Sur le plan culturel, le piratage et la contrefaçon peuvent compromettre la diversité culturelle et l'innovation. Lorsque les créateurs ne sont pas rémunérés équitablement pour leur travail, cela peut décourager la création de nouvelles œuvres et limiter la diversité des contenus disponibles.
Le fait d'accéder ou de se maintenir, frauduleusement, dans tout ou partie d'un système de traitement automatisé de données est puni de trois ans d'emprisonnement et de 100 000 € d'amende.
Si le tribunal est saisi, vous serez jugé pour négligence caractérisée, c'est-à dire le fait de ne pas avoir veillé au bon usage de votre connexion internet. La peine maximale est de 1 500 € d'amende. Le procureur peut aussi prononcer une mesure alternative aux poursuites comme un rappel à la loi.
Vous pourrez alors être auditionné, à votre demande ou sur convocation de la HADOPI, et pourrez alors vous faire assister par un avocat. Votre dossier pourra par la suite être transmis au Procureur et vous risquerez une amende de 1500 euros.
D'abord, l'Hadopi envoie un mail, un premier avertissement pour signaler le téléchargement illégal d'un film ou d'une musique en pair à pair, une technique de téléchargement basée sur l'échange de fichiers. Si ça recommence, l'internaute reçoit un deuxième courrier puis un troisième.
Dans des cas plus graves les utilisateurs peuvent perdre des données importantes, subir des pertes financières, voir leur identité usurpée, ou encore être vecteur d'attaques informatiques contre des tiers.
La HADOPI surveille le téléchargement P2P, le streaming et le téléchargement direct. En cas de téléchargement illégal via votre connexion internet, vous pouvez être incriminé même si vous n'êtes pas la personne ayant téléchargé le contenu.
Le CSA et l'Hadopi deviennent l'Arcom : ce qu'il faut retenir. Le 1er janvier 2022, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et la Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur internet (Hadopi) sont devenus : l'Arcom.
En effet, l'internaute qui met à disposition ses fichiers aux autres internautes est également en illégalité car il reproduit une œuvre sans autorisation de l'auteur de l'œuvre.
Cela permet d'intercepter des données, des correspondances, ou encore d'envoyer des données en usurpant l'identité du titulaire de la machine «spoofée». La répression est la même que pour le hacking à savoir deux ans d'emprisonnement et 30000€ d'amende.
La contrefaçon en France d'ouvrages publiés en France ou à l'étranger est punie de trois ans d'emprisonnement et de 300 000 euros d'amende. Seront punis des mêmes peines le débit, l'exportation, l'importation, le transbordement ou la détention aux fins précitées des ouvrages contrefaisants.
Si vous utilisez vos connaissances en tant que pirate informatique pour pénétrer dans le système informatique de quelqu'un d'autre afin qu'il ne puisse plus accéder à ses propres fichiers (ou même les supprimer), il s'agit d'un délit informatique et c'est donc illégal dans la plupart des cas.
Si un prestataire se trouve à l'origine d'une cyberattaque ou si sa négligence a contribué à celle-ci, il pourra être tenu responsable des dommages causés. Dans une telle situation, le client devra prouver que la faute du prestataire a été commise et qu'elle a entrainé un préjudice.
Les Etats-Unis sont en tête de liste des pays les plus piratés.
La Haute autorité envoie des avertissements à l'internaute lorsque son accès à Internet est détecté sur un réseau Peer-to-Peer (P2P) comme BitTorrent ou eMule, et qu'il y partage une œuvre protégée par le droit d'auteur. À chaque accès à Internet est associée une adresse IP, et c'est cette adresse IP qui est détectée.
La nouvelle entité, aux compétences élargies, sera notamment chargée de la lutte contre le piratage, l'Hadopi n'étant plus suffisamment efficace aujourd'hui. Longtemps critiquée, la "Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet" va donc disparaître, pour mieux renaître.
Le téléchargement est légal si cette pratique est autorisée par l'auteur de l'œuvre. En revanche, il est illégal si le fichier n'est pas libre de droits. Il faut savoir par ailleurs que lorsque ce téléchargement est illégal, l'internaute encourt une sanction pénale plus ou moins conséquente.
Les conditions d'utilisation de Youtube
Le contenu de Youtube peut être visualisé uniquement via le site officiel ou via les applications téléphones de la marque. De manière plus simple, il est clairement indiqué qu'il est interdit de télécharger des vidéos YouTube.
Le modèle pair à pair peut avoir également des inconvénients : Insécurité : Chaque ordinateur d'un réseau possède les mêmes capacités et droits d'accès, c'est-à-dire qu'ils ont accès aux données des autres ordinateurs et peuvent également les supprimer.
En réalité, si l'auteur identifie votre adresse IP, il la transmettra à la Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits (HADOPI), qui sera habilitée à vous proposer une transaction pour mettre fin au litige, si les téléchargements litigieux ne datent pas de plus de 6 mois.
Depuis le 26 janvier 2021, Monique Zerbib est présidente par intérim de l'Hadopi (en vertu de l'article R. 331-12 du code de la propriété intellectuelle).
Le volet pédagogique (ou répressif, c'est selon) de l'Hadopi repose sur la répétition. Après avoir été repéré en train de télécharger, un internaute reçoit un premier e-mail d'avertissement. S'il récidive dans les six mois, il recevra un nouvel avertissement par e-mail et par courrier recommandé.