La DAA est une déchirure partielle de la paroi de l'aorte (à savoir le gros vaisseau partant du cœur et distribuant le sang aux organes), résultant le plus souvent d'un problème d'hypertension, ou plus rarement d'une anomalie de constitution du tissu de l'aorte (comme la maladie de Marfan).
Une dissection aortique est une déchirure, une rupture de la paroi interne de l'aorte. C'est une pathologie assez rare qui provoque une forte douleur à la poitrine et qui peut être mortelle. Pour traiter une dissection aortique des médicaments et une opération chirurgicale sont nécessaires.
Le diagnostic repose sur l'imagerie (p. ex., échocardiographie transœsophagienne, angio-TDM, angio-IRM ou aortographie). Le traitement comprend toujours un contrôle strict de la tension artérielle et une imagerie sérielle pour suivre la progression de la dissection.
L'anévrisme peut être détecté lors d'une radiographie thoracique ou d'une tomodensitométrie (TDM) réalisée pour une autre raison. transœsophagienne (un type d'échographie dans laquelle une sonde d'échographie est introduite dans l'œsophage par la bouche) est utilisée pour déterminer la taille précise de l'anévrisme.
Le taux de mortalité post-opératoire est en moyenne de 4 à 5 % pour la chirurgie conventionnelle. Il s'élève par contre de 1 à 2 % pour le traitement endovasculaire. Ce bénéfice du traitement endovasculaire sur le taux de mortalité précoce se réduit si l'on étudie la mortalité à distance de l'intervention.
S'il s'agit d'une dissection aortique de type A, touchant l'aorte ascendante ou la crosse, le traitement initial, dans l'urgence, est chirurgical nécessitant le transfert dans un centre de chirurgie cardiaque.
Comment est diagnostiqué l'anévrisme de l'aorte abdominale ? L'anévrisme aortique, vu l'absence de symptômes cliniques chez la plupart des patients, est principalement décelé lors d'un examen médical de routine, lorsqu'un médecin remarque ou palpe des pulsations dans la partie centrale ou inférieure de l'abdomen.
De fait, la rupture d'un anévrisme de l'aorte abdominale est fatale dans environ 80 % à 90 % des cas. Lorsqu'un anévrisme dans une artère du cerveau présente une rupture, il cause un accident vasculaire cérébral (AVC) hémorragique. Une personne sur deux décède dans le mois qui suit la rupture d'anévrisme cérébral.
Ces signes cliniques témoignent de l'hémorragie cérébrale provoquée par la rupture d'anévrisme. On parle d'accident vasculaire cérébral de type hémorragique. Trop importante, l'hémorragie risque d'entraîner le décès du patient par mort subite.
Au contraire lorsqu'on découvre un anévrisme qui n'a jamais saigné chez quelqu'un, c'est une chance. Il est sûr d'en guérir», explique le Pr Jacques Foret. La Société de neurologie rappelle que la plupart des gens qui ont un anévrisme ne le sauront jamais.
Les élévations subites de la pression en cas de stress, d'orgasme ou d'exercice physique intense peuvent servir de déclencheur. Entre 2 et 4% de la population serait porteuse d'un anévrisme cérébral, selon plusieurs études.
Les anévrismes cérébraux non traités présentent un risque de rupture, ce qui se traduit par un Accident Vasculaire Cérébrale (AVC) hémorragique. Il est légèrement plus fréquent chez les femmes que chez les hommes, en particulier chez les femmes entre 48 à 55 ans.
Palpation de l'aorte
Au-delà de l'ombilic, l'aorte se scinde en deux artères iliaques communes. Situé à droite du patient, enfoncez progressivement et délicatement vos pouces et vos index, en faisant des mouvements alternativement vers la droite et vers la gauche.
Les personnes présentant un anévrisme de l'aorte abdominale ne présentent souvent aucun symptôme, mais certaines perçoivent une sensation de pulsation dans l'abdomen. L'anévrisme peut provoquer une douleur, généralement profonde et pénétrante, principalement au niveau du dos.
L'aorte est le plus gros vaisseau du corps humain. C'est une artère qui part du cœur au niveau du ventricule gauche et qui se termine au niveau du bassin pour donner les artères des jambes.
Il s'agit d'une déchirure de la partie interne de l'aorte (appelée intima) où le sang s'engouffre, qui se répand ensuite dans la média (partie musculaire de l'aorte) en formant un hématome.
La valve a une durée de vie d'une quinzaine d'années.
Le risque d'infection bactérienne du site opératoire est toujours présent avec toute chirurgie cardiaque à cœur ouvert. Dans le cas du Mycobacterium chimaera, le risque est très faible (de moins de 1 %). Par ailleurs, les risques associés au fait de ne pas être opéré sont nettement plus grands.
Le chirurgien ouvre le thorax et pour accéder au cœur et retirer la valve lésée. La nouvelle valve artificielle (prothétique) est ensuite cousue en place. Dans certains cas, on peut remplacer la valve sans ouvrir le thorax, d'une manière mini-invasive.