Les manifestations chez l'adulte
La dysphasie adulte peut ainsi être la source de difficultés de compréhension et d'expression verbale. Le patient peut donc avoir du mal à exprimer sa pensée, comprendre ses interlocuteurs, bien que sa vue et son ouïe soient totalement saines.
À du mal à comprendre les phrases longues et complexes, en particulier les consignes et les ordres ; À du mal à comprendre les notions abstraites comme le temps et l'espace ; À quelques difficultés à faire la différence entre les mots et les mots questions comme où, quand, comment, etc.
Les personnes vivant avec la dysphasie ont le désir de communiquer, mais ont de la difficulté à le faire. C'est comme s'ils étaient prisonniers de leurs mots. Il est donc important de prendre le temps de les laisser s'exprimer. Ces personnes aiment apprendre et gagner en autonomie.
De ce fait, ce n'est pas un trouble qui se «guérit» avec le temps. La dysphasie n'est pas non plus un simple retard. La personne doit donc vivre avec les difficultés d'expression et/ou de compréhension du langage toute sa vie. Cependant, plusieurs interventions peuvent l'aider à mieux progresser et s'adapter.
Qu'est-ce-que la dysphasie ? La dysphasie est un trouble neurologique affectant la parole, la production écrite et la communication. Ce trouble est reconnu comme étant un handicap depuis 2005, notamment grâce à la loi sur l'emploi de personnes en situation de handicap.
Innée et souvent durable, la dysphasie fait partie des troubles les plus graves. Et ce, parce qu'elle touche directement la base fondamentale de tout apprentissage : le langage.
Les signes de dysphasie chez les enfants de 4 à 5 ans
Un trouble d'expression : l'enfant a du mal à exprimer ce qu'il veut et éprouve de grandes difficultés à verbaliser ses pensées ; Une pauvreté du langage : l'enfant utilise des phrases courtes, très mal construites et avec très peu de verbes.
La dysphasie est un trouble. Elle persiste tout au long de la vie, mais les manifestations varieront et le degré de sévérité peut lui aussi changer. Ce trouble n'est pas la conséquence d'un manque de stimulation, d'un déficit sensoriel (par exemple auditif), ni d'une déficience intellectuelle.
L'origine de ce trouble serait neurologique, cela signifie que le cerveau des personnes dysphasiques fonctionne différemment pour l'apprentissage du langage. Nous savons cependant qu'il existe des facteurs de risque comme le fait qu'un des parents soit dyslexique ou dysphasique lui-même.
Environ 2% des personnes seraient concernées par la dysphasie, en majorité des garçons (Source : Inserm 2015). Les garçons sont 3 fois plus touches que les filles. La dysphasie touche au moins un enfant sur 100 en âge scolaire chaque année, en France.
La dysphasie a des conséquences sur l'apprentissage du langage écrit. Chez ces enfants intelligents, les procédures de base du langage oral ne sont pas encore automatisées lorsqu'ils ont l'âge d'aborder le langage écrit.
Généralement, la dysphasie est une pathologie héréditaire.
La dysphasie ne peut pas disparaître avec le temps, mais elle peut devenir moins perceptible avec une rééducation bien menée. On peut contourner ce trouble par des points d'appui, notamment en mettant en place des aménagements qui reposent sur des repères visuels (post-it, pense-bêtes, observation…).
Victime du trouble d'accès lexical, un enfant dysphasique manque souvent de vocabulaire. Pour pallier ce problème, créez des petits jeux pédagogiques, pour qu'il assimile le langage sous un angle positif et l'aide à surmonter ses difficultés. Par exemple, dessinez un mot et faites-le deviner à votre enfant.
Les sports de combat, qu'il s'agisse de judo, d'arts martiaux ou de lutte, permettent à votre enfant de développer son endurance, sa souplesse, sa force… Très bénéfiques pour l'enfant dyspraxique, elles favorisent la gestion et la coordination des gestes de manière naturelle, car fait appel à son instinct de survie.
Le cas de la dysphasie :
Les métiers manuels semblent plus indiqués dans leurs cas. Ce sont des personnes très concrètes, à l'image des meilleurs techniciens. Le CAP, le BEP et le BAC Pro sont souvent le salut des étudiants dysphasiques.
La dysphasie est un syndrome d'origine neurologique qui est présent dès la petite enfance. La dysphasie perturbe les habiletés de communication verbale (c'est-à-dire la compréhension du message qui est véhiculé dans le discours ou l'expression verbale de la pensée).
Ces troubles sont dits « spécifiques » dans le sens où ils affectent une ou plusieurs des fonctions cognitives susmentionnées, mais pas l'ensemble du fonctionnement cognitif. Ils se distinguent ainsi de la déficience intellectuelle globale ou de l'autisme.
Les enfants atteints de dyslexie ont beaucoup de mal à voir les lettres normales. Au lieu de cela, ils voient certaines lettres à l'envers ou inversées (“p” à la place de “q”) ou peuvent les inverser.
Écoles CERENE – Écoles de la réussite
Fondées par le neuropsychologue Hervé Glasel en 2010, les écoles CERENE sont dédiées aux enfants ayant des troubles des apprentissages tels que dyslexie, dyspraxie, dysorthographie, dyscalculie, dysphasie et les troubles de l'attention et les troubles exécutifs.
Il s'applique à la lecture. Mais il en existe d'autres : la dysphasie concerne la parole ; la dyspraxie, la coordination et le geste; la dyscalculie, le calcul ; la dysorthographie, l'orthographe. Tous ces troubles peuvent conduire des enfants, tout aussi intelligents que leurs copains, à souffrir à l'école.