Le manque de vision politique, l'instabilité politique, la faiblesse de la taille du marché, les difficultés d'accès au financement, et le faible niveau du capital humain sont également mis en évidence comme entraves majeures à l'industrialisation du continent.
Les phénomènes de violences et de conflits ont pour effet de saper les efforts de développement, avec le risque d'anéantir rapidement des avancées obtenues de longue lutte, et de lourdes conséquences sociales, économiques et matérielles.
Les infrastructures routières sont dégradées. Les pays africains ne se modernisent pas. Ils n'ont pas assez de compétences pour réagir face à la globalisation. Ils n'ont pas suffisamment de compétences pour réagir face aux problèmes environnementaux et sociaux.
Des facteurs géographiques peuvent également expliquer le sous-développement : l'aspect massif du continent africain, le caractère peu propice à la navigation de côtes rectilignes empêchant l'échange, à la différence des conditions favorables trouvées en Méditerranée par les Phéniciens ou les Grecs.
Cette pauvreté est en partie due aux difficultés rencontrées par les agriculteurs (qui sont la majorité de la population) du fait de contraintes bio-climatiques défavorables dans de nombreuses régions. S'y ajoute une exploitation des richesses qui ne profite pas à la majorité des Africains.
Le manque de vision politique, l'instabilité politique, la faiblesse de la taille du marché, les difficultés d'accès au financement, et le faible niveau du capital humain sont également mis en évidence comme entraves majeures à l'industrialisation du continent.
Le potentiel du continent est en outre affaibli par l'hémorragie de capitaux – souvent due à l'évasion fiscale et la manipulation des prix de transfert par les sociétés pétrolières, gazières et minières, et ce avec la complicité de fonctionnaires corrompus.
La croissance économique africaine ralentit sous l'effet de la chute des cours mondiaux des matières premières, des carences en électricité et de l'insécurité
plusieurs éléments — des prix élevés des produits de base, de nouvelles liaisons commerciales et une amélioration générale de la gouvernance économique — se conjuguent pour faire de l'Afrique le continent qui connaît la plus forte croissance au monde.
La santé et l'éducation
L'Afrique a la capacité d'être un moteur économique pour elle-même, mais aussi pour le monde. Il s'agit de mettre les populations sur le chemin de la prospérité, et elles s'aideront alors elles-mêmes, car la génération qui changera l'Afrique est déjà née.
L'aide extérieure est indispensable pour préparer l'accession au développement des États africains. La réalisation de cet objectif dépend d'un certain nombre de caractéristiques de cette aide : son volume, ses modalités d'attribution, l'utilisation qui en est faite.
Les problèmes sociaux
le taux d'analphabétisme est élevé, la faible scolarisation est toujours d'actualité, l'insuffisance des écoles primaires et secondaires favorise cette situation.
L'un des principaux atouts du continent africain reste ses nombreuses ressources naturelles. L'Afrique possède un des sous-sol les plus riches du monde : on y trouve de l'or, des diamants, du charbon, du gaz naturel, du fer, de l'uranium ou encore de la bauxite.
La fragilité des institutions et des sociétés compte parmi les principaux facteurs de risque de conflit. Tant la fragilité que les conflits apparaissent comme des problèmes critiques pour le développement des pays à revenu faible ou intermédiaire et représentent un piège majeur pour les pays en développement.
approvisionnement énergétique non fiable, réseau routier urbain–rural peu performant et ports inefficients — est l'un des principaux obstacles à la croissance. Elle limite les rendements de l'investissement en capital humain, par exemple dans l'éducation et la santé.
Les obstacles de terre (trou, butte, contre-haut et bas...) Les obstacles verticaux (mur, palissade, barrière...) Les obstacles d'eau (le gué, rivière...) Les obstacles panoramiques (toit de bergerie, chapeau de gendarme...)
Il faut mobiliser davantage de ressources, en partie auprès des citoyens et des entreprises des pays africains qui doivent être incités à respecter leurs obligations fiscales, pour pouvoir libérer les fonds indispensables à la lutte contre la pauvreté.
En un siècle, la population africaine pourrait plus que quadrupler, ce qui la ferait passer de 15 % de la population mondiale en 2010 à 39 % en 2100. Un homme sur sept vit aujourd'hui en Afrique, proportion qui deviendra probablement un sur quatre en 2050 et un sur trois en 2100.
D'un côté, la mondialisation offre des promesses de croissance du commerce et de l'investissement international; de l'autre, elle accroît les risques d'instabilité et de marginalisation.
Les problèmes d'industrialisation en Afrique
En outre, il y a le mauvais état des infrastructures routières, l'insuffisance des moyens techniques et financiers (capitaux), l'insuffisance de la main- d'œuvre qualifiée, la faible ou la mauvaise exploitation des ressources minières et énergétiques etc.
La « conquête » de l'Afrique, un continent riche en matières premières (pétrole, or, cobalt, coltan, diamant, bois, uranium) constitue, en ce début de xxie siècle, un enjeu majeur. Il est, en outre, au cœur d'un jeu d'influence de plus en plus agressif, souvent au détriment des pays africains eux-mêmes.
Les niveaux de fécondité élevés en Afrique subsaharienne sont le résultat de la persistance d'un fort désir d'enfants dans la région. En effet, les femmes interrogées à ce sujet indiquent un nombre idéal d'enfants compris entre 4 et 9 enfants (contre 2 à 3 enfants dans la plupart des autres pays en développement).
La très faible diversification et spécialisation des économies des pays à faible revenu, notamment ceux d'Afrique subsaharienne, accentue leurs vulnérabilités et leur exposition aux chocs économiques, notamment externes.
Les facteurs les plus évidents sont l'insécurité alimentaire, des conditions de santé précaires, le manque de compétences dû à un manque d'éducation et le manque d'opportunités économiques.
La bonne gouvernance est la solution aux problèmes du continent africain. Les défis en matière de paix et de sécurité traduisent surtout des problèmes de gouvernance, tels la gestion des élections. Même les problèmes liés au terrorisme, à la gestion de la diversité, au développement ont trait à la gouvernance.