25 septembre 1493 : pour son deuxième voyage, Colomb met le cap sur les Antilles et les Caraïbes. RÉCIT - Il y a 525 ans, l'explorateur génois quittait Cadix en Castille pour partir à la découverte de nouvelles terres, ou plus exactement d'îles inconnues. Un long périple de presque trois années.
Le 15 septembre 1635, Pierre Belain d'Esnambuc débarque à la Martinique. Au nom du roi Louis XIII, il prend possession de cette petite île volcanique des petites Antilles au climat tropical, jusque-là délaissée par les Européens.
Depuis le Ve siècle avant notre ère, elles étaient habitées par des Amérindiens arawaks, les Taïnos. Les Kalinagos les auraient chassés vers les Grandes Antilles, à Hispaniola et Porto Rico, où ils vivaient encore lors de l'arrivée de Christophe Colomb en 1492.
Découverte du reste de la Guadeloupe et de la Martinique
Le 4 Novembre 1493, Christophe Colomb et ses hommes se dirigent vers une île aperçue au loin. Une fois arrivés, ils remarquent son abondance en eau et décident de s'y installer pour s'accorder un peu de répit.
En novembre 1493, le navigateur espagnol Christophe Colomb débarque à Sainte-Marie, dans l'île qu'il appelle Guadeloupe, en référence au monastère de Santa Maria de Guadalupe d'Estrémadure.
La découverte
Bien que l'on date sa découverte aux alentours de 1500, des navigateurs arabes semblent l'avoir repérée avant. L'amiral portugais Pedro Mascarenhas y aborde vers 1512 mais l'île reste inhabitée pendant de longues années.
28 juin 1635 : Délaissée par les Espagnols, les Français décident d'organiser la colonisation. Mandatés par la Compagnie des îles d'Amérique, leur mission est d'évangéliser les populations indigènes. Ils livreront une guerre sans merci aux Indiens Caraïbes.
La population, de provenance diverse, est mixte. Composée majoritairement de personnes d'origine africaine et de métis comme à la Jamaïque ou en Haïti, elle comprend aussi des individus d'origine européenne et asiatique (notamment du sous-continent indien et du Moyen-Orient).
LA MARTINIQUE PRÉCOLOMBIENNE
L'île est habitée depuis plus de 2 000 ans avant J. -C. Les Arawaks étaient présents environ 100 ans avant notre ère, avant d'être chassés par les Indiens Caraïbes. Ces deux peuples étaient originaires du bassin de l'Orénoque dans l'actuel Vénézuela.
Les premiers habitants de la Martinique sont les Arawaks, venus d'Amazonie. Ils s'installèrent à la Martinique, et plus précisément aux alentours de la montagne Pelée, pour pratiquer la pêche, l'agriculture, la cueillette, et fabriquer de superbes céramiques colorées.
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France. Les noms donnés aux enfants étaient souvent les noms de famille de leur mère.
Les Kalinagos, Caraïbes, Karibs ou Caribes, sont des populations indigenes originaires du Nord du Venezuela ayant migré vers les îles des Caraïbes vers la fin du IX e siècle de notre ère. Le nom international de « Caraïbes » leur a été définitivement attribué après l'arrivée des Européens dans le Nouveau Monde.
Ce sont ces derniers qui nommèrent l'île Caloucaera (Karukera), mot voulant dire « l'île aux belles eaux ». Migrants de l'Orénoque également, les indiens Caraïbes (Karibs) ou Kalinas (guerriers) sont des peuples guerriers redoutables.
Les Français s'implantent aux Antilles grâce aux Hollandais
La Martinique est acquise en 1635 puis c'est le tour de la Dominique, des Saintes, la Désirade, Saint-Barthélemy, Sainte-Croix et Saint-Martin. En 1642, le domaine s'élargit encore avec Marie-Galante, la Grenade et Tobago. En 1660, ce sera Sainte-Lucie.
Or, « Français », les habitants de la Martinique et de la Guadeloupe le sont depuis le règne de Louis XIII (1610-1643), bien avant ceux de Nice ou de Strasbourg.
D'abord assurée par des navires hollandais, la traite est ensuite menée depuis les ports atlantiques français par la Compagnie des Indes occidentales. Entre 1713 et 1791, 1 million d'esclaves arrivent aux Antilles, dont plus de 775 000 à Saint-Domingue.
MARTINIQUE Le joli surnom d'île aux fleurs.
Le Code noirCode noir, ou Édit servant de règlement pour le gouvernement et l'administration de la justice, police, discipline et le commerce des esclaves nègres dans la province et colonie de la Louisiane, 1685.
Le choix du prénom différait selon que les esclaves sont nés en Guadeloupe ou en Afrique, avec plus d'originalité pour les nègres nouveaux que pour les créoles ou natifs. Certains baptisés venus d'Afrique s'appelaient ainsi Passiphique, Ustache, Tranquille, Charlaude, Adeleson ou encore Sarprise.
1853 : quand les premiers “coolies” indiens débarquèrent dans les Antilles. Après l'abolition de l'esclavage en 1848, des travailleurs indiens furent recrutés dans les Antilles pour pallier le manque de main d'œuvre. A la recherche d'un eldorado, ils ont trouvé le servage…
Elle fait partie des Départements d'outre-mer ou DOM au même titre que ses “cousines” américaines de Guyane, Guadeloupe et Martinique. Les Réunionnais sont de nationalité française, nous avons donc un passeport français. Cela peut paraître étrange de le dire, mais tant de personnes l'ignorent.
On parle aussi volontiers dans les journaux de l' « Hexagone2 » et des Départements d'Outre Mer (DOM) de la « communauté antillaise » pour désigner les personnes originaires de Martinique, de Guadeloupe et parfois par extension de Guyane3.
Le 27 avril 1848, Victor Schœlcher a permis que soit signé le décret abolissant l'esclavage et la traite négrière dans les colonies. Cette fête célèbre plutôt l'application effective du décret un mois plus tard : c'est le 27 mai que l'on fête l'abolition de l'esclavage en Guadeloupe.
En créole, l'île est nommée Gwadloup. Quant aux Amérindiens qui habitent l'archipel, ils appellent Basse-Terre Karukéra, nom donné par extension à la Guadeloupe.
L'intérêt économique : C'est là le plus important. Avec 11 millions de kilomètres de ZEE,( Zone Economique Exclusive ) . la France est la 2ème puissance maritime mondiale, après les EU et à égalité avec le RU. Cette ZEE est une importante réserve de ressources.