Les ravageurs sont l'ensemble des organismes qui entrainent des dégâts sur les plantes cultivées, i.e. une perte de rendement liés à une baisse de la qualité ou de la quantité de la production.
Les bioagresseurs, appelés aussi « ennemis des cultures », sont des organismes vivants qui attaquent les plantes cultivées et sont susceptibles de causer des pertes économiques.
Pour limiter les ravageurs, rien de tel que de disposer de leurs prédateurs autour du potager. On peut attirer ceux-ci, en installant des plantes hôtes, des abris ou encore en aménageant des milieux adéquats.
Courtilière. Cet insecte est un nuisible puisqu'il mange les racines, les tubercules et les bulbes mais il est également utile puisqu'il mange également des insectes, des vers et des larves.
Chrysomèle du maïs
Les principaux dégâts sont occasionnés par les larves qui consomment les racines de maïs. Plus les larves grossissent et plus les dommages sont importants et visibles.
On peut aussi classer les méthodes physiques selon le mode d'utilisation de l'énergie, soit la lutte mécanique, lutte thermique, lutte électromagnétique et lutte pneumatique.
La lutte mécanique
Les moyens de lutte mécaniques sont nombreux. Citons simplement la fauche, l'arrachage, le pâturage (bien réalisé et dans de bonnes conditions), le roulage, le hersage, l'eau chaude... sans oublier les techniques de travail du sol au cours de la rotation.
Les plantes sont attaquées, non seulement par divers types de micro-organismes pathogènes, mais aussi par d'autres ennemis, parmi lesquels des mollusques, des nématodes, des acariens et des insectes.
L'otiorhynque (Otiorhynchus sulcatus) est un insecte de la famille des charançons commun en Europe qui s'attaquent à de nombreuses plantes au jardin. Les feuilles sont dévorées, en commençant par les bords extérieurs.
Toute créature qui se nourrit d'une autre créature ou qui en réduit par ailleurs les populations en est un « ennemi naturel ». Tous les ravageurs des cultures ont des ennemis naturels, souvent qualifiés d'« utiles » et la réduction des populations de ravageurs par ces ennemis naturels s'appelle lutte biologique.
Cicadelle, cécidomyies, pucerons, mouche mineuse, tordeuse : les ravageurs du blé sont présents tout au long du cycle de la culture. Ils peuvent provoquer jusqu'à 30 q/ha de pertes de rendement.
Les agriculteurs biologiques peuvent lutter contre les ravageurs en fournissant un habitat propice aux organismes utiles, en utilisant des cultures pièges, en libérant des agents de biocontrôle ou en appliquant des biopesticides (pesticides fabriqués à partir de sources naturelles, comme des micro-organismes, des ...
Limaces: elles sortent la nuit et par journée grise, grugeant les feuilles de nos plantes.
Utiliser des traitements préventifs et curatifs
Le purin de prêle, décoction d'ail, de raifort ou de fenouil ont des propriétés fongicides. Par ailleurs, les algues et poudres de roche renforcent les défenses immunitaires de la plante. Utilisées en complément des traitements, elles améliorent leur efficacité.
On désigne sous ce terme l'ensemble des divers procédés d'application de substances chimiques, les «pesticides», sur les insectes en vue de les détruire, ou tout au moins, de faire baisser leur nombre à un niveau tel qu'ils cessent de représenter une menace pour les récoltes.
Pour limiter leur utilisation, plusieurs alternatives existent, comme le choix des semences, le recours à des produits de biocontrôle ou encore le développement de l'agriculture digitale, qui permet d'agir avec précision sur l'ensemble des paramètres des cultures, dont leur traitement.
Heureusement, il existe aujourd'hui de nombreuses solutions naturelles pour lutter contre ces parasites issus de la nature. Depuis plus de trente ans, Biobest, pionnier mondial de la production de bourdons, est l'une des principales entreprises dans le domaine de la protection naturelle et intégrée des cultures.
Méthode de lutte visant à soigner une plante déjà malade ou attaquée par un ravageur.
Malathion. Il entrave le fonctionnement du système nerveux central des insectes. Il est plus efficace s'il est appliqué par pulvérisation au moment où le grain circule dans la vis à grain ou le transporteur.
En hiver, retournez la terre infestée pour exposer les larves au froid et à ses prédateurs naturels. Désherbez soigneusement votre terrain pour supprimer les coins de ponte protégés par les herbes. Enfin, un binage de printemps en surface suivi d'autres binages réguliers peut éliminer beaucoup de jeunes larves.