Rougeur, œdème, douleur au niveau de la jambe ou du mollet : la triade de symptômes typiquement associée à la thrombose veineuse doit alerter les patients et les mener à consulter. Ces signes ne sont malheureusement pas systématiquement présents, ni très spécifiques. La phlébite peut même être asymptomatique.
Si la probabilité de thrombose est élevée, un ultrason (une échographie) suffit pour confirmer le diagnostic. Si elle est faible, une prise de sang est requise pour mesurer les D-dimères qui, si son taux est bas, permet d'exclure la présence d'une thrombose.
La thrombose veineuse nécessite donc une prise en charge rapide. Les symptômes les plus fréquents d'une thrombose veineuse sont une douleur qui envahit la jambe et la formation d'un œdème, c'est-à-dire un gonflement, apparaît au niveau du mollet, voire jusqu'à la cuisse, accompagné d'une sensation de lourdeur.
Le principal risque est que ce caillot se fragmente en caillots plus petits qui peuvent migrer jusqu'au cœur et finalement dans les poumons, entraînant alors une embolie pulmonaire. Celle-ci peut être de petite taille. Elle peut également être massive et entraîner le décès brutal du patient.
Le traitement de la thrombose veineuse superficielle consiste à prendre du repos, à surélever le membre atteint et à appliquer des compresses d'eau tiède deux à trois fois par jour sur la zone enflammée. Un médicament contre la douleur peut éventuellement être prescrit.
Les médecins prescrivent des médicaments anticoagulants qui fluidifient le sang et réduisent la formation des caillots. Débutés d'abord sous forme d'injections, ils sont ensuite administrés sous forme de comprimés sur une durée de trois à douze mois, voire à plus long terme, selon les patients.
En cas de phlébite, lorsque la douleur s'atténue, vous pouvez marcher quotidiennement, cette activité est même recommandée. Elle permet d'améliorer la circulation sanguine et d'atténuer les symptômes.
Les caillots sanguins peuvent entraîner un gonflement de la jambe ou du cœur. Un caillot sanguin peut se détacher et se diriger vers les poumons, ce qu'on appelle une embolie pulmonaire.
un malaise, ou même une perte de connaissance ; une accélération du rythme cardiaque (tachycardie) ; une tension artérielle basse ; des signes périphériques de choc (marbrures des genoux, doigts et lèvres bleus, froideur des mains et pieds).
La thrombose veineuse se produit lorsque trois conditions sont réunies : un ralentissement local du flux sanguin (la « stase ») ; des lésions de la paroi interne de la veine ; une augmentation de la tendance du sang à coaguler.
La localisation la plus fréquente des thromboses veineuses est les membres inférieurs, mais la phlébite peut survenir également dans toutes les autres veines du corps (membres supérieurs, veines digestives, veines génitales…).
Selon l'emplacement et la taille du caillot sanguin ou du thrombus, différents symptômes peuvent se manifester. Dans la phase initiale, la thrombose ne provoque qu'un léger inconfort et passe donc souvent inaperçue. Les personnes concernées pensent d'abord à la fatigue et à l'épuisement avant d'aller chez le médecin.
un œdème dur, permanent et douloureux avec sensation de jambes lourdes ; des varices, dues à la déviation de la circulation veineuse profonde vers les veines superficielles ; des problèmes cutanés chroniques et récidivants, avec la formation d'ulcères.
La douleur et le gonflement surviennent rapidement dans la zone de l'inflammation. La peau recouvrant la veine devient rouge, et la zone est chaude et très sensible au toucher.
une phlébographie : bien que rare, celle-ci repose sur l'examen radiologique des veines pour vérifier leur état ; une prise de sang : il s'agit de vérifier le taux de D-Dimères : c'est une composante des caillots sanguins, pour déterminer la présence ou non de phlébite.
Un taux élevé de D‑dimères dans le sang signe l'existence d'une activation de la coagulation et de la formation de caillots. Si le dosage est négatif, il exclut le diagnostic. Dans le cas contraire ou lorsque le diagnostic est probable, un écho-doppler est prescrit.
Les légumes verts à feuilles sont un excellent choix pour fluidifier le sang naturellement. Les épinards, le brocoli et le chou frisé sont riches en vitamine K, qui est essentielle pour la coagulation du sang.
Une mobilisation précoce, l'élévation des jambes, et un anticoagulant sont les mesures préventives recommandées; les patients qui ne doivent pas recevoir d'anticoagulants peuvent tirer profit de dispositifs de compression pneumatiques intermittents ou de bas élastiques.
Comment porter des bas de compression ? Pour les cas les plus bénins, ou en prévention des problèmes veineux, les bas sont portés occasionnellement, en cas de douleur, lors de voyages ou de longs moments en position statique. En revanche, en cas d'insuffisance veineuse avérée, ils doivent être portés quotidiennement.
On comprend alors pourquoi la compression la nuit n'est pas nécessaire et même déconseillée. Mieux vaut dormir avec les jambes surélevées ! Par exemple en mettant un gros coussins sous vos jambes, ou même des cales ou surélévateurs de 10 cm sous les pieds du lit.
en cas d'obésité ; en présence d'un tabagisme ; si la personne a un cancer, un Covid, une maladie inflammatoire chronique (comme la maladie de Crohn par exemple) ; si la personne présente un anomalie héréditaire des facteurs de coagulation, favorisant la formation des caillots sanguins.
Aussi appelée thrombose veineuse superficielle, ce type de phlébite touche le système veineux superficiel. Ce réseau se situe près de la peau et permet 10% de la circulation sanguine veineuse. La phlébite superficielle engendre des varices, le plus souvent au niveau des jambes.
Les patients atteints de phlébite superficielle peuvent guérir en quelques semaines, tandis que les cas de thrombose veineuse profonde peuvent nécessiter plusieurs mois de traitement. Suivre un traitement approprié et prendre des mesures préventives peut réduire le risque de rechute ou de complications graves.
En cas de thrombose veineuse profonde, il est indispensable, dès que possible, de solliciter ses jambes. En effet, les muscles des mollets agissent comme une pompe sur les veines, ce qui a au moins deux effets: Les muscles favorisent le retour veineux, en "forçant" le sang à remonter vers le cœur.