la complication de la ponction pleurale la plus fréquente est le pneumothorax. Une radiographie de thorax de contrôle post ponction est pour cette raison souvent demandé
S'il s'agit d'un épanchement pleural métastatique, le traitement pourra être une chimiothérapie pour traiter la tumeur responsable. L'autre possibilité est de faire un geste pour «coller» le poumon à la paroi thoracique (pleurodèse) afin d'oblitérer l'espace pleural et empêcher ainsi la réaccumulation de l'épanchement.
Pendant ou après une ponction du thorax, de l'air peut passer dans la plèvre (entre la paroi et le poumon), entraînant une douleur du dos et de l'épaule, et une gêne à la respiration. C'est un pneumothorax, qui peut survenir dans 20% des cas. Ces signes disparaissent le plus souvent spontanément.
Le médecin introduit une aiguille dans l'espace pleural pour retirer le liquide. L'aiguille est retirée suite à la ponction. L'intervention est peu douloureuse, mais peut causer un certain inconfort, par exemple de la toux. La durée de l'intervention est d'environ 20 minutes.
Le liquide peut s'accumuler dans l'espace pleural en conséquence de troubles très divers, y compris des infections, des tumeurs, des blessures, une insuffisance cardiaque, rénale ou hépatique, la formation de caillots sanguins dans les vaisseaux sanguins des poumons (embolie pulmonaire.
Il s'agit d'une complication cardiovasculaire qui touche particulièrement les personnes âgées. Un œdème pulmonaire peut conduire à une insuffisance respiratoire et mettre en jeu le pronostic vital. Une prise en charge adaptée et rapide est indispensable.
Bilan : les résultats intermédiaires de l'étude "montrent un taux de contrôle de la maladie de 70,3% et un taux de survie globale médian de 8,5 mois à partir du début du traitement par chimioperfusion".
une faible quantité de liquide (le comblement d'un cul de sac pleural à la radiographie pulmonaire nécessite l'accumulation d'environ 200 ml de liquide)
Quelles sont les causes ? Cet œdème peut être d'origine cardiaque ou inflammatoire. Dans le premier cas, le ventricule gauche du cœur ne remplit pas correctement sa fonction de pompe. Lorsque la pression devient trop forte, les capillaires n'arrivent plus à faire face et du liquide pénètre dans les alvéoles.
L'œdème pulmonaire ou œdème du poumon est généralement la conséquence d'un type particulier d'insuffisance cardiaque, l'insuffisance ventriculaire gauche, associée à une hypertension au niveau de la veine pulmonaire. Il provoque des troubles respiratoires souvent importants, associés à d'autres symptômes.
Les symptômes de l'épanchement pleural sont l'essoufflement, les douleurs thoraciques et la toux.
Une ponction pleurale est réalisée afin de connaître la nature de l'épanchement (composition, sanguin, purulent…) et de rechercher la présence de cellules anormales ou de bactéries.
En cas d'infection communautaire, l'association amoxicilline-acide clavulanique est le traitement de première intention.
L'affection peut résulter d'une inflammation de la plèvre et/ ou de la présence anormale de liquide dans la cavité pleurale. Bien que très douloureuse pour le patient, l'évolution d'une pleurésie est dans la majorité des cas favorable.
La ponction pleurale est indiquée lorsqu'il existe un épanchement anormal de liquide dans la cavité pleurale. Elle permet d'établir un diagnostic ou encore d'évacuer le liquide en excès pour soulager le patient en cas de difficultés à respirer (ponction thérapeutique).
L'épanchement se résulte d'un effort sportif important, d'un traumatisme ou encore de l'arthrose. La prise en charge de l'épanchement de synovie consiste à lutter contre sa cause et à agir sur la douleur.
Les causes les plus fréquentes des épanchements transudatifs sont l'insuffisance cardiaque, la cirrhose avec ascite, et l'hypoalbuminémie (généralement due à un syndrome néphrotique). Les causes les plus fréquentes des épanchements exsudatifs sont la pneumonie, le cancer, l'embolie pulmonaire et la tuberculose.
Le geste médical consiste soit à introduire temporairement une aiguille dans la cavité pleurale pour prélever son contenu (ponction), soit à introduire et placer dans l'espace pleural un tuyau en plastique (drain) dans le but d'évacuer le liquide, le sang ou l'air accumulés (drainage thoracique).
La plèvre est une membrane séreuse à deux feuillets qui enveloppent chaque poumon. Elle mesure 10 à 20 µm d'épaisseur. Les deux feuillets délimitent un espace virtuel (vide dans les situations normales) situé entre les poumons et la paroi thoracique.
Le traitement de référence pour le cancer de la plèvre est la chimiothérapie, c'est-à-dire l'usage de médicaments par voie orale ou par injection pour éliminer les cellules cancéreuses.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.