Loup = symbole de la force Dédain envers l'agneau. C'est d'abord un fait matériel que le loup reproche à l'agneau : "troubler [son] breuvage" (vers 7). Le loup n'attend pas la réponse de l'agneau, il l'a déjà condamné sans appel, comme le marque le futur : "Tu seras châtié" (vers 9).
Dans Le Loup et l'Agneau, la morale se situe au tout début : « La raison du plus fort est toujours la meilleure ». Cela signifie que celui qui a raison est celui qui a le plus de force physique. Ici le Loup est plus fort que l'Agneau, et même si l'Agneau a raison, il se fait manger par le Loup.
Dans la fable « Le Loup et l'Agneau », le loup, le personnage le plus fort, fait preuve de mauvaise foi. Il veut manger l'agneau et trouve tous les prétextes pour lui chercher querelle. La faiblesse de l'agneau, c'est qu'il répond toujours avec honnêteté.
En effet, le Loup l'accuse de le maltraiter, puis voyant que l'Agneau lui-même ne lui a rien fait, il lui impute une culpabilité collective en tant que frère d'un coupable puis en tant que représentant des bergers et des chiens.
Le loup fait passer sa faim pour un motif légitime de vengeance contre un agneau qui lui aurait fait du mal dans le passé et dont il veut se venger . Le seul crime de l'agneau est d'être né agneau et le loup n'entend pas raison.
Le loup a raison de l'agneau car il est le plus fort. La “raison du plus fort” est la justification qu'il donne, mais elle est basée sur la force et non sur la raison. »
On assiste donc dans cette fable à un retournement de situation qui est comique, puisque le Coq se montre plus rusé que le Renard. Celui-ci voulait manger le Coq mais c'est lui qui doit à présent s'enfuir face aux chiens. Le Coq rit donc de « sa peur » et le lecteur peut aussi se moquer du « trompeur trompé ».
La morale du loup et l'agneau :
La raison du plus fort est toujours la meilleure. La Fontaine dénonce la justice qui n'est que le nom hypocrite de la force. Commentez le champ lexical du procès dans le loup et l'agneau : châtié, témérité, procès. La justice n'est que violence et rapport de force.
Dans cette fable, un loup cruel et tyrannique prend par surprise un agneau en train de boire son eau. Affamé, le prédateur cherche une excuse pour manger le fautif qui, naïf et innocent, essaie de se défendre.
Comparer les discours des différents personnages et les rapports de force qui s'y affirment (étudier l'ordre, la qualité et la longueur des prises de parole), étudier le rythme du dialogue, les différents types de paroles rapportées (discours direct, indirect, indirect libre, narrativisé).
La moralité
La morale de l'histoire est explicite. Elle est donnée à la fin de la fable : "Le trépas vient tout guérir ; / Mais ne bougeons d'où nous sommes. / Plutôt souffrir que mourir,/ C'est la devise des hommes."
Ainsi, Jésus est identifié à l'agneau sacrificiel de la tradition juive. Jésus est aussi représenté par un agneau dans l'Apocalypse. L'agneau symbolise également la soumission du chrétien à la volonté de Dieu, ainsi que les vertus d'innocence, de douceur et de bonté.
La fable Le Loup et l'Agneau symbolise donc la force et le pouvoir de la monarchie. Avoir un discours construit et logique ne suffit pas pour triompher face au pouvoir mis en place. Jean de La Fontaine est un fabuliste engagé. Le genre de la fable lui permet de plaire pour instruire.
Proverbe. Lors d'un débat ou d'un conflit, le vainqueur est toujours celui qui, par nature, est le plus fort : quel que soit le bien-fondé des arguments de son adversaire, il aura raison de lui et arrivera à ses fins. Ce proverbe sous-entend une loi « naturelle » avec laquelle la justice n'a que peu à voir.
Le Loup et l'agneau par Gustave Doré. Le Loup et l'Agneau est la dixième fable du livre I de Jean de La Fontaine situé dans le premier recueil des Fables de La Fontaine, édité pour la première fois en 1668. Cette fable est inspirée de celles d'Ésope et de Phèdre.
Mais surtout, le retour du loup a selon eux un impact positif sur la biodiversité ! En tuant des cerfs, le loup limiterait les dégâts causés par ces derniers sur les jeunes arbres et favoriserait donc la reforestation.
« Il m'a dit qu'il ne faut jamais Vendre la peau de l'ours qu'on ne l'ait mis par terre. » « Patience et longueur de temps font plus que force ni que rage. » « Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l'écoute. » « Il se faut s'entraider, c'est la loi de nature. »
DEPUIS le début des années quatre-vingt-dix, le retour du loup en France est objet de débats passionnés opposant les protecteurs de la nature, qui voient dans cette réapparition le couron¬ nement de la reconstitution d'une nature sauvage mise à mal par les excès de l'ex¬ ploitation humaine, et les éleveurs de montagne, ...
Le loup est l'animal le plus cité dans les Fables
Dans les 240 Fables, c'est le loup qui est l'animal le plus représenté. Il est cité 26 fois par Jean La Fontaine.
Dans l'imaginaire européen, le renard est associé à la flatterie, au mensonge, à la malice et à la ruse.
Le renard roux est un animal considéré comme rusé, et souvent représenté ainsi dans les contes, comme dans les fables d'Ésope, que le fabuliste Jean de La Fontaine reprend plus tard, ou dans les légendes asiatiques, où il apparaît comme malicieux et doté de pouvoirs magiques.
La morale de la fable Le loup et l'agneau apparaît dès le premier vers, rendant ainsi prévisible la fin de la fable. La Fontaine ne nous donne ni leçon de vie, ni conseil pratique : c'est ici un simple constat sans appel plus qu'une morale : "La raison du plus fort est toujours la meilleure".
« La raison du plus fort est toujours la meilleure ». C'est par ce vers satirique que commence la fameuse fable de Jean de La Fontaine, Le Loup et l'Agneau (1668).
Les deux personnages sont opposés sur le plan social. On observe que l'Agneau utilise la troisième personne pour parler du Loup et qu'il le vouvoie, par marque de respect. Il s'adresse à lui en parlant de « sire » et de « majesté ».