capitaux, les biens et services ne représentant plus que 10 % des échanges. C'est la globalisation financière. Les économies mondiales sont de plus en plus interdépendantes. L'information, enfin, tient une place toujours plus importante dans les échanges.
espace maritime comprend les étendues d'eau salée en communication libre et naturelle. Lors de la Convention des Nations Unies sur le Droit de la Mer (C.N.U.D.M) réunie à Montego Bay (Jamaïque) en 1982. 60 Etats ont ratifié cette convention dont les pays membres de l'Union Européenne en 1994.
La puissance maritime quant-à-elle est une faculté, pensée à l'échelle de l'ensemble du territoire, pour mettre en valeur durablement les océans à son bénéfice. Historiquement, la France est souvent décrite comme une puissance qui hésite entre la terre et la mer.
Les États-Unis possèdent la plus grande ZEE du monde, avec une superficie de 11,3 millions de km², devant la France qui dispose de 10,2 millions de km², dont 97 % outre-mer.
C'est comme un processus de mise en relation des différentes parties du monde par les flux, les biens de services, de capitaux et de personnes. Elle constitue aussi un système d'organisation qui dépasse les frontières et multiplie les interdépendances.
Mouvements de biens ou de valeurs commerciales.
Les principaux d'entre eux sont les firmes multinationales, les États, les organisations non gouvernementales (ONG), les réseaux marchands informels et les mafieux.
→ Quels types de flux traversent les mers et les océans ? Les échanges par voie maritime concernent tous les secteurs : transport de marchandises (porte-conteneurs) mais aussi de matières premières agricoles (vraquiers) ou énergétiques (pétroliers, gaziers).
La grande route conteneurisée longitudinale est la principale route maritime mondiale et fait le tour de la Terre.
Une question de taille
Le premier critère qui distingue la mer de l'océan est avant tout une histoire d'étendue. L'océan est plus grand ! Pour vous donner un ordre d'idée, le plus petit océan, l'Arctique, fait 14,09 millions de km². Alors que la mer la plus grande, la mer d'Arabie, s'étend sur 3,6 millions de km².
Le commerce de marchandises conteneurisées s'organise autour de trois routes principales : Trans-Pacifique, Transatlantique et Asie-Europe.
Le contrôle des espaces maritimes est encore aux mains des grandes puissances. Ce sont les États les plus impliqués dans la mondialisation qui s'efforcent de contrôler et de sécuriser les routes maritimes, particulièrement les points nodaux.
Le transport maritime conteneurisé participe pleinement au processus de mondialisation car il est le vecteur principal des flux du commerce international, ce qui explique l'étroitesse de ses relations avec l'économie mondiale.
les flux monétaires ou financiers engendrent des mouvements d'argent, par exemple le versement d'un salaire à un employé, le paiement d'une facture, le règlement d'intérêts bancaires.
Les flux financiers sont les entrées et sorties de valeur financière d'un agent économique vers un autre. Ils ne doivent pas être confondus avec les flux de trésorerie, qui, en comptabilité, ont lieu au sein d'une entreprise. Les flux financiers relient différents secteurs institutionnels.
Les pays pauvres sont ainsi les grands perdants de la mondialisation. En conclusion, on observe en pratique qu'il y a des gagnants (les pays riches) et des perdants (les pays pauvres) de la mondialisation.
Les flux réels correspondent à des mouvements de biens ou de services. Les flux financiers correspondent à des mouvements de monnaie ou d'engagement de paiement (dette ou créance). les flux externes : Ce sont des flux qui concernent deux ou plusieurs agents économiques.
Les étapes de la mondialisation : internationalisation, transnationalisation, globalisation.
Et à ce jeu du plus grand domaine maritime, qui est le plus fort ? Comme souvent, ce sont les Etats-Unis, avec une ZEE estimée à 11,3 millions de km². On retrouve dans le groupe de tête – illustré par cette infographie de notre partenaire Statista – d'autres grands pays côtiers : l' Australie et la Russie.
La France possède le deuxième domaine maritime mondial, après les États-Unis. Le contrôle et la surveillance d'espaces maritimes de plus de 10,2 millions de km², répartis sur tous les océans, représentent autant d'enjeux économiques que stratégiques.
L'Etat côtier dispose de droit souverains sur l'ensemble des richesses mais pour tout autre activité dès lors qu'elle est de nature économique. Les droits de l'Etat côtier sont quand même des droits considérables qui inclut le droit pour l'Etat côtier d'une protection à long terme de son patrimoine.