Les principaux facteurs de risque d'escarre sont explicatifs et peuvent être classés en facteurs extrinsèques ou mécaniques et facteurs intrinsèques ou cliniques : pression, friction, cisaillement, macération, immobilité, état nutritionnel, incontinence urinaire et fécale, état de la peau, baisse du débit circulatoire, ...
Si un patient manque de protéines, ses muscles s'affaiblissent, la peau en pâtit et aggrave l'escarre. Pour ces cas compliqués qui ne parviennent pas à cicatriser, il faut en passer par la chirurgie.
Les escarres sont des blessures causées par une pression constante et sans relâche, qui abîment la peau et les chairs sous-cutanées, en raison du manque de mobilité et de circulation du sang (en raison de l'alitement).
L'escarre serait très douloureuse lorsque les récepteurs nociceptifs des fibres A delta et C sont intacts ou peu détruits (lésions superficielles) et peu douloureuses si les lésions sont profondes et nécrotiques (Teot, 2006).
L'escarre est de bon pronostic : au stade précoce, les personnes traitées se rétablissent toujours, bien que la cicatrisation puisse prendre des semaines. Après 6 mois de traitement, plus de 70 % des escarres de stade 2, 50 % des escarres de stade 3, guérissent (source 1).
Ces bactéries émettent des composés odorants, la putrescine et la cadverine. Des effets parfois sévères chez le patient : l'odeur de la plaie peut entraîner la perte d'appétit, des vomissements ou même l'absence de réponse à l'odeur en général. Les cellules sensorielles deviennent alors insensibles aux odeurs.
L'utilisation de matériel comme lit anti-escarre, coussins afin de limiter les appuis prolongés ou éviter les contacts directs des proéminences osseuses entre elles, c'est-à-dire, les genoux, les talons… Changer la personne âgée en perte d'autonomie de position régulièrement.
Le plus souvent probabiliste, elle doit être intégrée dans la prise en charge globale. Elle doit être efficace sur les pyogènes à Gram + (streptocoque, staphylocoque) : pristinamycine (3 g par jour) ou amoxicilline + acide clavulanique (3 g par jour) et parfois sur les bacilles Gram -, et/ou des germes anaérobies.
Le Dr Alexandre Karabetsos traite, en spécialiste, les escarres et les ulcères : la demande est forte chez les patients.
Il n'existe aucun consensus pour l'assécher, il est préférable d'utiliser des compresses sèches ; certains appliquent de la fluorescéine, d'autres de la Bétadine® dermique.
La crème Ontex, par exemple, convient ainsi parfaitement à la prévention et au traitement des escarres liées au manque de mobilité. Quant à l'incontinence, les soins Abena et Tena à l'oxyde de zinc dédiés aux escarres en limitent la propagation microbienne et forment une barrière protectrice qui préserve la peau.
L'escarre survient lorsque la peau est privée de circulation sanguine, en raison d'un alitement prolongé contre une surface dure. En effet, la pression sur la peau prive les tissus de leur apport sanguin habituel, ce qui crée une rougeur de la peau, qui va ulcérer.
Pour identifier une escarre, il faut rechercher les signes cutanés spécifiques chez le patient. Ces signes cutanés consistent en l'apparition d'une rougeur persistante sur une zone d'appui : c'est le tout premier signe de l'escarre.
Les pansements sont largement utilisés pour traiter les escarres et favoriser la cicatrisation, et il existe de nombreuses choix possibles, dont les pansements à base d'alginate, les pansements hydrocolloïdes et les pansements incorporant des matrices modulatrices des protéases.
Stades de l'escarre
le stade 1 : apparition d'une rougeur persistante sur le point d'appui, même après la pression appliquée par le doigt. le stade 2 : dermabrasion, cloques apparaissant au niveau de la zone d'appui. le stade 3 : nécrose tissulaire, la plaie se creuse, les tissus sous-cutanés se nécrosent.
Des synergies à base d'huiles essentielles à visée cicatrisante (Lavande aspic), microcirculatoire (Ciste) et antiseptique cutanée (Laurier noble) seront utilisés pour accélérer la guérison des escarres. Utilisation: Appliquez 1 goutte pure localement, 3 fois par jour.
Le premier stade de l'escarre est la rougeur de la peau au niveau des zones d'appui. En général, le bas du dos et les talons, ainsi que la région fessière, sont les endroits les plus touchées. Si l'appui est prolongé, la peau se détériore peu à peu et l'escarre peut se transformer en une plaie plus ou moins profonde.
Un ulcère chronique de la peau est une lésion de la peau (à la différence de l'escarre, les tissus sous-jacents ne sont pas touchés) qui forme une plaie qui n'arrive pas à cicatriser spontanément. Comme l'escarre, son origine est la diminution de la circulation sanguine locale.
Une plaie ne cicatrise pas: comment y remédier? La mesure principale contre une mauvaise cicatrisation est la prévention. Pour assurer une bonne cicatrisation, il convient de nettoyer et de désinfecter correctement la plaie et de la traiter ensuite avec une crème cicatrisante.