La nature des risques et leurs impacts évoluent sans cesse dans les banques. Le règlement (UE) n°575/2013 a identifié d'autres risques comme : les risques de base, les risques de dilution, les risques de titrisation, les risques liés au modèle ou encore les risques de levier excessif.
Plusieurs causes sont à l'origine d'une crise d'illiquidité pour une banque : une situation d'insolvabilité déjà installée qui se répercute sur la liquidité, des difficultés à mobiliser des liquidités pour des raisons liées à l'activité ou quand la Banque centrale exerce une contrainte, ou un risque de marché.
2Les principaux risques financiers auxquels sont exposées les entreprises sont les risques de crédit (ou de contrepartie), liquidité, taux d'intérêt, change, actions et matières premières.
La gestion des risques bancaires est réalisée par des experts formés et diplômés qui, après estimation de ces mêmes risques, effectuent les placements les plus avantageux possible. De leur côté, les établissements bancaires doivent se conformer à des normes sécurisantes telles que celles des Accords de Bâle.
Le risque de liquidité correspondrait à la probabilité de survenance de l'état d'illiquidité. Borio (2000), Strahan (2008) et Brunnermeier et Pedersen (2009) définissent la liquidité de financement comme la capacité à obtenir du cash à court terme soit par la vente d'actifs, soit par un nouvel emprunt.
On appelle risque systémique le risque qu'un événement particulier entraîne par réactions en chaîne des effets négatifs considérables sur l'ensemble du système pouvant occasionner une crise générale de son fonctionnement.
les risques naturels : avalanche, feu de forêt, inondation, mouvement de terrain, cyclone, tempête, séisme et éruption volcanique. les risques technologiques : d'origine anthropique, ils regroupent les risques industriels, nucléaires, biologiques, rupture de barrage…
Le risque opérationnel correspond aux pertes potentielles résultant de lacunes ou de défauts attribuables aux ressources humaines et matérielles : procédures des systèmes internes défaillants, événements déclencheurs externes, fraudes, etc.
Identification du risque de crédit
La banque doit connaître la nature du risque auquel elle doit faire face. L'étape d'identification, consiste à définir le risque de contrepartie, à présenter ses formes et à identifier les différents facteurs qui en sont à l'origine.
acheter de l'or sous forme de pièces ou de lingot. Il aussi possible de diversifier ses placements en achetant et louant des appartements quand on a assez d'argent ou en profitant de ce que l'on appelle l'effet de levier. Il est aussi possible d'acheter un terrain pour investir dans la terre.
En France, le contrôle des banques et des assurances est exercé par l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). L'ACPR est une autorité administrative dont le code monétaire et financier établit l'indépendance pour l'exercice de ses missions et l'autonomie financière.
Il existe deux familles de risques majeurs : risques naturels (inondation, séisme, tempête, cyclone, mouvement de terrain, avalanche, feu de forêt, volcanisme) et risques technologiques (accident industriel, accident nucléaire, transport de matière dangereuse, rupture de barrage).
Qu'est-ce que le risque stratégique ? Les risques stratégiques désignent les risques qui affectent une stratégie de gestion de l'entreprise ou les objectifs stratégiques. Ces risques peuvent être des incertitudes ou des opportunités et ils correspondent généralement aux problèmes clés qui préoccupe la direction.
Le risque politique correspond à "l'ensemble des évènements ou décisions d'ordre politique ou administratif, nationales ou internationales pouvant entraîner des pertes économiques, commerciales ou financières pour l'entreprise, importatrice ou exportatrice, ou investissant à l'étranger".
Le risque de non-conformité est défini par le Comité de Bâle 1 comme un risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière, d'atteinte à la réputation, du fait de l'absence de respect des dispositions législatives et réglementaires, des normes et usages professionnels et déontologiques, ...
Le risque majeur est la possibilité d'un événement d'origine naturelle ou anthropique (qui résulte de l'action humaine), dont les effets peuvent mettre en jeu un grand nombre de personnes, occasionner des dommages importants et dépasser les capacités de réaction de la société.
Les risques sont classés en fonction de leur gravité, de leur probabilité d'occurrence et du nombre potentiel de salariés affectés. L'EvRP vise aussi la mise en place d'actions de prévention. Ces actions ne dispensent pas l'entreprise de mettre également en œuvre des mesures correctives immédiates.
Concrètement, on peut classer les événements suivants parmi les risques sociaux : maladie, maternité, invalidité, vieillesse, accident du travail, maladie professionnelle, décès, charges de famille et chômage.
Un risque non systématique (aussi appelé risque spécifique ou risque diversifiable) représente le risque que la valeur d'un placement change en raison de facteurs qui sont propres à cet investissement, et non au marché en général.
Qu'est-ce qu'une banque systémique ? Les banques systémiques sont des banques dont la faillite serait susceptible de provoquer par contagion un effondrement du système financier dans son ensemble.
Une crise financière est un terme polysémique qui recouvre des réalités diverses dont le dénominateur commun est une chute abrupte d'une activité économique dématérialisée. Les crises monétaires, les crises bancaires et les crises boursières sont ainsi des crises financières.
Le risque sur le taux de recouvrement en cas de défaut, c'est-à-dire sur la somme que le prêteur récupérera effectivement à « la casse ». Le risque de dégradation de la qualité du portefeuille de crédit, dont la crise des subprimes a, par exemple, fourni une démonstration récente.
Le taux de fuite bancaire est celui qui mesure la proportion d'espèces qui atteint les dépôts bancaires. Plus le taux de fuite est élevé, moins le système bancaire peut créer de dépôts et d'argent.
Le risque de défaut (ou débiteur)
Lorsque vous prêtez de l'argent à quelqu'un, il existe toujours un risque que ce dernier ne vous rembourse pas. Ce risque s'applique aux obligations. C'est ce que l'on appelle le risque débiteur ou le risque de défaut. Ce risque est naturellement fonction de la qualité de l'émetteur.