Les symptômes sont principalement des adénopathies (inflammations des ganglions lymphatiques), un gonflement indolore des ganglions au cou, aux aisselles ou à l'aine, des signes respiratoires ou abdominaux par compression d'adénopathies profondes des sueurs nocturnes, de la fièvre ainsi qu'une perte de poids plus ...
Les lymphomes non hodgkiniens se traduisent habituellement par une adénopathie, c'est-à-dire l'augmentation de volume d'un ou plusieurs ganglions. Ceux-ci ne sont ni douloureux ni inflammatoires et grossissent lentement.
Est-ce que le lymphome est visible sur les prises de sang ? Le plus souvent, le lymphome n'est pas visible sur les examens sanguins courants.
Le symptôme le plus fréquemment observé du LNH est l'enflure de ganglions lymphatiques au cou, à l'aisselle ou à l'aine. Les ganglions enflés sont habituellement indolores, mais ils peuvent finir par exercer une pression sur les tissus ou organes qui les entourent et causer de l'inconfort ou de la douleur.
"Tous les signes sont possibles mais chez les sujets jeunes, les lymphomes sont le plus souvent dans le médiastin (ndlr : milieu du thorax, entre les deux poumons), probablement à cause des résidus thymiques et il faut y penser devant des signes respiratoires (dyspnée, toux, douleur thoracique ou gonflement du cou).
C'est ainsi que se développe une leucémie (un cancer du sang) si cette accumulation se fait dans le sang et la moelle osseuse. On parle de lymphome (un autre type de cancer) lorsque cette accumulation se fait dans les ganglions et le système lymphatique.
Quel est le lymphome le plus grave ? Parmi les lymphomes T, les formes extra-ganglionnaires comme le lymphome hépato-splénique ou le lymphome T/NK de type nasal sont les plus agressifs et résistants aux traitements.
Si les démangeaisons ont déjà été évoquées comme symptôme possible d'un lymphome de Hodgkin, le cas de Jade Baldwin montre toutefois qu'un patient qui souffre de démangeaisons, notamment au niveau des jambes, peut être atteint de ce cancer, et ce même si ses ganglions présentent une taille normale.
En milieu professionnel, les expositions aux pesticides, aux solvants organiques (benzène, solvants chlorés, teintures capillaires) et aux poussières de bois ont souvent été associées à une augmentation du risque de lymphome.
Le diagnostic est conforté par l'analyse de sang qui retrouve dans le cas des maladies de Hodgkin une augmentation des globules blancs, une anémie normochrome (sans carence en fer dans le sang) et parfois une vitesse de sédimentation augmentée.
"Une fièvre inexpliquée supérieure à 38°C et qui dure plus de 8 jours peut faire partie des signes annonciateurs d'un lymphome et nécessite de consulter un médecin. On peut également observer une fatigue importante, mais ce signal est difficile à appréhender car il reste subjectif", explique le médecin.
Si des cellules cancéreuses sont présentes en grand nombre, les ganglions lymphatiques gonflent et on peut les sentir à la palpation. Si les ganglions au niveau du cou, des aisselles, de l'aine, de l'arrière des coudes, du genou... augmentent de volume et deviennent palpables, il faut consulter son médecin.
Les biomarqueurs sanguins
La présence de marqueurs sanguins particuliers peut être recherchée. Il s'agit en général de protéines produites de manière anormalement élevéepar les cellules cancéreuses. Leur présence est simplement un indice pour le diagnostic, car elle peut également signer des pathologies non malignes.
La fatigue est l'un des symptômes associés aux lymphomes (et aux cancers en général) le plus fréquemment rapporté par les malades. Ainsi, d'après les études réalisées jusqu'à présent, elle concerne entre 40 % et 90 % des personnes atteintes d'un cancer.
Les ganglions lymphatiques sont situés dans tout le corps, mais beaucoup d'entre eux sont regroupés dans le cou, les aisselles et l'aine. Ils gonflent lorsque l'organisme est atteint d'une infection ou d'un cancer.
Une envie irrépressible de se gratter
les piqûres de végétaux ou d'animaux (orties, moustiques, poux…), les allergies comme l'eczéma, les maladies de peau comme le psoriasis, les infections de la peau, mycoses, virus, parasites…
"Des démangeaisons sur la peau peuvent révéler une maladie du foie. Généralement, il s'agit d'un prurit diffus et généralisé, c'est-à-dire sans localisation précise", rapporte notre interlocuteur. La personne n'a ni boutons sur la peau, ni lésions.
Parmi les plus fréquentes, la sécheresse de la peau, l'urticaire, certaines formes d'eczéma, les piqûres d'insecte, la gale, les mycoses, le psoriasis, certaines maladies du foie ou des reins, etc. De nombreuses femmes se plaignent de démangeaisons pendant la grossesse, en particulier la nuit.
Le lymphome (aussi appelé lymphome malin ou lymphosarcome) est un cancer du système lymphatique qui se développe aux dépens des cellules immunitaires appelées lymphocytes ou globules blancs.
Il est également important d'adopter une alimentation saine en faisant attention à ne pas top consommer de viande, de produits laitiers et de produits riches en acides gras saturés. En revanche il faut favoriser la consommation de fruits et de légumes afin de réduire le risque de présenter un lymphome non hodgkinien.
Le lymphome folliculaire, cancer du système lymphatique, est le 2ème lymphome le plus fréquent. A ce jour, on ne sait pas le guérir. L'espérance de vie des patients est de près d'une quinzaine d'années, avec un traitement initial de 6 mois, reposant sur l'association d'une chimiothérapie à des injections de Rituximab.
De façon schématique, dans le cas des leucémies, le développement anarchique des cellules se fait dans la moelle osseuse, alors que dans le cas des lymphomes, il se fait dans les ganglions lymphatiques, donc en dehors de la moelle osseuse.
Le lymphome non hodgkinien fait partie des maladies que l'on soigne bien et les patients peuvent être guéris grâce aux traitements modernes telles que la chimiothérapie, la radiothérapie et l'immunothérapie.