Des symptômes qui n'ont l'air de rien
Autres signes d'alerte: l'apparition d'une bosse, de plaques rouges ou blanches dans la bouche, d'une difficulté à déglutir, d'un mal de gorge ou d'oreille persistant ou encore de sinus bouchés et de saignements de nez.
Les symptômes sont principalement des adénopathies (inflammations des ganglions lymphatiques), un gonflement indolore des ganglions au cou, aux aisselles ou à l'aine, des signes respiratoires ou abdominaux par compression d'adénopathies profondes des sueurs nocturnes, de la fièvre ainsi qu'une perte de poids plus ...
Ces cancers, aussi appelés cancers ORL ou des voies aérodigestives supérieures (VADS), constituent la septième cause de décès par cancer en Europe. Il s'agit d'un ensemble de tumeurs malignes situées dans les cavités nasales, le pharynx, l'hypopharynx, la cavité buccale, le larynx et l'oesophage cervical.
L'importance du dépistage reste primordiale. En effet, plus un cancer est diagnostiqué tôt, plus il a de chance d'être guéri. La prise de sang est l'un des examens qui aident à diagnostiquer un cancer.
Les signes d'alarme peuvent être : - une grosseur palpable, apparue récemment dans l'un des seins chez la femme ou un nodule sous la peau, ou encore l'augmentation de volume ou l'induration (le fait de durcir) d'un ou de plusieurs ganglions.
Les douleurs à la nuque sont dites chroniques lorsqu'elles durent plus de trois mois. Lorsqu'elles s'accompagnent de symptômes autres que ceux mentionnés (exemple : nausées, vomissements, sensibilité à la lumière, fièvre, frissons, troubles nerveux, paralysie, etc.), il fortement recommandé de consulter un médecin.
Les cervicalgies sont des douleurs vives siégeant au niveau du cou, disparaissant le plus souvent en quelques jours ou semaines. Elles sont souvent dues à une mauvaise posture, de l'arthrose ou un traumatisme du cou. Parfois, elles irradient vers un bras, on parle de névralgies cervicobrachiales.
Les cancers de la tête et du cou représentent un ensemble de cancers se formant dans les voies aérodigestives supérieures (lèvres, langue, bouche, gorge, larynx), les glandes salivaires, le nasopharynx* (zone reliant le nez et la partie supérieure de la gorge) ou les sinus et la fosse nasale.
Des symptômes tels que mal de gorge, dysphagie (impression de gêne au cours de la déglutition), dysphonie (troubles de la voix), aphte persistant, ganglion cervical, saignement de nez, obstruction nasale, otalgie (douleur de l'oreille)… doivent alerter.
Difficultés d'élocution Incapacité à trouver ses mots, à comprendre des questions simples, diffi- cultés à articuler, phrases incompréhensibles. Troubles visuels Brève perte de la vue d'un œil, image double. Troubles de l'équilibre Sensation de vertiges, impression d'être comme sur un bateau, etc.
Les ganglions du cou sont perceptibles à la palpation, on les trouve au niveau de la gorge ou sous la mâchoire.
Le lymphome hodgkinien se manifeste souvent par la présence d'un ou plusieurs ganglions volumineux et asymétriques dans le cou (dit ganglion cervical ou susclaviculaire) et/ou plus rarement dans les aisselles ou l'aine.
Les ganglions : dans la majorité des cas, leur gonflement ne dure pas plus d'une semaine. S'ils persistent davantage ou s'ils s'accompagnent de douleur, il faut consulter. « Seul un médecin pourra faire la différence entre un ganglion gonflé, douloureux mais bénin, d'un ganglion tumoral », souligne le Dr Bensoussan.
Cette douleur se traduit par des sensations singulières pour le patient telles que des engourdissements, des fourmillements, ou encore des décharges électriques dans le cou et le bras. Des douleurs localisées au niveau de certains endroits bien spécifiques du bras sont également fréquemment observées.
Vous pouvez consulter un médecin rhumatologue ou bien un médecin neurologue, ou encore un chirurgien orthopédiste, ou un médecin en rééducation fonctionnelle.
Elle provient d'une usure prématurée du cartilage, la structure gélatineuse qui tapisse les extrémités osseuses leur permettant ainsi de glisser l'une sur l'autre sans frottement. Dans le cas de l'arthrose des cervicales, la destruction touche les disques intervertébraux qui séparent chaque vertèbre.
De nombreux nerfs cheminent par le cou, notamment les nerfs vagues (ou nerf pneumogastrique, rôle dans la digestion et la fréquence cardiaque), phréniques (innervation du diaphragme) et spinaux (mobilité et sensibilité des membres).
Au total, les connaissances actuellement disponibles sont contradictoires et ne permettent pas d'établir un lien de causalité entre stress et augmentation du risque de cancer (NCI, 2012). Seule une association avec l'augmentation du risque de maladies cardiovasculaires a été mise en évidence (Kivimäki, 2012).
Un cancer du poumon ou de la prostate peuvent provoquer des douleurs nociceptives au niveau du dos en cas de métastases vertébrales. La tumeur peut siéger au niveau d'un nerf. Elle occasionne des douleurs neuropathiques.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
10 types de cancer concernés
Ils ont alors découvert que la perte de poids involontaire était liée à 10 types de cancer : le cancer de la prostate, colorectal, du poumon, œsophagien, pancréatique, de l'ovaire, de l'appareil rénal et biliaire, mais aussi en cas de lymphome non hodgkinien ou encore de myélome.