Ainsi, la rupture conventionnelle ne concerne donc que les salariés et les employeurs liés par un contrat à durée indéterminée. Les titulaires d'un contrat à durée déterminée et les apprentis sont donc exclus de ce dispositif.
La rupture conventionnelle, en définition, est un moyen légal de mettre fin au contrat de travail d'un salarié de manière amiable. Ce mode de rupture ne concerne que les salariés en CDI. La rupture conventionnelle peut être individuelle, c'est-à-dire concerner un seul salarié, ou être collective.
« La rupture conventionnelle, exclusive du licenciement ou de la démission, ne peut être imposée par l'une ou l'autre des parties » (article L. 1237-11 alinéa 2). L'employeur peut donc tout à fait refuser une rupture conventionnelle.
Les alternatives à la rupture conventionnelle
Tout d'abord, le congé sabbatique. C'est une période de congé prolongé accordée au salarié, généralement sans solde. Cette option permet de prendre du temps pour soi, peu importe la raison.
Non. L'employeur comme le salarié n'ont pas l'obligation de répondre à une demande de rupture conventionnelle. Par exemple, l'employeur n'a pas l'obligation de répondre à une demande du salarié, même si cette dernière est faite plusieurs fois par lettre RAR : RAR : Recommandé avec avis de réception .
Côté employeur, les motifs de refus sont divers. Il peut se montrer réticent à voir partir un bon élément de l'entreprise. Il peut aussi être peu enclin à verser l'indemnité de rupture. Il préférera dans ce cas que le salarié démissionne.
Délégués syndicaux, délégués du personnel, conseillers prud'homaux… Certains salariés bénéficient d'une protection particulière contre le licenciement.
Parler de la date de départ
Dans ce cas, il faut montrer sa motivation à former le nouvel employé et à effectuer la passation en bonne et due forme. L'employeur peut alors exposer ses arguments pour convaincre l'employeur d'accorder la rupture conventionnelle.
La circulaire pour les demandes de rupture conventionnelle 2024 est parue tardivement cette année, le 30 novembre 2023. Aucune explication au caractère extrêmement tardif de cette date.
Non, un salarié ne peut pas refuser ou renoncer à l'indemnité de rupture conventionnelle. En effet, il n'est pas possible de convenir de faire une rupture conventionnelle sans indemnité. Le versement de l'indemnité est une obligation légale à laquelle ni l'employeur, ni le salarié ne peut déroger.
Il vous est possible de démissionner en étant en arrêt maladie sauf si vous êtes en période d'essai.
L'indemnité spécifique de rupture conventionnelle ne peut pas être inférieure à l'indemnité légale de licenciement, qui est égale à 1/4 de mois de salaire par année d'ancienneté jusqu'à 10 ans d'ancienneté, auxquels s'ajoutent 1/3 de mois de salaire pour les années à partir de 10 ans d'ancienneté (C. trav., art. R.
L'indemnité spécifique de rupture conventionnelle est exonérée à hauteur du montant prévu par la convention collective, soit 70 000 €. Ce montant est supérieur à 50 % de l'indemnité perçue (120 000 €/2 = 60 000 €) mais inférieur au double de la rémunération brute annuelle, égal à 80 000 € (40 000 € x 2).
À noter : dans le cadre d'une rupture conventionnelle, l'indemnité est versée quelle que soit votre ancienneté - alors qu'il faut justifier de 8 mois d'ancienneté pour prétendre à l'indemnité de rupture dans le cadre d'un licenciement.
💡 Bon à savoir : l'employeur n'a aucune obligation légale de justifier son refus d'avoir recours à une rupture conventionnelle. Toutefois, ce dernier peut s'entretenir avec le salarié pour lui faire part des motifs de son refus, et pour trouver un compromis.
Dans le cadre d'une rupture conventionnelle, il n'existe pas de préavis à proprement parler. Il s'agit donc d'une rupture du CDI sans préavis. La date de rupture du contrat est en fait négociée entre vous et l'employeur pendant le ou les entretiens, puis inscrite dans la convention.
Le délit d'entrave CSE est donc le fait pour un employeur d'empêcher, de gêner ou de faire obstacle à la désignation ou l'action des représentants du personnel dans l'entreprise.
Les collaborateurs n'ayant pas de mandat – les candidats, ceux ayant demandé la tenue d'une élection ou encore les salariés qui peuvent prouver que leur employeur était au courant de leur candidature imminente – sont également considérés comme salariés protégés pendant six mois.
Une personne syndiquée est une personne qui choisit d'adhérer à une organisation syndicale.
L'indemnité de rupture conventionnelle est soumise à une contribution patronale spécifique de 30 % sur la part de l'indemnité exonérée de cotisations sociales. Cette contribution est versée par l'employeur, au profit de la Caisse nationale d'assurance vieillesse.
Le salarié dont le contrat fait l'objet d'une rupture conventionnelle remplit la condition pour ouvrir droit à l'allocation chômage (ARE).
Après une rupture conventionnelle, peut-on toucher le chômage ? La réponse est oui ! Les indemnités chômage et la rupture conventionnelle sont tout à fait compatibles. En acceptant d'un commun accord avec son employeur la rupture de son contrat de travail, le salarié ne perd pas son droit aux allocations chômage.