En France, la protection sociale est fondée sur deux grands principes d'actions : la solidarité professionnelle et la solidarité nationale. De par son niveau d'intervention, la Sécurité sociale est le cœur de la protection sociale française.
La protection sociale est organisée selon quatre niveaux : La Sécurité sociale fournit la couverture de base des risques "maladie/maternité/invalidité/décès", "accidents du travail/maladies professionnelles", "vieillesse" et "famille".
La protection sociale représente un ensemble de mécanismes de prévoyance collective destinés à couvrir les charges liées à la survenance de certains risques sociaux (maladie, maternité, accidents du travail et maladies professionnelles, vieillesse, décès, chômage, charges de famille).
L'assurance sociale a pour objectif de prémunir contre un risque de perte de revenus (chômage, maladie, vieillesse, accident du travail, etc.). Les prestations sociales sont financées, en France, par des cotisations assises sur les salaires.
La Sécurité sociale regroupe de nombreux acteurs. On retrouve notamment l'ensemble des Cpam, des Caf, des Urssaf et des Carsat. Elle est aussi composée de régimes spécifiques comme la MSA pour les agriculteurs ou les régimes spéciaux pour d'autres catégories professionnelles.
Il existe 2 types de mécanismes : ➢ les prestations de services sociaux qui désignent l'accès à des services à prix réduit, voire gratuitement, comme la prise en charge dans les hôpitaux publics, ➢ et les prestations sociales que les organismes de protection sociale versent directement aux individus.
Pour rappel, les ressources qui servent à financer la protection sociale se répartissent en trois catégories principales : les cotisations sociales (61% du total des ressources en 2015), les impôts et taxes « affectés » (25%, dont la moitié – 13% – provient de la CSG), et les contributions publiques de l'État et des ...
la branche Famille, gérée par les Allocations familiales. la branche Maladie, gérée par l'Assurance Maladie. la branche Accidents du travail – maladies professionnelles, également gérée par l'Assurance Maladie. la branche Retraite, gérée par l'Assurance Retraite.
La définition de la protection sociale
En 1998, le conseil de l'Europe définit la protection sociale comme étant une couverture basée sur des droits contre un risque social prédéterminé comprenant tous les régimes de transfert collectif permettant de protéger les individus et ménages contre les risques sociaux.
Les enjeux de la protection sociale semblent pris entre trois nécessités : adapter notre système aux nouvelles conditions économiques, répondre aux nouveaux besoins sociaux, mais sans toutefois susciter vindictes et protestations.
Les risques classiquement couverts par les systèmes existants de protection sociale sont, dans le cadre de dispositifs diversement organisés suivant les pays : la santé ou la maladie ; l'invalidité, de naissance ou acquise au travail ou hors du travail, ou encore en raison de l'âge ; la vieillesse ; la maternité et la ...
La sécurité sociale est la protection que la société assure aux individus et aux ménages pour leur permettre d'accéder aux soins de santé et leur garantir une sécurité de revenu, notamment dans les circonstances suivantes : vieillesse, chômage, maladie, invalidité, accident du travail, maternité, disparition d'un ...
Alors que les progrès sociaux résultent en général d'un conflit entre les exécutants et les dirigeants, la première sécurité sociale fut la soziale Sicherheit (sécurité sociale) mise en place en Allemagne par Bismarck au XIX e siècle.
Sommaire. La Sécurité sociale est divisée en 4 grandes branches : maladie/maternité, accidents du travail/maladies professionnelles, famille et retraite. Elles sont assorties d'une 5e branche cotisations/recouvrement.
La Sécurité sociale est un service public protégeant les Français contre les risques sociaux (accidents du travail ou la maladie). L'Assurance Maladie, quant à elle, est une branche de la Sécurité sociale. Elle assure les individus confrontés à un accident ou une maladie.
La contribution sociale généralisée (CSG) est un impôt destiné à financer l'assurance maladie, les prestations familiales et le Fonds de solidarité vieillesse (FSV). Créée par la Loi de finances du 28 décembre 1990, elle est due par tous les résidents en France.
C'est un système complet de solidarité, les générations se soutiennent entre elles, et aident aussi les autres générations. Aujourd'hui, grâce à leurs cotisations, les bien-portants sont solidaires des malades, les personnes en âge de travailler sont solidaires des inactifs et des retraités.
C'est un changement juridique d'importance qui marque le début du risque social. L'ensemble des événements suivants peuvent désormais être considérés comme des risques économiques et sociaux : maladie, maternité, invalidité, vieillesse, accident du travail, maladie professionnelle, décès, charges de famille et chômage.
L'un des plus grands problèmes en matière de sécurité sociale aujourd'hui est que plus de la moitié de la population mondiale (à savoir, des travailleurs et des personnes à leur charge) n'a accès à aucune forme de protection sociale et ne bénéficie par consé- quent ni d'un système de sécurité sociale financé par des ...
Notre système de protection sociale a été bâti de la façon suivante : les organismes de protection sociale prélèvent sur les revenus des personnes qui travaillent et de leurs employeurs des cotisations sociales qui permettent ensuite aux individus de percevoir des revenus sociaux lorsqu'un risque social se réalise.
Si la conséquence première et évidente de la pandémie de Covid-19 sur la Sécurité sociale est celle d'un déficit record - autour de 70 milliards d'euros à la fin 2020 -, de l'avis général des intervenants, l'institution se trouve renforcée dans son image et l'attachement qui lui est porté.
Le déficit de la Sécurité sociale, son fameux «trou», pose avant tout un problème économique, même s'il est souvent un argument utilisé par les politiques. Il convient de restituer la réelle dimension de ce «trou». En 2016, les pertes de la Sécu ne représentent que 1 à 1,5% des dépenses, selon le périmètre considéré.
La solidarité nationale
Il prend la forme de l'État-providence : l'intervention de l'État dans la vie économique et sociale apparaît nécessaire afin de lutter contre la pauvreté et les inégalités et d'assurer la cohésion nationale.