Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Causes. La dysorthographie est le plus souvent la conséquence d'un trouble de l'apprentissage (dyslexie par exemple). Comme la dyslexie, ce trouble est d'origine neurologique et héréditaire. Les enfants atteints de dysorthographie ont des déficits cognitifs.
La dysorthographie est un trouble spécifique de l'apprentissage de l'orthographe. Ce trouble comme tous les troubles Dys est durable. Les personnes dysorthographiques n'assimilent pas correctement les règles orthographiques.
S'assurer de la compréhension du texte lu. Lire les consignes pour l'enfant. Demander de lire les questions de compréhension avant de lire le texte. Lorsque l'élève a des difficultés à résumer le texte lu : lui faire dire oralement ou lui faire résumer une petite partie.
L'orthophoniste
Pour traiter la dysorthographie, il va proposer une rééducation personnalisée, basée sur un bilan orthophonique effectué au préalable et qui va déterminer la nature et la gravité du trouble dont l'enfant est victime.
On considère que 6 à 8 % de la population française souffre de troubles cognitifs spécifiques (troubles Dys avec altération de l'attention). Depuis 2005, les troubles cognitifs sont reconnus comme un handicap. Leur détection et leur accompagnement ont, par ailleurs, beaucoup évolué ces dernières années.
Au cours de ce bilan, l'orthophoniste peut déceler divers troubles susceptibles d'être associés à une dyslexie – dysorthographie (dysgraphie, dyscalculie et dysphasie).
Les difficultés d'écriture de phrases
Il omet des mots, ce qui prive la phrase de toute ou partie de son sens ; Il ne peut pas écrire correctement le même mot de la même manière ; Ses phrases, même courtes, sont rarement correctes. Il écrit et copie très lentement.
Les troubles du langage écrit correspondent à des difficultés d'apprentissage de la lecture (dyslexie), de l'expression écrite (dysorthographie) et/ou de l'écriture (dysgraphie). Parfois associés à d'autres troubles, ils peuvent être à l'origine de difficultés scolaires et perturber le comportement de l'enfant.
Le cerveau des personnes présentant une dyslexie a de la difficulté à percevoir et à analyser de façon précise et rapide les sons dans les mots, alors que les autres zones du cerveau fonctionnent normalement. De 10 à 20 % des enfants d'âge scolaire ont de la difficulté à lire.
La définition du « Handicap » dans le cadre de la loi
Dans le cadre de cette loi, la dyslexie se situe dans le champ du handicap cognitif spécifique et durable.
Des activités plus physiques comme la course ou la natation peuvent aussi être envisageables. Ces activités étant très dures sur le plan physique, elles laisseront les enfants plus calmes et plus à même de lire des livres ou de se concentrer sur leur éducation et leurs apprentissages.
Ainsi, le dyslexique ne comprend que le sens partiel d'un mot ou d'une phrase, mais pas son sens global. Le message d'un texte peut lui échapper totalement ou partiellement. De ce fait, il peut avoir des blocages dans la lecture et des difficultés dans différentes matières.
Les personnes dyslexiques ne voient souvent pas les mots ou les lettres dans leur forme originale, mais les voient plutôt inversés, à moitié, à l'envers, mélangés, enchevêtrés, en mouvement et flous.
Dyslexie : qui pose le diagnostic, et comment ? Seul un professionnel de santé est habilité à poser un diagnostic de dyslexie. Dans la majorité des cas, c'est un orthophoniste qui s'en charge en réalisant un bilan orthophonique complet.
Confondre la droite et la gauche : pourquoi cela touche les dyslexiques ? Si confondre la droite et la gauche n'est pas systématiquement le signe d'un trouble dys, il s'agit souvent de la manifestation d'une dyslexie, d'une dyscalculie ou d'un autre trouble de l'apprentissage.
L'expression « troubles spécifiques du langage et des apprentissages » regroupe les troubles en DYS : dyslexie, dyspraxie, dysphasie, ainsi que certaines manifestations induites de ces troubles comme la dyscalculie, la dysgraphie ou la dysorthographie. Les troubles de l'attention font aussi partie de cet ensemble.
Un enfant qui souffre de dyslexie a de la difficulté à reconnaître les mots. En lisant, il oublie parfois des lettres, les inverse ou les remplace par d'autres sans faire exprès, ce qui nuit à la vitesse et à la précision de sa lecture.
Si votre enfant doit apprendre un texte par cœur, ou tout simplement mémoriser un cours d'histoire, par exemple, il sera beaucoup plus facile pour lui de l'assimiler oralement que par écrit. La solution consiste donc à enregistrer les textes et les leçons sur un ordinateur, téléphone, une vieille cassette, etc.
La dysorthographie est un dysfonctionnement de l'écriture. On l'attribue à un trouble d'apprentissage persistant de l'acquisition et de la maîtrise de l'orthographe. On l'appelle également trouble de l'acquisition de l'expression écrite (altération de l'écriture spontanée ou de l'écriture sous dictée).
Les premiers signes de dyslexie apparaissent parfois vers l'âge de 1 ou 2 ans, lorsque les enfants apprennent à produire des sons. Les enfants qui ne prononcent pas leurs premiers mots avant l'âge de 15 mois ou leurs premières phrases avant l'âge de 2 ans ont un risque plus élevé de développer une dyslexie.
Non la dyslexie n'est n'y une maladie, ni une forme d'autisme. Officiellement, comme pour le TDAH, l'autisme est un critère d'exclusion pour reconnaitre la dyslexie et vice versa, mais l'autisme présente également un chevauchement avec la dyslexie au niveau des caractéristiques cognitives et comportementales.