Chez les patients ayant un antécédent de chirurgie du rachis lombaire, ces accidents ont également été observés après infiltration épidurale et articulaire postérieure ; un risque d'accident vasculaire cérébral potentiellement fatal et d'infarctus médullaire après infiltration au rachis cervical.
Le plus souvent, elles se manifestent dans les 2 heures après l'injection. Les symptômes varient entre des nausées, des vertiges et des convulsions mais peuvent aller jusqu'à l'arrêt cardiorespiratoire.
Les complications les plus fréquentes sont une douleur lors de l'infiltration, un hématome ou la survenue d'une dépigmentation et d'une atrophie cutanée au point de ponction.
Le seul risque potentiellement grave est celui d'infection, s'il s'agit de cortisone. Il est chiffré à environ un cas sur 50000.
Il est recommandé d'observer un repos relatif durant 48 heures après l'infiltration pour un maximum d'efficacité. L'effet de l'infiltration est en général retardé dans le temps, avec un effet maximal entre 3 et 7 jours post infiltration.
Sur le côté La position idéale pour ceux qui souffrent de maux de dos est de dormir sur le côté, c'est-à-dire dans la position fœtale classique. Cette position est excellente car elle maintient les courbes naturelles de la colonne vertébrale.
Après l'injection, il est préférable de laisser l'articulation au repos. Dans le cas d'infiltrations du genou, il est possible de marcher, mais les mouvements doivent être limités, autant que possible.
une allergie aux produits de contraste, aux anesthésiques ou aux stéroïdes. les patients déjà été opérés du rachis lombaire (notamment pour les infiltrations épidurales lombaires par voie inter-lamaire mais pas pour les infiltrations par la voie du hiatus sacro-coccygien)
Quand recourir aux infiltrations lombaires ? L'infiltration est proposée en seconde indication chez les patients souffrant depuis plusieurs semaines, non calmés par le repos et les traitements médicamenteux, en période aigue de lombalgie, sciatique ou cruralgie liée à une hernie discale ou un canal lombaire étroit.
En règle générale, la douleur ressentie pendant les 24-48h après l'infiltration est normale et il ne convient pas de s'en inquiéter.
Des maux de tête peuvent survenir le jour même et le lendemain de l'examen, avec pour cause une petite brèche durale qui n'est pas toujours visible, c'est pourquoi nous vous recommandons vivement de rester allongé durant les premières 24h.
Il n'y a en effet aucun intérêt à infiltrer régulièrement : les corticoïdes ne sont pas un traitement de fond, ils soulagent une poussée inflammatoire seulement, de façon ponctuelle. "Ce qui est en France normalement le cas", rassure le Pr Mainard.
L'infiltration peut faire régresser très rapidement la douleur au niveau de l'articulation, du tendon ou du nerf. "Toutefois, il est préférable de se ménager dans les 24 heures qui suivent pour laisser le produit agir et obtenir une amélioration durable", conclut le Dr Alluin.
Ces injections sont limitées à trois dans l'année, car leurs effets durent quelques mois. Le prix est, en moyenne, de 160 € : 100 € pour l'infiltration et 60 € de frais médicaux.
Habituellement, une infiltration ne fait pas plus mal qu'une prise de sang. Des douleurs peuvent cependant survenir dans les suites immédiates de l'infiltration, d'une durée de 48 heures en général. Au-delà, il faut consulter le médecin traitant.
Il est possible de ressentir une douleur inhabituelle dans le dos ou dans la jambe dans les jours qui suivent l'infiltration, cette douleur est à priori causée par le corticoïde injecté, dont la suspension contient des petits cristaux qui peuvent déclencher une crise inflammatoire.
Lorsque la hernie discale se situe au niveau du bas du dos, la douleur dans une jambe (la « sciatique ») peut s'accompagner de raideur, de sensations de brûlure, de fourmillements ou d'engourdissement dans la jambe ou le pied.
Une discopathie peut affecter un ou plusieurs disques. En outre, le disque L5 et S1 est le plus souvent touché. C'est également l'une des maladies les plus courantes affectant la colonne vertébrale ! Si la discopathie est sévère, elle peut également favoriser l'apparition d'arthrose.
L'infiltration se déroule le plus souvent au cabinet de radiologie. Elle ne nécessite pas d'anesthésie. Une aiguille est positionnée dans l'espace épidural, à l'aide du repérage radiographique et du produit de contraste. Une fois l'aiguille en place, une dose de corticostéroïde est injectée dans l'espace.
Ils sont efficaces pour réduire l'inflammation et la douleur, mais ils passent un peu dans la circulation sanguine et là, ils ont une action possible sur le poids. Donc oui, cela peut faire prendre des kilos.
Douleur locale augmentée suite à l'infiltration : Il est fréquent que la douleur soit augmentée dans les heures qui suivent une infiltration et parfois jusqu'à 48 heures. Vous pouvez utiliser des analgésiques tels que Tylenol et/ou Ibuprofène ou un médicament precrit par le médecin pour soulager la douleur.
Symptômes. Il s'agit de douleurs, le plus souvent à type de crampes, et d'une sensation de fatigue dans les membres inférieurs à la marche avec parfois l'impression qu'elles vont lâcher si la marche se poursuit. Il y a souvent douleurs lombaires associées.
Fléchissez votre jambe droite et amenez votre genou vers la poitrine. Agrippez votre genou droit et tirez-le doucement comme si vous vouliez l'amener vers votre épaule gauche. Tenez cette position pendant 10 secondes et répétez avec l'autre jambe.
Il est préférable d'éviter de marcher le plus possible au début d'une crise de sciatique car cela risque d'accentuer la douleur. En revanche, vous devez reprendre une activité modérée le plus tôt possible, maximum 2-3 jours après le début de la crise lorsque la douleur s'atténue.