L'impact environnemental de l'élevage, intensif ou extensif, inclut la consommation d'eau et d'énergie, un risque de pollution de l'eau, et une substitution des forêts par des prairies destinées à l'élevage du bétail, ou des prairies par des cultures annuelles destinées à l'alimentation animale.
LES PROBLÈMES DE L'ÉLEVAGE
~ Les maladies endémiques des bétails et des volailles (trypanosomes animales, grippe aviaire, peste porcine...) ~ la dégradation du couvert végétal et la vulnérabilité des cheptels face aux changements climatiques.
Les principales contraintes sont : l'inadéquation des ressources alimentaires due à la réduction des espaces pastoraux ; des maladies entraînant une forte mortalité ; les conflits agropastoraux. Ces contraintes sont liées aux systèmes d'élevage.
– Le faible niveau d'organisation professionnelle ; – La production est de plus en plus insuffisante, d'où l'importation ; – La dégradation des écosystèmes pastoraux et agro-pastoraux ; – L'insécurité dans la partie septentrionale avec le phénomène des voleurs de bétail.
L'élevage intensif produit des gaz à effet de serre tout au long de la « chaîne de fabrication » ; en plus de la digestion des aliments, qui produit évidemment des gaz, le défrichement des forêts pour les cultures et pour élever les animaux réduit les puits de carbone vitaux et libèrent les gaz précédemment stockés ...
En effet, la production de viande et d'œufs nécessite des quantités d'eau plus importantes que celle de céréales et de légumineuses. De plus, cet élevage industriel pollue les eaux car il rejette dans l'environnement des quantités importantes de nitrates, du phosphore mais aussi des antibiotiques et autres polluants.
Et sur cette part, les bovins sont responsables des deux tiers (4). C'est l'alimentation des bêtes qui émet le plus de GES (5), suivie par la « fermentation entérique » des ruminants (bovins, ovins, caprins, équins), c'est-à-dire leurs rots et flatulences.
Selon l'étude, l'augmentation du nombre de bétail et la concurrence pour des ressources rares telles que l'eau sont à l'origine des conflits entre agriculteurs et éleveurs.
La production a souvent de la difficulté à suivre la cadence lorsque la croissance de l'entreprise passe à la vitesse grand V. Les commandes s'accumulent, la capacité de production est dépassée et les délais s'allongent. Chaque nouvelle commande devient difficile à gérer et le stress augmente au sein des équipes.
Rôle de la FAO dans le domaine de l'élevage et de l'environnement. L'élevage est un moteur clé du développement durable de l'agriculture. Il contribue à la sécurité alimentaire, à la nutrition, à la réduction de la pauvreté et à la croissance économique.
Les éleveurs utilisent les déjections animales comme engrais naturel : épandues sur les cultures à la bonne dose et au bon moment pour préserver la qualité de l'eau, ce recyclage permet d'économiser des engrais minéraux et des gaz à effet de serre.
En production laitière, le méthane entérique est la principale source de Gaz à Effet de Serre (GES) mais 27 à 38 % des émissions de protoxydes d'azote sont associés à la production d'aliment ( FAO, 2010 ). En production de viande bovine, l'aliment contribue jusqu'à 36 % des émissions de GES ( Opio et al., 2013 ).
L'élevage intervient dans les cinq principaux mécanismes responsable de l'érosion de la biodiversité : modification des habitats, réchauffement climatique, invasions biologiques, sur-exploitation des espèces et pollution.
Ses effets négatifs sont graves et se incluent notamment la pollution et la dégradation des sols, de l'eau et de l'air, mais elle a aussi des effets positifs : les cultures et les sols absorbent les gaz à effet de serre, par exemple, et certaines pratiques agricoles atténuent les risques d'inondation.
Production et entretien des animaux domestiques ou utiles.
L'élevage mobile apparaît menacé au Sénégal par les crises climatiques, la pression agricole, l'extension des aires protégées, l'urbanisation et les modèles de consommation importée qui l'accompagnent, ou encore par les politiques publiques favorables à son intensification et à sa sédentarisation.
D'un point de vue industriel, un problème se définit comme un écart entre une situation donnée et le standard attendu (Source: Wikipédia). La résolution de problème consiste à trouver la cause de cette situation non conforme aux résultats attendus et de mettre en place des solutions durables.
L'intégration de l'agriculture et de l'élevage permet une intensification simultanée et synergique des productions végétales et animales répondant aux objectifs d'accroissement des productions, des revenus des ménages agricoles et d'usage plus efficace des ressources.
agropastoral adj. Qui concerne à la fois l'agriculture et l'élevage.
Le dioxyde de carbone (CO2) n'est pas le seul gaz à effet de serre émis par l'élevage. Ce dernier émet aussi du protoxyde d'azote (N2O), qui compte pour un quart de l'empreinte écologique, et plus particulièrement du méthane (CH4), qui compte pour près de la moitié de l'empreinte écologique de l'élevage (FAO, 2018) .
Après elle, les viandes les plus « polluantes » sont l'agneau de lait (côté gaz à effet de serre, la production d'1 kg de viande équivaut à un trajet de 180 km), le bœuf (70 km), le porc (30 km)...
L'élevage contribue aux moyens d'existence d'environ 70 pour cent des populations rurales pauvres dans le monde. L'augmentation de la demande de protéines animales dans les pays à faibles et moyens revenus offre aux pauvres ruraux une opportunité d'améliorer leurs moyens de subsistance.
Déforestation et gaz à effet de serre
L'élevage intensif est responsable de la pollution des nappes phréatiques par infiltration et des eaux de surface par ruissellement, à cause essentiellement des nitrates et des phosphates issus des épandages de lisier et de fumier.