Le postulat d'origine de la pensée cartésienne est que la raison permet d'accéder à la connaissance. L'intelligence doit être mise à profit pour développer celle-ci. Ensuite, le fait de penser est le propre de l'homme, sans oublier qu'il peut aussi avoir une intelligence émotionnelle qui est propre à chacun.
1. Relatif à René Descartes. 2. Se dit de quelqu'un à l'esprit rationnel, rigoureux et quelque peu formaliste : Il est très cartésien dans toutes ses idées.
le premier principe est que notre âme existe, à cause qu'il n'y a rien dont l'existence nous soit plus notoire ». 6 Ce dernier texte se réfère manifestement au Cogito- premier principe, l'âme étant identique pour Descartes à la pensée.
On peut, par extension, appeler « cartésiennes » toutes les conceptions qui font des pensées des épisodes privés et des processus mentaux accompagnant l'activité de penser, dont les contenus sont constitués d'idées immédiatement présentes et connaissables.
La méthode de Descartes, reposant sur l'intuition rationnelle et la déduction, ne serait rien sans le doute : – Le doute cartésien n'est pas sceptique, mais méthodique. Nécessaire pour balayer les fausses opinions et parvenir à l'évidence, il consiste à suspendre provisoirement tout ce qui n'est pas certain.
Si on veut désigner le contraire de cartésien, on peut parler de rêveur, de confus, d'irrationnel, de mystique, de croyant.
"Les quatre règles de la méthode sont la règle de l'évidence, la règle de l'analyse, la règle de l'ordre et celle du dénombrement complet." La règle de l'ordre est aussi dénommée règle de la synthèse, et celle du dénombrement règle de l'énumération (Morfaux, op.
Cartésiens vs Pragmatiques: Le cartésien commence par la Théorie: « Un argument sans une déduction logique pour l'obtenir n'est rien » Le pragmatiste examine les faits: « un bon exemple vaut mieux qu'un long discours »
En effet, la valeur du raisonnement cartésien s'objective dans la clarté et la dis- tinction de l'intuition et la déduction, qui possèdent le pouvoir (que rien ne saurait limiter) d'éclairer, d'illuminer l'esprit. Ainsi, le «grand livre du monde» se donne à lire à proportion des qualités de la raison attentive.
Qu'est-ce que l'homme selon Descartes ? La réponse à cette question est donnée explicitement dans la Sixième Méditation. Un homme, y lit-on, est un « compositus ex mente et corpore » (AT VII, 82), un être composé constitué d'un esprit et d'un corps.
Le doute cartésien est provisoire, il a pour but de trouver une vérité, une certitude qui y résiste. Il douta de tout, même de son propre corps. Une seule vérité résista à cette épreuve : même lorsque je pense faux, je pense. Cogito ergo sum !
Pour Descartes, le bon sens (ou la raison) est donc cette faculté de l'esprit qui permet de produire des jugements, de discerner, de distinguer, de discriminer entre ce qui est vrai et ce qui est faux.
Descartes répond que le critère de vérité de l'objet consiste dans une “règle générale” de la raison permettant à la conscience de distinguer le vrai du faux au sens de la science (il n'est question ici de morale).
Ce que Descartes exprime dans la quatrième partie du Discours de la Méthode en une formule célébrissime : « Je pense, donc je suis » (souvent transcrite en latin : cogito ergo sum).
Synonyme : cohérent, judicieux, méthodique, raisonnable, raisonné, sensé, systématique. Contraire : aberrant, abracadabrant, anarchique, antirationnel, bizarre, empirique, expérimental, extravagant, fantaisiste, farfelu, illogique, irrationnel.
Un graphique cartésien est une représentation qui permet de visualiser l'évolution d'une grandeur (en ordonnées) « en fonction » d'une autre (en abscisse).
Pour accéder au statut de vérité, il faudrait pouvoir vérifier que l'argent n'a jamais fait le bonheur de personne et que l'amour a toujours rendu tout le monde aveugle. Même si nous considérons en permanence que c'est le cas, nous ne connaissons pas suffisamment cette réalité pour accéder à la vérité.
En définissant la pensée par la conscience, Descartes n'a pas rétréci, mais au contraire remarquablement étendu le champ de la pensée qui n'est plus limité à l'entendement mais inclut l'ensemble des facultés de l'âme dont la volonté, l'imagination et la sensation.
Une personne pragmatique est une personne qui ne s'intéresse pas aux considérations théoriques, mais qui se situe dans l'action, qui se focalise sur ce qui est concret. Cela ne veut pas dire qu'elle agit sans réfléchir, mais plutôt qu'elle privilégie le fait d'agir comme moyen d'aborder les problèmes.
1. Qui est susceptible d'application pratique, qui a une valeur pratique. 2. Qui est orienté vers l'action pratique : Une politique pragmatique.
L'amour pragmatique:
Dans ce type, l'amoureux cherche un partenaire qui lui permet d'avoir un maximum d'avantages et un minimum des inconvénients. Il cherche un équilibre adéquat avec son conjoint.
La première maxime définit les limites du domaine du monde : le contrat social sur lequel est fondée la loi. La troisième maxime définit les limites de la volonté : ce qui dépend en effet de nous (« il n'y a rien qui ne soit entièrement en notre pouvoir que nos pensées »).
Dans la préface des Principes de la philosophie, il dit : « une morale imparfaite qu'on peut suivre par provision (=en attendant) pendant qu'on n'en sait point encore de meilleure ». L'enjeu de la morale provisoire est donc de vivre le plus heureusement possible et de vaquer en paix à la recherche de la vérité.
Le Discours de la méthode est à la fois un témoignage et une promesse. Descartes y raconte comment il a trouvé « la vraie méthode pour parvenir à la connaissance de toutes les choses dont (mon) esprit serait capable », et il s'engage à en faire bon usage pour cultiver sa raison et progresser dans la vérité.
L'adjectif pragmatique a de nombreux antonymes. À commencer par les termes spéculatif, idéologique ou théorique. De façon plus large, on peut ajouter les adjectifs abstrait, onirique, chimérique, fictif, doctrinal, imaginaire, irréel ou encore conceptuel.