Pourquoi on fait une résection de l'intestin
On pratique une résection de l'intestin pour les raisons suivantes: traiter un cancer de l'intestin grêle, du côlon, du rectum ou de l'anus. traiter ou soulager les symptômes d'un cancer qui s'est propagé à l'intestin. dégager un blocage dans l'intestin (occlusion ...
Reprendre une vie normale
C'est le chirurgien qui déterminera quand le patient peut reprendre une alimentation normale. Tout cela est contrôlé au jour le jour. Le sport et autres activités physiques sont déconseillées pendant le mois qui suit l'opération.
Si le côlon a été entièrement retiré (colectomie totale), des diarrhées sont importantes les premiers mois et diminuent ensuite. - si le côlon droit a été enlevé, les selles sont plus molles que si c'est le côlon sigmoïde (juste avant le rectum). Ces troubles s'améliorent le plus souvent au cours de la première année.
En fonction de la longueur et de la localisation anatomique du segment d'intestin grêle qui va être retiré, certaines fonctions peuvent être altérées. On ne peut en laisser moins de 1m dans la majeure partie des cas.
Complications pendant et après colectomie
Fistule anastomotique ou fuite : problème de cicatrisation au niveau de la couture intestinale. Ce problème est rare (environ 5%) mais potentiellement grave et peut nécessiter une réintervention voire la réalisation temporaire d'une stomie ou anus artificiel.
Immédiatement après l'opération, une phase d'adaptation peut être nécessaire. L'alimentation sera alors basée sur la consommation de riz et de pâtes. Ensuite, le régime alimentaire redevient globalement identique à celui d'avant la maladie. On veillera néanmoins que celui-ci soit bien équilibré et varié.
Et bien oui, on peut vivre sans côlon et non, il n'y a aucune contrainte. Si ce n'est, un transit intestinal accéléré qui se régule rapidement après l'opération, avec au besoin un traitement médicamenteux à base d'anti-diarrhéiques.
Légumes pauvre en fibres (cuits puis crus) : betterave, courgette, carotte cuite, potiron, courge, aubergine, HV extra fin, salade cuite, blanc de poireau, pointe d'asperge. mauvaise tolérance, éviction pendant 1 semaine puis nouvelle tentative.
La survie (survie nette standardisée) des personnes atteintes d'un cancer colorectal s'élève à 63% 5 ans après leur diagnostic pour les personnes diagnostiquées en 2010-2015, légèrement plus élevée chez la femme (65%) que chez l'homme (62%).
Lorsqu'une partie de l'intestin ou du tractus urinaire est affectée par une maladie telle qu'un cancer ou encore une maladie inflammatoire de l'intestin, le chirurgien va procéder à une opération visant à retirer la partie affectée.
Les facteurs de risque de polypes du côlon et du rectum
Le risque d'avoir des polypes augmente en vieillissant ; ses antécédents familiaux. C'est le cas si l'un de ses parents, frère ou sœur a eu des polypes ou un cancer colorectal ; ses antécédents personnels.
Elle permet le recueil des matières fécales dont l'évacuation n'est plus contrôlée par le sphincter anal. Cette poche jetable doit être changée à chaque fois qu'elle est pleine. Cet anus artificiel remplace l'anus naturel et évacue les selles à sa place. Il peut être temporaire ou définitif selon les cas.
Comme beaucoup d'autres organes, il ne se régénère pas après une résection. Par contre, le colon restant s'adapte et compense en général assez bien la fonction de la partie perdue. On peut ainsi réséquer plus de la moitié du colon sans éprouver de troubles une fois la période d'adaptation passée.
Mangez des repas plus petits et moins riches en fibres. Mâchez bien les aliments et mangez lentement. Mangez des aliments plus riches en potassium (bananes, oranges et pommes de terre) et en sodium (soupes, jus de tomate et biscuits salés) pour remplacer ce qui est perdu dans les selles.
La banane pour stimuler le transit intestinal
La banane est une bonne source de fibres alimentaires, une portion de 100 g contient près de 2,6 g de fibres, soit un peu plus que la pomme (2,4 g). Sa bonne teneur en fibres en fait un allié de choix pour améliorer le transit intestinal.
Il offre une excellente digestibilité Comme son amidon est facilement accessible aux enzymes digestives, il ne ballonne pas et convient en cas d'intestin irritable. Il a également des vertus antidiarrhéiques.
à fibres solubles : avoine, seigle, orge, aliments riches en pectine (pomme, poire, coing, baies, raisin, orange, pêche, pamplemousse) et en inuline (chicorée, oignon, ail, poireau, ail, asperge, artichaut, topinambour, salsifis, endive).
En quoi consiste l'opération ? On retire une partie ou la totalité du côlon. Puis, on recoud les parties d'intestin qui restent pour les raccorder. En général, il faut 4 à 6 semaines pour se rétablir.
La poche doit être jetée dans un sac poubelle. Si elle est vidable, son contenu doit préalablement être évacué dans les toilettes. Une fois l'ancien appareillage ôté, la stomie et la peau doivent être nettoyées. A cette fin, il faut utiliser des compresses non stériles et de l'eau.
Après une coloscopie, il est normal que vos selles soient déréglées ou différentes de vos habitudes. Cela peut durer jusqu'à une semaine après votre intervention.
Protéines. Les carences en protéines affectent toutes les phases de la cicatrisation et certains éléments, comme l'arginine, protègent contre l'infection. On les trouve dans les viandes, les produits de la mer, les œufs, le tofu, les légumes secs, les laitages.
Cancer du côlon et du rectum
Consommez peu (max. 500 g par semaine) de viande rouge comme le bœuf, le porc et l'agneau. Evitez autant que possible la viande transformée (charcuterie, pâté, salami, saucisse, haché préparé...). Limitez votre consommation d'alcool à maximum 1 verre par jour.