La cystite, qui représente 95% des IU, provoque une symptomatologie associant dysurie, pollakiurie, douleurs sous-pubiennes fréquentes et parfois hématurie macroscopique (cystite hémorragique). Les urines peuvent être malodorantes et/ou troubles.
La pyélonéphrite aiguë est une infection bactérienne qui touche les reins. En général, elle est localisée à un seul rein et à l'uretère correspondant (canal qui conduit l'urine du rein vers la vessie). La pyélonéphrite aiguë est également qualifiée d'infection urinaire haute.
La pyélonéphrite est une infection urinaire qui touche les reins. On parle alors d'infection urinaire « haute », alors que la cystite, qui ne concerne que la vessie, est qualifiée d'infection urinaire « basse ».
Une pyélonéphrite aiguë est suspectée devant la survenue brutale d'une fièvre et d'une douleur lombaire d'un seul côté. Le diagnostic d'infection rénale est confirmé par l'examen cytobactériologique des urines. Une prise de sang, une échographie rénale, un uroscanner sont utiles dans certains cas.
Il peut s'agir d'antibiotiques de la famille des céphalosporines et de la famille des fluoroquinolones. La durée du traitement dépend de la gravité de l'infection. En cas de pyélonéphrite aiguë simple, le seul remède est une antibiothérapie adaptée au germe, à prendre le plus souvent pendant 14 jours.
fluoroquinolones par voie orale : ciprofloxacine : 500 mg 2 fois par jour ou lévofloxacine : 500 mg par jour.
La maladie évolue vers un syndrome hémolytique et urémique (SHU) dans 5 à 8 % des cas. Les symptômes du SHU surviennent en général dans les sept jours qui suivent le début de la diarrhée. Les signes évocateurs sont une grande fatigue, une pâleur et une diminution du volume des urines.
L'infection qui récidive malgré l'efficacité initiale du traitement antibiotique doit faire évoquer la présence d'un réservoir bactérien, tel qu'une lithiase, une anomalie anatomique ou fonctionnel surtout si elle est responsable d'une stase urinaire.
Boire beaucoup d'eau est le premier réflexe à adopter pour éviter les infections urinaires à répétition. En effet, cela permet tout simplement d'aller plus souvent aux toilettes et d'éviter la stagnation de l'urine dans la vessie, ce qui peut favoriser la colonisation et la multiplication des bactéries.
En fait, il est fort probable que les personnes souffrant de cystite interstitielle se plaignent d'une sensibilité excessive non seulement aux nerfs de la vessie, mais aussi à ceux des hanches, du dos, du bassin et de l'intérieur de la cuisse.
Au bout de trois jours, si votre cystite n'est pas passée, il faut s'inquiéter parce qu'elle peut évoluer en pyélonéphrite, c'est-à-dire que les germes vont remonter.
Les cystites sont toujours bactériennes : E. Coli est en cause dans 80% des cas mais d'autres entérobactéries comme le Proteus Mirabilis ou Citrobacter peuvent également être incriminées. L'infection urinaire dite « basse » (et qui ne concerne donc que la vessie) est fréquente chez les femmes.
Ces douleurs pelviennes sont signe d'une inflammation. Parfois, on parle aussi de plaintes vaginales : irritation ou démangeaisons, augmentation des sécrétions. Il est également question de pression dans le bas ventre : ventre gonflé ou pesanteur. Un symptôme courant est la sensation de brûlure en urinant.
Il peut être nécessaire de consulter votre médecin dans la journée si : vous avez de la fièvre avec des frissons, vous avez des douleurs dans le dos ou sur le côté.
Dans près de 95% des cas, l'infection urinaire est due à des bactéries qui remontent vers la vessie par l'urètre et, en cas de pyélonéphrite aiguë, vont de la vessie au rein par l'uretère. Le reste des infections urinaires sont hématogènes.
Une infection urinaire de la vessie (cystite) guérit en quelques jours grâce au traitement. En cas de cystite, les symptômes peuvent persister deux à trois jours après le début du traitement, notamment en cas de traitement monodose, puis disparaissent.
La meilleure boisson pour les reins et la vessie est l'eau, qui représente environ 60 % de votre corps. Il n'est donc pas surprenant qu'il faille constamment la renouveler.
Depuis le décret de janvier 2020, votre pharmacien·ne d'officine peut délivrer les antibiotiques indiqués pour une cystite non récidivante et simple, ayant pour principe actif la fosfomycine, comme le Monuril® et son générique la Fosfomycine, et le pivmécillinam, contenu dans le Selexid®.
Ce médicament est par exemple utilisé dans le traitement d'infections dentaires (abcès), pulmonaires (pneumonie), cutanées (érysipèle) et ORL (angine, otite moyenne aiguë, sinusite). Il est parfois utilisé dans certaines infections urinaires (cystite) chez la femme.
Bien souvent, en plus de ces symptômes, une infection urinaire provoque également de la fatigue et certaines personnes peuvent également constater la présence de sang dans les urines.
Non traitée à temps, la pyélonéphrite aiguë peut se compliquer, voire s'étendre au sang. Souvent due à l'extension d'une infection urinaire non traitée, il est important d'en reconnaître les symptômes : la pyélonéphrite doit être prise en charge rapidement.
vives crampes d'estomac. diarrhée (aqueuse ou sanglante) vomissements. nausées.
Si vous avez de la fièvre, vous pouvez consulter votre médecin traitant. Il vous examinera et réalisera éventuellement un prélèvement microbiologique pour savoir si votre infection est d'origine virale ou bactérienne. Il pourra ainsi décider si vous avez ou non besoin d'un traitement antibiotique.
L'huile essentielle d'arbre à thé – souvent appelé Tea Tree – est anti-infectieuse et efficace contre la bactérie E. Coli. Elle a également une action anti-inflammatoire et permet d'apaiser la douleur liée à l'infection. Elle peut être utilisée aussi bien en massages sur le bas ventre.