Dans l'addiction on retrouve plusieurs symptômes. La tolérance : qui est le fait de s'habituer à la substance ou à l'usage comportemental et qui oblige à augmenter la consommation pour obtenir le même effet. Le côté comportement compulsif avec une perte de contrôle progressive.
Les paramètres influençant la consommation sont le sexe, l'âge, le niveau d'éducation, la classe socio-économique, l'absence d'activité. Si l'addiction n'épargne aucune catégorie sociale, elle répond initialement à des motifs différents et peut prendre des visages variables selon les groupes sociaux.
➣ L'addiction est une incapacité à contrôler sa consommation en ayant conscience des effets néfastes (trouble du comportement). ➣ La dépendance est un phénomène physiologique qui conduit à consommer à nouveau pour ne pas subir les effets désagréables du manque (trouble physiologique).
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
La dépendance psychologique
Elle est influencée par plusieurs facteurs comme la personnalité de la personne, ses habitudes de vie ou encore son cercle social. Au-delà de la dépendance physique, la personne est aussi animée par le souvenir du plaisir que lui procure la substance ou l'activité.
La dépendance désigne l'état d'incapacité pour un individu d'exécuter seul les gestes de la vie quotidienne, sans l'aide ou avec l'assistance d'une tierce personne. Il ne lui est ainsi plus possible de s'alimenter correctement, de se laver, de s'habiller ou se déplacer seul.
Il existe deux types d'addictions : Des addictions liées à des produits : tabac, alcool, médicaments ou drogues. Des dépendances non liées à des produits : dépendance au travail dite « workaholisme », aux jeux, à Internet, au téléphone…
Lorsque la dépendance prend le pas sur le plaisir, on parle alors d'addictions. Tabac, alcool, drogue, aliments...
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
L'association la plus fréquente est celle de l'alcool et du tabac qui concerne environ 6 % de la population générale. D'autres polyconsommations existent : alcool – tabac – cannabis, ecstasy-cannabis, alcool-cocaïne…
L'addiction correspond à un état de dépendance à une substance ou à une pratique dont l'absence entraîne un malaise psychique et/ou physique, et ce en dépit de la connaissance de ses effets négatifs.
Signes à surveiller
Des changements extrêmes dans leur comportement et leur humeur, comme par exemple : se disputer et se battre davantage avec la famille et les amis, surtout lorsque quelqu'un fait des commentaires sur leur consommation de drogues ou d'alcool.
Les produits/drogues et autres pratiques excessives procurent un plaisir ou un soulagement immédiat. Mais à court, moyen et long terme, ils ont un impact négatif pour la santé physique et psychique de la personne, et sont généralement perturbateurs de la vie sociale.
Une aide médicamenteuse peut être prescrite pour aider au maintien de l'abstinence. Après le sevrage, si la personne reste alcoolodépendante, un médicament (disulfirame, acamprosate, naltrexone) qui aide au maintien de l'abstinence peut lui être prescrit.
La dépendance – qualifiée aujourd'hui de perte d'autonomie – se dit de "l'état de la personne qui, nonobstant les soins qu'elle est susceptible de recevoir, a besoin d'être aidée pour l'accomplissement des actes essentiels de la vie ou requiert une surveillance régulière" (art. 2 de la loi du 24 janvier 1997).
La dépendance psychologique se manifeste par le besoin de consommer ou d'adopter le comportement pour se sentir mieux dans sa peau, pour se détendre ou se donner du courage par exemple. La dépendance physique se manifeste par des symptômes de sevrage (c. -à-d.
L'American Psychiatric Association et l'Organisation mondiale de la Santé confirment que la dépendance est une maladie chronique par définition, car ses symptômes affectent la personne pendant une longue période et évoluent tranquillement.
Cela s'explique par le fait que certaines activités (comme boire ou jouer) stimulent une « voie vers la récompense » dans le cerveau. En conséquence, le cerveau veut poursuivre cette activité, malgré les conséquences négatives auxquelles la personne concernée est confrontée.
Le produit le plus addictif serait le tabac (32 % des consommateurs sont dépendants), suivi par l'héroïne (23 %), la cocaïne (17 %) et l'alcool (15 %).
Parfois, les comprimé d'ecstasy peuvent contenir d'autres drogues et substances. Effets: Sous l'influence de l'ecstasy, on peut se sentir plus alerte et plus en harmonie avec son environnement. On se sent heureux, calme et l'on éprouve des sentiments chaleureux envers les autres.
Une autre drogue, la phencyclidine (PCP), appelée « angel dust » ou « poudre d'ange », puissante substance hallucinogène, a aussi la réputation de conduire à des actes auto ou hétéro-agressifs qui peuvent être d'une extrême violence.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.