La fatigue cognitive, un signal qui avertit votre cerveau d'un risque de surchauffe. Après un effort intellectuel intense et prolongé, une molécule – le glutamate –, accumulée dans certaines zones de notre cerveau, perturbe le raisonnement et la prise de décision.
« J'en ai marre », « je suis fatigué », « à quoi bon ? », « je n'avance plus » … sont autant d'expression d'un découragement ou d'une démotivation qui, associées, à d'autres signes, peuvent traduire une fatigue psychique ou fatigue mentale.
Si vous sentez que vous êtes épuisé psychologiquement, c'est probablement que cela fait un long moment que vous assumez trop de tâches et que le vase est sur le point de déborder. Si vous le pouvez, commencez par vous délester de tâches quotidiennes pour vous gagner de la place dans votre emploi du temps.
On l'appelle burn out, ou syndrome d'épuisement professionnel. Peut-être parce que cette pathologie est multiforme. Grosse fatigue physique, émotionnelle, voire intellectuelle, elle peut cumuler les trois maux et avoir des conséquences parfois graves.
Pour ramener votre esprit dans le moment présent, prenez une grande inspiration et placez vos deux mains sur votre cœur, jusqu'à ce que les tensions s'apaisent. Fermez les yeux et respirez profondément, jusqu'à ce que vous ne puissiez plus respirer, puis relâchez l'air lentement, en détendant la mâchoire.
Après un manque de sommeil, certains neurones, trop fatigués, stoppent leur activité alors que le cerveau est toujours dans sa phase d'éveil. Ces défauts dans l'activité cérébrale pourraient expliquer certaines défaillances liées à la fatigue mais permettraient au cerveau de se reposer.
Enfin, il n'est pas nécessaire de soigner le surmenage avec un traitement médicamenteux. Avant d'en arriver là, vous pouvez essayer des activités apaisantes comme la sophrologie, la méditation, le qi gong, le yoga ou même la relaxation.
Pensez à vous aérer, marchez à l'extérieur, ou reprenez une activité sportive que vous aimez. N'oubliez pas votre corps est votre ami, il a besoin de vous et vous de lui. Relaxez-vous, pratiquez la relaxation ou sophrologie qui peuvent vous aider à alléger votre fatigue mentale.
À la perte d'envie s'ajoutent des ruminations, la fatigue, la lassitude, le pessimisme, une diminution de la prise alimentaire et par conséquent un amaigrissement, de l'anxiété, des troubles de la concentration et de la mémorisation ainsi qu'un ralentissement général et des idées suicidaires.
Il existe également des médicaments de phytothérapie contenant des extraits de plantes riches en caféine, telles que le caféier, le kola, le guarana, le maté ou le thé vert, ainsi que des extraits de ginseng. Le ginseng est traditionnellement utilisé en médecine chinoise pour lutter contre le stress et la fatigue.
Une insuffisance cardiaque, une broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) ou une maladie rénale chronique sont responsables de fatigue lorsqu'elles s'aggravent.
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
Sans trop de surprise, les premiers responsables sont le stress et l'anxiété. "C'est la cause numéro 1" , assure Olivier Pallanca : "Certaines personnes ont des vulnérabilités au stress. Dès qu'ils vont être trop actifs, qu'ils vont avoir un niveau d'éveil trop important, ça va activer le même déséquilibre.
Une mauvaise alimentation, des repas trop copieux le soir avant de dormir ou un mauvais rythme de repas peuvent augmenter le risque d'insomnies.
L'anxiété se manifeste par un sentiment diffus d'inquiétude qui a des répercussions négatives sur le quotidien. La personne anxieuse est fatiguée, irritable, a du mal à se concentrer et se sent incapable de contrôler les situations qui se présentent.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
Le yoga et la méditation sont des exemples connus de pratiques relaxantes. Les exercices de visualisation positives ou le relâchement musculaire progressif en sont d'autres toutes aussi efficaces.
On parle également de surcharge cognitive ou d'épuisement par saturation. La saturation, ou surcharge cognitive, s'installe lorsque le cerveau doit faire face à plus d'informations qu'il ne peut en traiter. Il se trouve tout simplement dépassé par le volume de sollicitations qui se présentent à lui.
des anxiolytiques (benzodiazépines et buspirone) : ces médicaments ont une action rapide contre le stress et l'anxiété. Ils sont en général prescrits sur de courtes durées et à de faibles doses, par exemple avant que les antidépresseurs ne fassent effet. Ils doivent également être arrêtés de manière progressive.
Le stress peut provoquer des maladies comme un diabète de type 1, une polyarthrite rhumatoïde, une spondylarthrite ankylosante, une sclérose en plaques, la maladie de Crohn, le syndrome de Guillain-Barré, du psoriasis ou encore du vitiligo.
Des effets néfastes sur la santé
"Lorsqu'elle est ressentie fréquemment, violemment et de manière non adaptée, la colère peut développer des hernies, de l'urticaire, du psoriasis, de l'asthme et des douleurs dans le bas du dos", explique Christophe Haag.
Il recommande une consommation accrue de 10 composants sains, parmi lesquels les légumes à feuilles vertes, le poisson, les baies, les noix… et la limitation de 5 composants néfastes comme le fromage, les viandes rouges, les beurre et margarine, les aliments frits, les pâtisseries et sucreries.