Stade 2 ou "coma léger" : réponse inadaptée aux stimulations douloureuses, pas de trouble neurovégétatif. Stade 3 ou coma profond aréactif : mouvements de décérébration (corps en extension) aux stimulations douloureuses ou absence de réponse, présence de troubles neuro-végétatifs.
En fonction de l'intensité de l'atteinte, il peut exister différentes situations : L'obnubilation, lorsque le patient répond aux ordres et les exécute, malgré une réactivité altérée ; La stupeur, lorsque le patient répond à des stimuli simples, comme l'appel de son nom ou un stimulus sonore ou douloureux ; Le coma.
Du coma à l'état végétatif
Le coma est la forme la plus sévère d'altération de la conscience. Il s'agit en général d'un état transitoire, durant au maximum quelques semaines. Dans les cas les plus graves son évolution peut conduire au décès.
En cas de coma, le fonctionnement d'une partie du tronc cérébral est perturbé, généralement au niveau d'une zone qu'on appelle la formation réticulée. La formation réticulée est une structure nerveuse qui intervient dans des fonctions vitales telles que les cycles veille/sommeil, des fonctions motrices comme la marche.
Un brusque arrêt respiratoire et cardiaque peut survenir. Cependant, une hypotension peut survenir si l'altération de la conscience est provoquée par une infection sévère, une déshydratation sévère, une perte de sang majeure ou un arrêt cardiaque.
Stade 3 ou coma profond aréactif : mouvements de décérébration (corps en extension) aux stimulations douloureuses ou absence de réponse, présence de troubles neuro-végétatifs. Stade 4 ou coma dépassé : pas de réponse aux stimulations, état de mort cérébrale.
Coma stade 3 : c'est le coma profond ou coma carus. Il n'y a plus aucune réaction du patient aux stimuli douloureux. Les troubles oculaires et végétatifs sont apparus, par exemple respiratoires avec encombrement pulmonaire.
Qui peut prendre la décision de le débrancher? Si ce proche est une personne majeure et apte à consentir aux soins, celui-ci peut en tout temps retirer son consentement à ceux-ci (en l'occurence le respirateur artificiel), même si cette décision aurait pour effet d'entraîner sa mort.
Conscience altérée
Le coma se caractérise par une absence d'éveil, de signes de conscience et de réaction aux stimuli externes, qu'ils soient auditifs, visuels ou douloureux.
Sommaire : Un coma peut durer de quelques jours à des semaines. Tous les patients ne survivent pas au coma, mais la récupération, même attardée, reste parfois possible.
40?% d'entre eux se réveillent et parmi eux, la plupart (de 80 à 90%) ne gardent que peu, ou pas, de séquelles de leur état comateux.» Le cerveau peut aussi être directement affecté par «un traumatisme très sévère comme un choc, une infection – par exemple une méningite bactérienne, indique Andrea Rossetti.
«Plus on est en coma profond, moins on interagit avec l'environnement et moins en entend», précise Andrea Rossetti. Il se peut toutefois que dans certaines formes de coma, lorsque les patients ne sont pas sous sédation ou que cette dernière est minimale, la personne réagisse à ce qui se passe autour d'elle.
La cause est donc claire et il suffit de sevrer le patient pour induire son réveil. » Le réveil peut néanmoins prendre du temps, complète Nawfel Ben Hamouda, médecin associé au Service de médecine intensive adulte au CHUV : « L'organisme a souvent accumulé de fortes doses de sédatifs.
Il est recommandé aux soignants tout comme à la famille de communiquer par la parole et par le toucher avec le patient dans le coma. Il est important de le considérer comme un partenaire de communication, même s'il semble absent et difficile d'accès.
Un score de 15 correspond à un état normal, un 8 à un coma confirmé, et un 3 à un état de mort apparente. C'est à partir de cette échelle qu'on définit les stades du coma qui vont du stade 1 (qui est l'état de conscience minimale) jusqu'au stade 4 qui correspond au coma dépassé (ou à la mort cérébrale).
· La constatation d'un coma implique au premier abord la protection du patient : circulation, ventilation, lésions associées. · La mesure de la profondeur du coma, qui doit être répétée, est faite à l'aide du score de coma de Glasgow qui inclut l'ouverture des yeux, la réponse verbale et la meilleure réponse motrice.
Dans le meilleur des cas, la personne reprend conscience en 24-48 heures, parfois un peu plus, le temps d'éliminer les médicaments. Il faut ensuite procéder au sevrage de la respiration artificielle, à la reprise de l'alimentation orale, au lever, à la rééducation.
Appeler les secours : les Pompiers (18), le Samu (15) ou le numéro d'appel unique des urgences (112). Rester près de lui en attendant les secours et ne jamais le laisser seul.
Ne communique pas et n'a pas de mouvements volontaires ni de réactions aux stimulations extérieures (bruit, toucher, ordres...) ; Il peut toutefois conserver certains réflexes selon la profondeur de son coma, notamment à la douleur.
Pourquoi plonger un patient dans le coma artificiel ? Dans le service des urgences d'un hôpital, le coma médical n'est généralement utilisé qu'en dernier recours pour préserver les fonctions cérébrales d'un patient en cas de lésions traumatiques et pour lui sauver la vie.
Le coma vigile (état végétatif) et l'état de conscience minimal (minimally conscious state) sont de graves pertes de la conscience qui peuvent survenir à la suite d'un traumatisme craniocérébral sévère ou d'un manque d'oxygénation du cerveau.
Cela signifie qu'une personne en état de mort cérébrale n'a pas la capacité de maintenir les fonctions vitales de son corps, comme la respiration, ou de répondre à des stimuli. Il n'est donc pas possible de revenir d'une mort cérébrale.
Le coma est un trouble de l'état de vigilance dans lequel la personne n'émet plus aucune réponse aux stimuli extérieurs. Le patient ne peut pas être réveillé car ses deux hémisphères cérébraux sont atteints et ne réagissent plus.
Des tests incertains. Dans ce cas, "le patient dans le coma peut ouvrir et fermer les yeux, mais il ne va pas avoir accès à ce qu'on appelle le contenu de conscience, qui regroupe la personnalité, la mémoire, la capacité à utiliser le cerveau et à agir sur l'environnement", note la scientifique.