Une anaphore est une figure de style qui consiste à répéter un mot ou une expression en tête de phrase ou de vers. Rome, l'unique objet de mon ressentiment ! Rome, à qui vient ton bras d'immoler mon amant !
Une anaphore est un mot ou un groupe de mots utilisé pour remplacer un mot ou un groupe de mots qu'on appelle référent. Par exemple, dans la phrase Maman m'a dit qu'elle prendrait des photos, le mot elle est une anaphore et son référent est maman.
Anaphore : répétition d'un même mot au début d'une série de phrases dans un but de renforcement (exemple : Paris outragé ! Paris brisé ! ... En tant que pronom représentant, il consiste le plus souvent en une anaphore. ...
Anaphore : une définition
On appelle ici anaphore la reprise d'un mot ou d'un groupe de mots sous une forme différente. Par exemple : « Les étudiants ne supportent plus les visioconférences. Ils préfèrent abandonner les cours. » Dans cette phrase, Ils est l'anaphore de Les étudiants que l'on appelle alors l'antécédent.
Une anaphore consiste à répéter un ou des mot(s) identique(s) au début ou à la fin de vers ou de phrase.
Anaphore pronominale complète : quand le pronom reprend la visée référentielle de son groupe nominal antécédent (Le cheval est parti. Il était sale). Anaphore pronominale partielle : quand le pronom déduit ou modifie la visée référentielle du groupe nominal antécédent (Le cheval est parti. Tu le vois bien).
L'anaphore est également très utilisée dans la littérature polémique pour signifier l'urgence d'une situation (par exemple le fameux J'accuse de Zola). La répétition intervient en général en début de phrase parce que c'est ce que l'on voit en premier, mais il existe aussi une anaphore de fin de phrase.
La palilalie est un trouble de la parole où une ou plusieurs syllabes, mots ou courtes phrases sont répétés involontairement. On privilégie le terme paraphasie à palilalie lorsqu'il s'agit de groupe de mots ou de phrases.
anaphore
Reprise du même mot au début de phrases successives. (Exemple : Mon bras qu'avec respect toute l'Espagne admire, / Mon bras qui tant de fois a sauvé cet empire [Corneille].)
L'antépiphore (substantif féminin), du grec ante ("avant) et phorê ("porter ensuite"), est une figure de style qui consiste en une répétition d'un même groupe de mots (ou d'un même vers) au début et à la fin d'un paragraphe (ou d'une strophe).
Une anaphore est une figure de style par laquelle on répète un même mot ou un même groupe de mots en tête de phrases, de vers, de paragraphes qui se suivent. L'anaphore est une figure de style qui donne une impression d'insistance, de symétrie et renforce un propos. Ce procédé est particulièrement populaire en poésie.
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
Une épiphore (substantif féminin), du grec epi (« en plus ») et pherein (« porter, répéter, ajouter ») est une figure de style consistant en la répétition, à la fin de deux ou de plusieurs groupes de phrases ou de vers qui se succèdent, d'un même mot ou d'un même groupe de mots.
Schématiquement, on aura la répétition d'un mot en début de phrase et la répétition d'un autre mot en fin de phrase/de paragraphe. Exemple: Les doigts boudinés de l'ogresse, les doigts acérés de l'ogresse, ses doigts qu'il fallait à tout prix satisfaire.
« Ici », « là », « hier », « maintenant », « ceci », etc. sont des mots déictiques car ils ne sont compris que lorsque la situation d'énonciation est connue. On emploie également le terme « embrayeur » (désigne les mots dont le sens varie avec le contexte ; en anglais shifter) pour « déictique ».
On appelle déictiques des termes qui ne prennent leur sens qu'en relation avec la situation d'énonciation dans laquelle ils sont employés. Ils s'ordonnent par rapport aux partenaires de la communication, au lieu de l'énonciation et aux objets présents, au moment de l'énonciation.
Les mots de substitution sont présents dans la majorité des textes pour éviter la répétition et assurer le lien entre les phrases et la cohérence du texte. On parle d'inférences anaphoriques lorsqu'on est amené à identifier un groupe de mots qui renvoie à un antécédent, un référent.
la périphrase qui dit en plusieurs mots ce qu'on pourrait dire en un seul ; Exemple : l'homme du 18 juin (= de Gaulle) l'euphémisme et la litote qui atténuent l'expression ; Exemple : Va, je ne te hais point. (= Je t'aime.) l'antithèse qui oppose deux mots ou deux groupes de mots de sens contraire.