L'instabilité du cours des matières premières, accentuée par la récente crise, ainsi que les difficultés croissantes pour trouver des sources de financement, questionnent actuellement de plus en plus la pertinence de l'orientation prise par l'industrie brésilienne.
L'instabilité politique aggrave un environnement économique déjà plombé par une rechute de la croissance, l'inflation et le risque de pénurie d'électricité, alors que la vaccination progresse lentement.
Le Brésil est la neuvième économie mondiale avec un PIB de 1 960 milliards de dollars en 2019 (Total GDP 2019, Banque mondiale).
Durant tout le vingtième siècle, le Brésil a connu une accentuation de ses inégalités régionales et sociales. Ainsi, au niveau régional, avec 43% de la population nationale, le Sudeste réalise 59% du PIB, alors que le Nordeste concentre 29% de la population pour seulement 13% du PIB.
Comme dans de nombreux pays, le PIB repose essentiellement sur le secteur tertiaire du Brésil. Il représente ainsi 70 % de la richesse national du pays. Les trois quart de la population sont employés dans des structures de services.
Et ce, pour une raison très simple : les exportations brésiliennes sont avant tout agricoles. Les activités agricoles ne peuvent pas se déplacer, contrairement aux entreprises, vers de nouvelles régions. Elles se localisent plutôt en fonction des caprices de la géographie et du climat.
Il dispose d'importantes ressources pétrolières et agricoles. Le pays se classe parmi les premiers producteurs au monde de café, de jus d'orange, de soja, de sucre et de viande, mais aussi de bioéthanol. Les produits agricoles et agroalimentaires représentent 40 % des exportations du pays.
La poussée du travail informel est en grande partie responsable de la chute de la productivité (-3,6 % en trois ans), selon le centre d'études économiques de la Fondation Getúlio Vargas (FGV) à Rio. Ce qui expliquerait la lenteur de la reprise économique actuelle et de ses effets sur l'emploi.
Cela traduit une prédominance de la pauvreté, source de violence avec tous les problèmes d'insécurité et les cartels présents dans le pays. Finalement, malgré toutes ses forces, on relève un chômage de 7%, une inflation de 10%, sans parler des problèmes de corruption dans la justice et la police.
Les forces de police se révèlent incapables d'endiguer la délinquance et l'insécurité, qui frappent les bidonvilles comme les centres-villes. Ainsi, le Brésil est l'un des pays d'Amérique latine où le taux d'homicide est le plus élevé (vingt fois supérieur à celui de la France).
L'un des symptômes de la crise est la forte récession économique, la pire de l'histoire du pays. Elle est marquée par une diminution du Produit intérieur brut (PIB) pendant deux années consécutives. L'économie s'est contractée d'environ 3,8 % en 2015.
Par rapport à la même période de 2021, la progression est encore plus évidente (+ 3,2 %). Sur 12 mois, la croissance a atteint 2,6 %, selon les chiffres officiels publiés par l'Institut national de la statistique. « Tout cela est très positif », relève Laiz Carvalho, économiste de BNP Paribas à São Paulo.
Le Brésil est le premier ou deuxième producteur mondial de café, d'agrumes, de sucre, de soja. L'élevage bovin est également développé. L'industrie bénéficie d'abondantes ressources minérales : fer surtout (ayant permis l'essor de la sidérurgie), bauxite, manganèse.
Le Brésil est aujourd'hui un grand pays industriel et l'État fédéral fut l'un des tout premiers acteurs de cette réussite. Parti de l'industrie du café, puis à l'industrie de base (acier) en passant par l'industrie de transformation, le Brésil atteint le niveau des industries de pointe, comme l'aéronautique.
Ces pays se caractérisent par leur vulnérabilité économique et financière : dépréciation des devises nationales, inflation élevée, déficits courants importants, exposition au risque de fuite de capitaux et croissance faible.
Comment s'appelle la région brésilienne avec les plus fortes difficultés ? (Rédige une phrase sur ta copie pour répondre) (0,5 point) o Amazonie.
Les Brésiliens, ayant à mettre en valeur un très vaste territoire dont la densité démographique est très faible, souhaitent en général une croissance de la population aussi rapide que possible. Cette croissance est actuellement freinée par la mortalité élevée de masses dont le niveau de vis et d'éducation est trop bas.
Une région pauvre. Les données issues des enquêtes menées par l'Institut brésilien de géographie et statistique (IBGE) indiquent de façon très claire que le Nordeste est la région du Brésil où la pauvreté affecte la proportion de population la plus importante.
Des inégalités socio-économiques fortes
Selon l'Institut brésilien de géographie et de statistiques, les 1 % des plus riches, en 2014, gagnaient en moyenne 14 548 reais par mois (3 332 euros), contre 155 reais 1 pour les 10% les plus pauvres.
Les Brésiliens et la convivialité Les Brésiliens sont en majorité très accueillants avec les étrangers et très serviables. Cela s'explique en partie par le mélange d'ethnies et de cultures présent dans tout le pays.
6La société brésilienne est historiquement inégalitaire et ses disparités possèdent une forte inscription spatiale. Les inégalités de développement, de richesse et d'accès à la ressource y sont notamment très fortes. Par exemple, Brésil présente de fortes disparités de l'IDH selon les États (Théry).
Les habitants du Brésil sont appelés Brésiliens depuis 1706 (à l'origine, le terme désignait uniquement les nobles qui commerçaient le pau-brasil).