Lorsqu'elle est prise en charge médicalement, la rectocolite hémorragique n'est pas une maladie grave, mais les poussées peuvent représenter une gêne dans la vie quotidienne. Des traitements dits « d'entretien » existent pour prévenir les rechutes et les complications de cette maladie.
Les causes de la rectocolite hémorragique sont encore mal identifiées. Mais plusieurs facteurs sont avancés, selon l'Afa : Une prédisposition génétique à la RCH qui toucherait davantage les parents du 1er degré d'un malade que dans le reste de la population. Des facteurs environnementaux sont aussi mis en cause.
Il est néanmoins possible que votre médecin vous conseille de suivre pendant quelques jours un régime dit “sans résidus”, qui consiste à limiter les aliments contenant des fibres (fruits, légumes, céréales complètes) et, de façon plus stricte, les produits laitiers si leur consommation amplifie les symptômes.
Le plus souvent, la crise débute de façon insidieuse avec des besoins défécatoires de plus en plus impérieux, des coliques abdominales modérées et la présence de sang et de mucus dans les selles. Certains cas surviennent après une infection (p. ex., amibiase, dysenterie bacillaire).
C'est une maladie chronique comportant des phases d'activité (ou « poussée ») d'intensité variable alternant avec des phases de rémission complète. Lors des phases d'activité, l'inflammation atteint la muqueuse, c'est-à-dire la partie interne de la paroi intestinale.
Les corticoïdes ont une action anti-inflammatoire puissante et sont utilisés lors des poussées de rectocolite hémorragique en cures courtes (au maximum 3 mois en incluant la phase de décroissance des doses). Ils peuvent être administrés par voie orale, rectale voire injectable.
Environ 40 000 personnes en sont atteintes en France. Ce n'est donc pas une maladie rare chez l'adulte, mais elle l'est chez l'enfant. France et dans le monde ? La RCH peut survenir à tout âge, mais elle se déclare généralement chez les adultes jeunes, entre 15 et 35 ans.
La rectocolite hémorragique est compatible avec une scolarité normale, une activité professionnelle et une pratique sportive. Toutefois, les poussées peuvent perturber votre vie quotidienne, le travail ou les études. Si vous souhaitez bénéficier d'un soutien psychologique, parlez-en à votre médecin.
Dans la maladie de Crohn, l'inflammation peut être localisée dans tout le tube digestif, de la bouche à l'anus, le plus souvent au niveau de l'intestin. Dans la RCH, l'inflammation est localisée au niveau du rectum et du colon.
La rectocolite hémorragique, une maladie auto-immune
La rectocolite hémorragique serait donc une maladie dite « auto-immune » comme, par exemple, le psoriasis, la polyarthrite rhumatoïde, la spondylarthrite ou la sclérose en plaques.
La colite aiguë grave est une complication de la rectocolite hémorragique qui se définit par la présence de plusieurs symptômes sévères : émission de selles sanglantes plus de six fois par jour ; anémie (qui se traduit généralement par une pâleur) et amaigrissement ; fièvre.
En l'absence de prise en charge rapide, une colite aiguë peut durer plusieurs jours ou plusieurs semaines, mettant parfois en danger la vie du patient. Si une prise en charge médicale est proposée rapidement, les symptômes diminuent en général en quelques jours.
Le diagnostic est fait devant l'association des différents signes digestifs et généraux lors des poussées évolutives : pâleur, perte de poids, fièvre, douleur abdominale, diarrhée chronique ou nocturne avec saignements, mucus ou pus, masse ou sensibilité abdominale, tous signes peu spécifiques de la rectocolite ...
Il faut plutôt privilégier des fibres solubles (légumineuses) qui généralement sont mieux supportées. Il faut éviter les fibres trop ligneuses comme le centre de la feuille de salade. Il est aussi important de bien mastiquer et privilégier le pain au levain, le pain complet que du pain au son.
Quel est le risque de complication ? Affectant l'ensemble du côlon, la pancolite est une forme grave de colite. En l'absence d'un traitement médical adéquat, le développement de l'inflammation peut entraîner des effets néfastes pour la santé. Une pancolite augmente notamment le risque de cancer du côlon.
Causes de la colite : constipation, médicaments, stress...
Quand elle est aiguë, la colite peut être causée par : la consommation d'anti-inflammatoires non stéroïdiens, une infection bactérienne, virale ou parasitaire. la première poussée de maladie inflammatoire chronique (rectocolite hémorragique ou maladie de Crohn) ...
La fatigue est extrêmement fréquente au cours des MICI puisque rapportée dans 44-86 % des cas au cours des poussées et cette fatigue persiste chez 22-41 % des patients en phase de rémission.
Il n'existe pas aujourd'hui de traitement permettant la guérison de la rectocolite hémorragique. Cependant, il existe des médicaments qui réduisent l'inflammation et dont l'objectif est le contrôle des poussées, l'obtention d'une rémission et son maintien prolongé en prévenant les rechutes.
Si PENTASA provoque des réactions d'intolérance aigue telles que des crampes abdominales, des douleurs abdominales aigues, de la fièvre, des maux de tête sévères et des éruptions cutanées, le traitement doit être arrêté immédiatement.
La rectocolite hémorragique ainsi que les autres colites indéterminées sont prises en charge par un gastro-entérologue, médecin spécialiste de l'appareil digestif.
Votre médecin traitant coordonne votre bilan initial avec un médecin hépato-gastro- entérologue. La prise en charge globale de la RCH peut faire intervenir divers soignants, notamment médecins, infirmiers, diététiciens, etc.