Pour déceler une hémorragie interne, il faut être attentif aux symptômes tels que sueurs froides, vertiges, évanouissements, pâleur, vomissements, soif, chute de tension, décoloration des muqueuses, accélération du rythme cardiaque, céphalées, douleurs dans la zone affectée, et accélération du rythme respiratoire.
Pour la victime : cette perte de sang, abondante et prolongée, peut entraîner une détresse circulatoire ou un arrêt cardiaque ; Pour le sauveteur, s'il a lui-même des plaies sur la main ou s'il reçoit du sang sur les muqueuses (bouche, yeux…), il y a un risque de contamination.
Saignement entraînant parfois une perte importante de sang. On distingue les hémorragies artérielles où le sang coule à flot par saccades, les hémorragies dites capillaires où le sang coule «en nappe» et les hémorragies veineuses où l'écoulement, qui peut être très important, n'est pas pulsé.
Un saignement est considéré comme excessif si l'une des situations suivantes se produit : Les femmes perdent plus d'une tasse de sang. Saturation de plus d'un tampon ou serviette par heure pendant quelques heures. Le sang contient de gros caillots sanguins.
Compression de la plaie Evitez, si possible, tout contact avec le sang de la victime : demandez-lui de comprimer elle-même sa blessure. Sinon, exercez une pression directement sur la plaie avec vos mains protégées (gants jetables, sac plastique ou linge). Allonger la victime Allongez la victime en position horizontale.
L'hémorragie interne est une urgence médicale grave qui peut souvent être fatale. Cela peut se produire à la suite d'une blessure, comme un accident de voiture, ou d'un problème de santé, comme une rupture de la rate. L'hémorragie externe est le type d'hémorragie le plus courant et est facile à reconnaître.
Une perte de plus d'un litre de sang peut avoir une issue fatale. Lors d'une hémorragie, l'organisme remplace tout d'abord le sang perdu par de l'eau tirée des tissus. Ensuite, il active la production des globules sanguins.
Causes. Une hémorragie a pour cause un traumatisme, la lésion d'un organe (inflammation, ulcère, tumeur) ou une anomalie des vaisseaux (anévrysme, fragilité par hypertension artérielle).
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
Une hémorragie grave provoque une baisse de la tension artérielle, ce qui rend les personnes faibles et leur donne des étourdissements. Les personnes peuvent s'évanouir en position debout ou même assise et, si la tension artérielle est très faible, elles peuvent perdre connaissance.
Au contraire, lorsque le saignement est abondant (s'il peut imbiber un mouchoir de papier ou de tissu en quelques secondes), la perte de sang est en elle-même dangereuse, car le sang amène l'oxygène aux organes. S'il n'y a plus de sang pour les alimenter (ischémie), ces derniers meurent, entraînant la mort.
Le choc hémorragique est la conséquence d'un déséquilibre entre demande et apport d'oxygène. Le choc hémorragique est secondaire à une perte massive et brutale de sang. Les saignements d'origine digestive sont la première cause de choc hémorragique.
Rectorragie : définition et causes. La rectorragie correspond à l'émission, plus ou moins abondante, de sang rouge par l'anus. La présence de sang rouge dans les selles provient d'une lésion du rectum, de l'anus ou du colon. Les hémorroïdes sont l'une des causes les plus fréquentes.
On appelle détresse circulatoire une atteinte de la fonction circulatoire dont l'évolution peut affecter, à court terme, les autres fonctions vitales de l'organisme (fonction respiratoire, fonction neurologique) et conduire au décès de la victime.
Le volume sanguin d'un adulte correspond environ à 1/12ème du poids corporel total (par ex. pour un adulte de 70 kg cela équivaut à 5-6 litres de sang).
- Pour un homme la moyenne est de 75 ml/kg. (ce qui donne approximativement : 7,5 l pour un sujet de 100 kg) -Pour une femme la moyenne de 65 ml /kg ( ce qui donne approximativement : 3,9 l pour un poids de 60 kg). Durant la grossesse le volume sanguin augmente de 20% en prévision des pertes liées à l'accouchement.
L'âge avancé du donneur augmente les risques pour lui-même (réactions modérées à graves comme syncopes ou convulsions sont plus fréquentes) mais aussi pour le receveur, argumente le CSS.
Pour les hémorragies internes, les symptômes incluent sueurs froides, vertiges, évanouissements, pâleur, vomissements, soif, chute de tension, décoloration des muqueuses, accélération du rythme cardiaque, céphalées, douleurs dans la zone affectée, et accélération du rythme respiratoire.
en cas de choc hémorragique, la prise en charge doit inclure l'administration d'acide tranexamique dès que possible dans les premières heures qui suivent la survenue du choc hémorragique.
Les personnes les plus à risque d'être victimes d'une hémorragie interne sont "les patients sous traitement anticoagulant, atteints d'une tumeur dont la vascularisation est importante et les sujets âgés avec une fragilité vasculaire", renseigne le Dr Manzo Silberman.
Dans le cas de légères pertes de sang, un traitement constitué de liquides et de médicaments est souvent suffisant. Dans le cas de pertes de sang plus importantes, une transfusion sanguine ou une solution de rechange à une transfusion est souvent nécessaire.
Par exemple, vous pouvez poser un glaçon sur l'entaille. C'est le froid qui va agir sur les vaisseaux sanguins en les resserrant rapidement ce qui limite l'écoulement de sang. De même, certaines personnes versent du poivre sur leurs plaies au lieu de laisser le sang couler.
Règles hémorragiques quand aller aux urgences ? Il n'est pas nécessaire de vous rendre aux urgences en cas de menstruations trop abondantes, sauf en cas de signe de gravité comme une sensation de malaise général ou des douleurs pelviennes intenses associées.