Des sensations de brûlures intenses entre les cuisses, de décharges électriques fulgurantes, de pincements profonds, d'étau, de torsions, de picotements, de tiraillements... Ces symptômes constituent le quotidien des personnes atteintes de névralgie pudendale.
Comment se manifeste la douleur dans le cas du nerf pudendal ? Du fait qu'il se situe dans la zone pelvienne, s'il est enflammé, on ne parvient plus à s'asseoir. Cela devient très douloureux. La douleur se calme un peu quand on est allongé mais cela met souvent plusieurs heures à se calmer.
La névralgie pudendale débute généralement entre l'âge de 50 et 70 ans et se manifeste par une douleur neuropathique d'intensité variable dans la région périnéale. La douleur est décrite comme une sensation de brûlure, intense, aiguë, et parfois comme un engourdissement.
Causes et facteurs de risques
La névralgie pudendale est liée à la compression du nerf pudendal (ancien nerf honteux). Trois zones de compression potentielle ont été individualisées : la pince ligamentaire entre le ligament sacrotubéral et le ligament sacroépineux.
Ensuite, des séances de kinésithérapie ou d'ostéopathie peuvent aider à décontracter le nerf pudendal. Enfin, des infiltrations peuvent également permettre d'injecter des anesthésiques et corticoïdes directement dans la zone concernée pour anesthésier le nerf et ainsi calmer la douleur.
Les examens complémentaire
Aucun examen ne permet de visualiser le nerf pudendal. On demande une imagerie du bassin et du rachis (Scanner et/ou IRM) pour éliminer une autre cause de douleur.
Pour chacune, après avoir repéré le tender point (TP), relâcher la pression du doigt et mobiliser le corps du patient jusqu'à la position de relâchement tissulaire optimal au niveau du TP. Maintenir la position 90 secondes et retester le TP. La douleur doit avoir diminué d'au moins 70%.
Les médicaments qui soulagent dans la névralgie pudendale sont ceux que l'on donne dans les douleurs neuropathiques (anti-épileptiques et les anti-dépresseurs ainsi que certains relaxants musculaires et antalgiques de niveau 2), mais ils sont en général associés à de nombreux effets secondaires.
La plupart du temps, on va ressentir des tensions musculaires au niveau de la mâchoire et des épaules. Mais, il est possible de ressentir ces tensions jusqu'au plancher pelvien! Ainsi, une maman anxieuse a tendance à rarement relâcher son plancher pelvien, ce qui peut causer des douleurs dans la région pelvienne.
En outre, un un chirurgien spécialisé en chirurgie du rachis pourra être amené à intervenir. Dans ce cas, nous vous conseillons d'opter pour un centre spécialisé dans ce type de chirurgie. La cervicarthrose (ou arthrose cervicale) reste la cause la plus fréquente chez les patients.
Le framboisier, aussi, est à consommer par exemple sous forme de tisane, c'est un anti-inflammatoire naturel qui va détendre toute cette partie basse du corps notamment, il est très intéressant dans la névralgie pudendale.
Le nerf pudendal (du latin pudendus, honteux1), est aussi appelé nerf honteux interne. Il est situé dans la partie basse du bassin et innerve la région du périnée, entre les organes génitaux et l'anus.
Le chaud et le froid. L'alternance entre la chaleur et des compresses froides peut réduire le gonflement et l'inflammation du nerf. Combiner le chaud et le froid en changeant de compresse toutes les 15 minutes environ, augmente la circulation sanguine dans la zone en question, et diminue ainsi la douleur.
Un interrogatoire et un examen clinique permettent de mettre sur la piste. Le scanner ou l'IRM du rachis cervical est prescrit en cas de douleurs persistantes, afin de chercher l'origine de la compression du nerf.
La douleur neuropathique peut être perçue comme une sensation de brûlure ou de picotements, ou, parfois, comme une hypersensibilité au toucher ou au froid. L'hypersensibilité au toucher est appelée allodynie. Même un contact léger peut être douloureux. Parfois, la douleur neuropathique est profonde et intense.
Dans le cas où la cruralgie est causée par une infection ou une tumeur, les douleurs deviennent de plus en plus intenses, et surviennent au repos ou au cours de la nuit. Elles peuvent aussi s'accompagner de fièvre.
Infection urinaire, digestive, génitale, endométriose, kyste ovarien, grossesse extra-utérine… Une douleur localisée dans le bas du ventre peut avoir de nombreuses causes. Tour d'horizon des pathologies qui peuvent provoquer ce genre de douleurs avec le Dr Odile Bagot, gynécologue.
Ces douleurs sont causées par la contraction de l'utérus afin d'éliminer la muqueuse utérine. Ces maux dans le bas du ventre peuvent donc se présenter sous forme de crampes et être fréquemment accompagnées de maux de dos (lombalgie), de migraines, de fatigue ou encore de symptômes abdominaux comme des ballonnements.
Une douleur du bas-ventre peut avoir de très nombreuses causes. Les plus fréquentes sont des infections digestives, urinaires et génitales. Une inflammation déclenche aussi des douleurs pelviennes : appendicite, péritonite, colite… Un problème rénal peut causer une colique néphrétique.
Activité sportive : c'est au patient d'évaluer les activités qui ne génèrent pas de douleur. Néanmoins, les sports violents et ceux qui sollicitent la zone pelvi-périnéale sont déconseillés. La pratique du cyclisme reste déconseillée même à distance de l'opération.
Le nerf pudendal est l'un des nerfs principaux qui innerve le périnée, c'est-à-dire la zone intime entre le clitoris et l'anus chez la femme et entre le gland et l'anus chez l'homme.
La névralgie pudendale reste encore mal comprise et/ou connue par certains professionnels de la santé. Ainsi, les patients vont enchainer spécialistes sur spécialistes en passant du médecin traitant au gynécologue, à l'urologue, au proctologue, au gastro-entérologue et au neurologue.
Le traitement suivi chez cette patiente est de type médicamenteux, associant la venlafaxine à 37,5 mg par jour (antidépresseur de la classe des inhibiteurs du recaptage de la sérotonine et de la noradrénaline) et le clonazépam à 0,5 mg par jour.
L'EMG permet d'orienter vers le diagnostic de maladies neuro-musculaires. Il est pratiqué essentiellement pour l'exploration musculaire en cas de douleurs musculaires (myalgies) ou pour l'exploration de traumatismes, de compression ou de toute autre atteinte des nerfs périphériques.
Une infiltration test du nerf pudendal ou « block test » consiste à venir endormir le nerf pudendal à l'aide de produits anesthésiants et une aiguille à l'endroit précis où l'on sait qu'il est le plus fréquemment contraint par certaines structures anatomiques (pince ligamentaire au niveau du ligament sacro-épineux ou ...