Les symptômes varient selon les organes touchés. Par exemple, les patients qui souffrent de sarcoïdose pulmonaire peuvent présenter une toux sèche persistante, un essoufflement, une respiration sifflante et des douleurs thoraciques. Ils peuvent aussi éprouver de la fatigue, se sentir faibles et perdre du poids.
La sarcoïdose peut toucher plusieurs organes, en particulier les poumons et les ganglions lymphatiques. En effet, plus de 90 % des personnes ont une sarcoïdose atteignant les poumons. Les symptômes sont très divers et variables d'un individu à l'autre, ce qui rend le diagnostic difficile.
Rappelons que souvent la maladie guérit de façon spontanée après deux ou trois années, dans 30 à 70 % des cas. La sarcoïdose est mortelle uniquement dans sa forme sévère, soit 0,5 à 5 % des cas (1), le plus souvent par fibrose pulmonaire et dans une moindre mesure par atteinte cardiaque.
Comment soigner la sarcoïdose ? Le traitement de la forme aiguë se résume à un traitement des symptômes (douleurs articulaires, érythème noueux) par des antalgiques et anti-inflammatoires et du repos, puisqu'elle guérit spontanément.
Sarcoïdose : une fatigue caractéristique
On estime que 30 à 70% des personnes atteintes de sarcoïdose souffrent d'une fatigue physique et intellectuelle souvent qualifiée d'« accablante » ou d'« invalidante ». Ce symptôme de la sarcoïdose est pourtant relativement méconnu des patients et du corps médical.
La cause de la sarcoïdose est inconnue. Elle pourrait provenir d'une infection ou d'une réponse anormale du système immunitaire à une substance rencontrée dans l'environnement, comme une moisissure ou un mildiou. Les facteurs héréditaires semblent importants.
La sarcoïdose est une maladie de cause inconnue, qui peut toucher les poumons (chez 9 patients sur 10), mais également d'autres organes. Il ne s'agit ni d'une infection, ni d'une maladie « auto immune ».
Fatigue pendant la sarcoïdose
La majorité des patients atteints de sarcoïdose présentent des symptômes de fatigue au moment du diagnostic. Ceci est probablement causé par le processus inflammatoire de la maladie.
Le scanner thoracique reste l'examen de référence. L'association de signes cliniques et paracliniques permettra d'évoquer le diagnostic.
La forme aiguë de la sarcoïdose débute le plus souvent par un gonflement des ganglions lymphatiques et des symptômes pseudo-grippaux. On utilise parfois des analgésiques anti-inflammatoires et on réserve l'emploi de la cortisone aux symptômes les plus sévères. La maladie disparaît spontanément dans 80 à 90% des cas.
La sarcoïdose est une maladie inflammatoire qui peut se manifester de multiples manières. Parfois, elle est chronique. Certains patients font une unique poussée, puis guérissent ensuite pour la vie.
Il faut avoir des apports en calcium augmentés mais il faut faire attention au risque d'intoxication à la vitamine D en cas de supplémentation, d'exposition solaire prolongée. Il faut se protéger les yeux du soleil et des lumières vives par le port de lunettes teintées pour éviter l'aggravation du risque de cataracte.
L'essoufflement, également appelé dyspnée, traduit une gêne respiratoire désagréable. Cette sensation subjective, tout comme la douleur, est parfois difficile à quantifier. Il est parfois nécessaire de recourir à des explorations fonctionnelles respiratoires (EFR), tests qui permettent de mesurer le souffle.
C'est une maladie rare caractérisée par le développement dans l'orga- nisme de petits nodules de tissu conjonctif d'origine inflammatoire appelés granulomes. Poumons, peau, muscles, articulations, os, yeux, foie, reins, cœur et système nerveux – souvent plusieurs à la fois – peuvent être touchés.
Responsables de 16 % de tous les décès enregistrés dans le monde, les cardiopathies ischémiques sont la première cause de mortalité à l'échelle mondiale. Les décès dus à ces maladies sont ceux qui ont le plus augmenté depuis 2000, passant de 2 millions cette année-là à 8,9 millions en 2019.
La fibrose pulmonaire peut être causée par diverses maladies. Ce qu'elles ont en commun, c'est une cicatrisation croissante et ses conséquences. Les poumons perdent leur élasticité, c'est pourquoi il faut appliquer plus de force pour inhaler. En outre, l'échange gazeux dans les poumons est entravé par l'épaississement.
Seuls les cas de sarcoïdose hépatique symptomatique (cholestase, prurit, douleurs abdominales) ou considérée à haut risque d'évolution défavorable justifient un traitement.
Ce peut être aussi un essoufflement à l'effort. Il est souvent déclenché par des facteurs précis : allergie, tabac, pollution, stress, rire, parfums, sport, cycle menstruel... ». L'essoufflement peut être en rapport avec des maladies plus graves mais aussi plus rares : cancer, fibrose pulmonaire, etc.
Un des symptômes les plus fréquents du cancer du poumon est une toux persistante. Quiconque fume appartient donc au plus grand groupe à risque, mais est souvent habitué à la «toux du fumeur» chronique et renonce à se faire examiner par un médecin.
Elle peut être aiguë, chronique, sèche ou grasse. Elle est, le plus souvent, due à une infection virale mais peut être provoquée par d'autres maladies : reflux gastro-œsophagien, asthme, allergie…
"Le granulome pulmonaire est un amas de cellules (habituellement de lymphocytes et des polynucléaires) qui entoure un corps étranger à notre organisme pour le neutraliser, explique le Pr Patrice Bourée.
Ainsi, après l'effort, cette réaction permet de stabiliser la quantité d'oxygène dans le corps et également le rythme cardiaque. Par conséquent, si vous n'utilisez qu'occasionnellement les escaliers, ressentir un essoufflement après cet effort est une réaction normale.
Montez-vous facilement les escaliers ou privilégiez-vous l'ascenseur ? » Le souffle, ça se mesure. Le test de base est très simple et rapide : il consiste à inspirer profondément avant d'expirer le plus fort et le plus vite possible dans un embout relié à l'appareil de mesure du débit expiratoire.