Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Cette technique permet au médecin d'évaluer le volume de la prostate et de détecter visuellement les zones suspectes afin d'y orienter l'aiguille à biopsier. Cet examen est souvent peu douloureux et est réalisé le plus souvent en consultation.
Mais attention, biopsie ne veut pas dire que vous avez un cancer! Elle sert justement à définir s'il y a présence de cellules cancéreuses, et la seule façon de le savoir est d'analyser un échantillon de la tumeur. Rappelons-nous qu'une tumeur peut être maligne, mais qu'elle peut aussi être bénigne!
Les risques associés à la biopsie varient en fonction de la technique utilisée. Chez certains patients atteints d'un cancer, la tumeur peut augmenter et les cellules cancéreuses peuvent envahir les structures voisines. Il existe également un risque de saignement, d'infection et d'atteinte nerveuse.
Vous n'aurez en général que quelques tiraillements peu gênants pendant deux jours et un bleu, sans grosse douleur. Vous pouvez être un peu fatiguée pendant 1 heure ou 2, il est préférable de ne rien prévoir juste après le geste.
"Dans la plupart des cas, non une biopsie ou un geste chirurgical n'entraîne pas la diffusion de cellules cancéreuses. Quand on réalise une biopsie, on sait qu'on ne va pas disséminer des cellules tumorales. Il y a une ou deux exceptions et notamment pour une famille de cancers qu'on appelle les sarcomes.
Les biopsies de la prostate permettront d'affirmer le diagnostic du cancer et également de fournir des informations pronostiques sur l'agressivité des cellules (grade du cancer exprimé par le score de gravité dit Gleason Score).
Un délai de 15 jours environ est nécessaire pour son analyse. Les résultats sont adressés directement au médecin qui a effectué l'examen.
Les prélèvements sont faits en consultation par un urologue, la plupart du temps avec une anesthésie locale. Un traitement antibiotique préalable est nécessaire. Ce traitement antibiotique permet de limiter le risque d'infection prostatique après l'examen.
Il vous est recommandé de boire abondamment, d'uriner régulièrement pour laver la vessie et éviter que les urines deviennent rouges. La douleur, si elle est présente, est ressentie au niveau du périnée et elle s'estompe généralement rapidement.
Après cet examen, vous pouvez présenter les symptômes suivants : Hématurie : présence de sang dans les urines. Rectorragies : présence de sang dans les selles. Hémospermie : présence de sang dans le sperme (caractérisé par des écoulements rouges à marrons lors de l'éjaculation, les jours suivants l'examen)
Le cancer de la prostate ne provoque pas de symptômes au début de son évolution. Des troubles urinaires peuvent ensuite apparaître. Deux examens permettent de suspecter un cancer de la prostate : le toucher rectal et le dosage des PSA dans le sang.
Ces éléments font que 95 % des hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate auront une espérance de vie supérieure à 15 ans. Et, même en cas de cancer avancé, la survie a largement progressé, atteignant 5 à 6 ans en cas de cancer métastatique.
Le chlordécone, pesticide largement utilisé dans la culture de bananes aux Antilles, pourrait multiplier jusqu'à trois fois le risque de récidive de cancer de la prostate.
Chez l'homme de moins de 60 ans, un taux de PSA inférieur à 4 ng/mL est considéré comme normal. Au-delà de cet âge, et chaque année, le taux de PSA augmente de 0,04 ng/mL. Après 70 ans, un taux de PSA de moins de 6,5 ng/mL est considéré comme normal.
L'IRM mammaire présente l'avantage de repérer de façon plus précise l'étendue d'une tumeur face à la mammographie et l'échographie. Cependant, les résultats obtenus doivent être confirmés à la biopsie. Le recours à l'IRM du sein n'a pas encore d'incidence connue sur le taux de survie ou le risque de récidive.
Les examens de radiologie diagnostique et de médecine nucléaire sont particulièrement utiles pour dépister les cancers, déterminer leur stade (c'est-à-dire leur étendue, par exemple la taille des tumeurs et leur éventuelle propagation au-delà du site primaire), et assurer le suivi, la planification thérapeutique, l' ...
Les résultats d'une biopsie prennent communément plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Votre médecin généraliste pourra vous orienter vers le centre d'imagerie ou le spécialiste le plus adapté à votre cas, selon les résultats des premiers examens.
La prostate joue un rôle dans la sexualité, mais uniquement dans l'éjaculation et la reproduction. Par contre, elle ne joue aucun rôle dans le phénomène d'érection. Elle est sous l'influence des hormones mâles (androgènes).
L'évolution du cancer de la prostate
Le cancer est une maladie qui évolue souvent sur plusieurs années. Contrairement à d'autres types de cancer, celui de la prostate a une croissance relativement lente. Son évolution peut se faire sur 10 ans et plus.
Il faut éviter toutes les boissons sucrées et les boissons alcoolisées, sources d'obésité et d'addiction. L'alcool inhibe la sécrétion d'hormone antidiurétique et favorise ainsi la poursuite de l'intoxication.
Une microbiopsie coûte environ 75 euros (coût Sécurité Sociale). Une macrobiopsie coûte 500 euros environ (coût Sécurité Sociale).
La biopsie peut avoir plusieurs objectifs: Repérer les cellules cancéreuses. Examiner les cellules cancéreuses: forme, taille, sensibilité à certaines hormones, présence ou non de mutations… afin d'évaluer leur nature et leur degré d'agressivité.
Vous serez couché sur le dos. L'antenne sera positionnée à votre contact et la table sera ensuite déplacée à l'intérieur de l'appareil d'IRM. Dans tous les cas, un produit de contraste est utilisé lors de l'IRM de prostate pour améliorer l'étude et la compréhension des images. L'examen dure environ 10 minutes.